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Depuis 2001, ce sont deux villes de deux pays européens qui peuvent prétendre au titre convoité de « capitale européenne de la culture » pendant un an, au terme d’une procédure soigneusement étudiée. L’enjeu est d’importance : l’attribution du titre peut signifier pour la ville élue des retombées économiques considérables.
Si l’on connaît à présent le nom des deux villes qui seront « capitale européenne de la culture » en 2013, Marseille et Kosice (Slovaquie), le titre devrait revenir à deux villes de Lettonie et de Suède en 2014 et, en 2015, à une ville tchèque et à une ville belge.
Après Anvers en 1993, Bruxelles en 2000 et Bruges en 2002, il doit s’agir en effet, cette fois, d’une ville wallonne, selon les règles d’une subtile mécanique dont les Belges ont le secret. Et au terme d’un accord entre régions et partis politiques, ce devait être la ville de Mons.
Mais voici que, selon le quotidien belge Le Soir, 19.000 signatures auraient été recueillies pour soutenir la candidature de Liège, ce qui pourrait obliger la mairie à organiser une consultation populaire. Car si la situation économique de Liège s’est améliorée ces dernières années, la ville souffrait, à l’époque du dépôt des candidatures, des charges d’une dette financière abyssale qui avaient convaincu le conseil municipal d’y renoncer.
Le maire socialiste de Liège jure pourtant qu’il ne remettra pas en cause la candidature de Mons, dont le maire en titre, quoique empêché, n’est autre que… le président du Parti Socialiste, Elio Di Rupo.
Si l’on connaît à présent le nom des deux villes qui seront « capitale européenne de la culture » en 2013, Marseille et Kosice (Slovaquie), le titre devrait revenir à deux villes de Lettonie et de Suède en 2014 et, en 2015, à une ville tchèque et à une ville belge.
Après Anvers en 1993, Bruxelles en 2000 et Bruges en 2002, il doit s’agir en effet, cette fois, d’une ville wallonne, selon les règles d’une subtile mécanique dont les Belges ont le secret. Et au terme d’un accord entre régions et partis politiques, ce devait être la ville de Mons.
Mais voici que, selon le quotidien belge Le Soir, 19.000 signatures auraient été recueillies pour soutenir la candidature de Liège, ce qui pourrait obliger la mairie à organiser une consultation populaire. Car si la situation économique de Liège s’est améliorée ces dernières années, la ville souffrait, à l’époque du dépôt des candidatures, des charges d’une dette financière abyssale qui avaient convaincu le conseil municipal d’y renoncer.
Le maire socialiste de Liège jure pourtant qu’il ne remettra pas en cause la candidature de Mons, dont le maire en titre, quoique empêché, n’est autre que… le président du Parti Socialiste, Elio Di Rupo.