Une centaine d’agences fragiles à qui le BSP serait forcé de retirer l’agrément IATA ?
La rumeur a couru lors du congrès Tourcom le week end dernier. Le BSP dément, mais il n’en est pas moins vrai que le niveau de vigilance est remonté de plusieurs crans.
Le passage annuel de l’examen des bilans des agences agréées IATA a débuté, comme tous les ans, durant l’été. Aujourd’hui, sur les 1500 agences françaises concernées, il reste une quarantaine de bilans à étudier.
« C’est vrai que sur les 1400 agences examinées, il y en a eu une centaine à qui nous avons demandé soit de se mettre en conformité avec les critères IATA sur les fonds propres ou les cautions, soit de nous fournir des attestations des commissaires aux comptes lorsqu’il y avait besoin d’éclaircissements », explique Jérôme Bonnin, responsable du BSP France.
La rumeur a couru lors du congrès Tourcom le week end dernier. Le BSP dément, mais il n’en est pas moins vrai que le niveau de vigilance est remonté de plusieurs crans.
Le passage annuel de l’examen des bilans des agences agréées IATA a débuté, comme tous les ans, durant l’été. Aujourd’hui, sur les 1500 agences françaises concernées, il reste une quarantaine de bilans à étudier.
« C’est vrai que sur les 1400 agences examinées, il y en a eu une centaine à qui nous avons demandé soit de se mettre en conformité avec les critères IATA sur les fonds propres ou les cautions, soit de nous fournir des attestations des commissaires aux comptes lorsqu’il y avait besoin d’éclaircissements », explique Jérôme Bonnin, responsable du BSP France.
Plus que sept agences à problèmes la semaine dernière
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La semaine dernière, il ne restait plus que sept agences à problèmes. « L’accès au BSP a leur été coupé, ce qui a eu pour effet de faire réagir quatre d’entre elles qui se sont empressées de se mettre en conformité ».
Aujourd’hui, il y a donc officiellement trois agences qui ne peuvent plus émettre et une quarantaine d’entreprises à examiner.
Il n’empêche que la crise économique et les ardoises laissées par les entreprises en faillite des mois précédents incite les compagnies à demander à l’organisme collecteur des fonds qu’est le BSP à la plus grande vigilance.
Le BSP ne cache pas qu’il regarde l’activité des agences mois après mois. La moindre baisse anormale d’activité est repérée, signalée et expliquée.
Il n’y aura aucune indulgence à attendre du BSP. Les agences peuvent toujours se tourner directement vers les compagnies pour trouver un terrain d’entente hors BSP.
Il n’empêche que la décision du juge, ce vendredi, à propos de la plainte de l’administrateur du réseau Wasteels contre le BSP qui a refusé de rétablir le lien billetterie avant de recevoir la totalité des sommes dues, sera suivie avec beaucoup d’attention.
Aujourd’hui, il y a donc officiellement trois agences qui ne peuvent plus émettre et une quarantaine d’entreprises à examiner.
Il n’empêche que la crise économique et les ardoises laissées par les entreprises en faillite des mois précédents incite les compagnies à demander à l’organisme collecteur des fonds qu’est le BSP à la plus grande vigilance.
Le BSP ne cache pas qu’il regarde l’activité des agences mois après mois. La moindre baisse anormale d’activité est repérée, signalée et expliquée.
Il n’y aura aucune indulgence à attendre du BSP. Les agences peuvent toujours se tourner directement vers les compagnies pour trouver un terrain d’entente hors BSP.
Il n’empêche que la décision du juge, ce vendredi, à propos de la plainte de l’administrateur du réseau Wasteels contre le BSP qui a refusé de rétablir le lien billetterie avant de recevoir la totalité des sommes dues, sera suivie avec beaucoup d’attention.