La relaxe de Jean-Marc Siano et et Patrick Lebufnoir laisse beaucoup de questions en suspens - © fotofabrika
Quatre ans de procédure. Des gardes à vue. Un million d'euros dépensé dans un audit financier.
Tout ça pour rien ?
C'est un peu le sentiment qui prévaut après la relaxe de Jean-Marc Siano, ex-patron de Nouvelles Frontières et Patrick Lebufnoir, ancien directeur financier, vendredi 3 juillet 2015.
L'épilogue d'une saga judiciaire qui avait débuté en 2011.
Accusés par le groupe TUI de présentation de faux bilans et escroquerie, les deux hommes n'auront finalement pas à payer une amende de 15 000€ à 20 000€ requis par la procureur.
Un véritable soulagement pour Jean-Marc Siano, seul présent au jugement.
"Je suis très soulagé. Même si cela ne répond pas aux questions principales. Pourquoi a-t-on voulu me faire porter un chapeau disproportionné par rapport à la réalité ?"
Jean-Marc Siano ne compte pas en rester là. Il va relancer la procédure civile engagée au Tribunal de commerce de Nanterre contre son ancien employeur, ainsi que le cabinet PriceWaterhouseCooper (PWC) qui auditait les comptes du groupe.
Tout ça pour rien ?
C'est un peu le sentiment qui prévaut après la relaxe de Jean-Marc Siano, ex-patron de Nouvelles Frontières et Patrick Lebufnoir, ancien directeur financier, vendredi 3 juillet 2015.
L'épilogue d'une saga judiciaire qui avait débuté en 2011.
Accusés par le groupe TUI de présentation de faux bilans et escroquerie, les deux hommes n'auront finalement pas à payer une amende de 15 000€ à 20 000€ requis par la procureur.
Un véritable soulagement pour Jean-Marc Siano, seul présent au jugement.
"Je suis très soulagé. Même si cela ne répond pas aux questions principales. Pourquoi a-t-on voulu me faire porter un chapeau disproportionné par rapport à la réalité ?"
Jean-Marc Siano ne compte pas en rester là. Il va relancer la procédure civile engagée au Tribunal de commerce de Nanterre contre son ancien employeur, ainsi que le cabinet PriceWaterhouseCooper (PWC) qui auditait les comptes du groupe.
Le CE va demander des explications à l'actuel PDG, P. de Izaguirre
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De son côté, Patrick Lebufnoir n'en a pas fini non plus avec la justice.
Il a également attaqué TUI devant les Prud'hommes et réclame à son ancien employeur un million d'euros. La juridiction attendait le résultat du procès avant de rendre son jugement.
Pour ce qui est des employés, ils sont un peu abattus, mais pas vraiment surpris.
Au début particulièrement remontés contre les deux accusés, leur rancœur s'est peu à peu atténuée au fil du procès grâce aux plaidoiries des avocats.
"Cela faisait des années qu'on accusait Siano et Lebufnoir de tous les maux de l'entreprise, du plan social et des trous dans les comptes. Le tribunal nous dit désormais qu'ils sont innocents. Mais alors qui est coupable ?" s'interroge Lazare Razkallah, le secrétaire général du comité d'entreprise.
Il estime que ce verdict n'est pas une bonne nouvelle pour Pascal de Izaguirre, l'actuel PDG du groupe et l'un des responsables de la cabale contre les deux accusés.
"Nous allons réunir le comité d'entreprise le 23 juillet et poser des questions. Pourquoi des primes ont-elles été versées pour les licenciements ? Où sont passés les 55 millions d'euros manquants ? Nous voulons savoir qui est responsable", poursuit Lazare Razkallah.
Pour lui, l'histoire est loin d'être terminée. Elle ne ferait même que commencer.
Même chose pour TUI, qui a décidé de faire appel de cette décision au civil. Le parquet dispose également d'une dizaine de jours pour faire de même.
Il a également attaqué TUI devant les Prud'hommes et réclame à son ancien employeur un million d'euros. La juridiction attendait le résultat du procès avant de rendre son jugement.
Pour ce qui est des employés, ils sont un peu abattus, mais pas vraiment surpris.
Au début particulièrement remontés contre les deux accusés, leur rancœur s'est peu à peu atténuée au fil du procès grâce aux plaidoiries des avocats.
"Cela faisait des années qu'on accusait Siano et Lebufnoir de tous les maux de l'entreprise, du plan social et des trous dans les comptes. Le tribunal nous dit désormais qu'ils sont innocents. Mais alors qui est coupable ?" s'interroge Lazare Razkallah, le secrétaire général du comité d'entreprise.
Il estime que ce verdict n'est pas une bonne nouvelle pour Pascal de Izaguirre, l'actuel PDG du groupe et l'un des responsables de la cabale contre les deux accusés.
"Nous allons réunir le comité d'entreprise le 23 juillet et poser des questions. Pourquoi des primes ont-elles été versées pour les licenciements ? Où sont passés les 55 millions d'euros manquants ? Nous voulons savoir qui est responsable", poursuit Lazare Razkallah.
Pour lui, l'histoire est loin d'être terminée. Elle ne ferait même que commencer.
Même chose pour TUI, qui a décidé de faire appel de cette décision au civil. Le parquet dispose également d'une dizaine de jours pour faire de même.