Le groupe hôtelier Palm Beach s'apprête à ouvrir un 2e établissement à Tozeur, avec un tout nouveau concept - DR : Palm Beach
Mongi Loukil, un des pionniers du tourisme tunisien, est à la tête d’une affaire familiale qui se répartit entre une activité de tourisme réceptif, Carthage Tours, et l’hôtellerie avec la chaîne Palm Beach.
Il vit la crise qui touche son pays sans baisser les bras et regarde l’avenir avec optimisme.
En 1961, jeune fonctionnaire, Mongi Loukil travaillait pour l’administration en charge du tourisme.
A 25 ans, il était l’un des plus jeunes experts auprès des Nations Unies. En 1971, il quittait la fonction publique pour créer son entreprise.
L’activité du groupe qu’il préside aujourd’hui se répartit en deux secteurs : Carthage Tours, agence de voyages et agence réceptive spécialisée sur les régions du sud tunisien et l’île de Djerba.
Et la chaîne Palm Beach qui regroupe deux hôtels à Djerba, un à Hammamet, un et bientôt deux à Tozeur ainsi que la Reine Didon à Carthage.
Il vit la crise qui touche son pays sans baisser les bras et regarde l’avenir avec optimisme.
En 1961, jeune fonctionnaire, Mongi Loukil travaillait pour l’administration en charge du tourisme.
A 25 ans, il était l’un des plus jeunes experts auprès des Nations Unies. En 1971, il quittait la fonction publique pour créer son entreprise.
L’activité du groupe qu’il préside aujourd’hui se répartit en deux secteurs : Carthage Tours, agence de voyages et agence réceptive spécialisée sur les régions du sud tunisien et l’île de Djerba.
Et la chaîne Palm Beach qui regroupe deux hôtels à Djerba, un à Hammamet, un et bientôt deux à Tozeur ainsi que la Reine Didon à Carthage.
« Pas une jeune fille en monokini importunée »
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Le groupe développe par ailleurs une société de gestion qui a repris trois hôtels à Djerba. Elle emploie en haute saison et en « pleine charge » un millier de salariés.
« C’est une affaire familiale. Mes quatre fils prennent la relève. Ils sont aux commandes des hôtels et de l’entreprise de tourisme réceptif, » raconte, non sans quelque fierté, Mongi Loukil, rencontré au Palm Beach de Tozeur, une adresse qui lui est chère.
Quand on l’interroge sur l’instabilité politique et les dangers véhiculés dans son pays par les extrémistes religieux, sa réponse est à la fois prompte et optimiste.
« Il est impossible qu’une telle situation dure. Il ne faut surtout pas baisser les bras et déprimer.
Nous sommes en effet en présence de courants et de mouvements religieux que nous ne pouvons ignorer. Les injustices et la pauvreté alimentent ces courants. Le seul moyen de les contrer et de résoudre ce problème est de participer à la relance économique du pays.
Ces courants et l’apprentissage de la démocratie ne changent en rien l’attitude des Tunisiens vis-à-vis de leurs visiteurs.
Depuis deux ans, avez-vous vu un touriste attaqué ? Une jeune fille en monokini importunée ? »
« C’est une affaire familiale. Mes quatre fils prennent la relève. Ils sont aux commandes des hôtels et de l’entreprise de tourisme réceptif, » raconte, non sans quelque fierté, Mongi Loukil, rencontré au Palm Beach de Tozeur, une adresse qui lui est chère.
Quand on l’interroge sur l’instabilité politique et les dangers véhiculés dans son pays par les extrémistes religieux, sa réponse est à la fois prompte et optimiste.
« Il est impossible qu’une telle situation dure. Il ne faut surtout pas baisser les bras et déprimer.
Nous sommes en effet en présence de courants et de mouvements religieux que nous ne pouvons ignorer. Les injustices et la pauvreté alimentent ces courants. Le seul moyen de les contrer et de résoudre ce problème est de participer à la relance économique du pays.
Ces courants et l’apprentissage de la démocratie ne changent en rien l’attitude des Tunisiens vis-à-vis de leurs visiteurs.
Depuis deux ans, avez-vous vu un touriste attaqué ? Une jeune fille en monokini importunée ? »
Des étapes « low cost »
Mongi Loukil ressort de ses cartons un projet qui lui tenait à cœur : ouvrir à travers le pays des hôtels économiques de petite capacité.
« Ils répondront aux besoins des touristes en quête de découverte à petit coût. Ils seront implantés près des grands sites historiques et touristiques tels que Dougga, Sbeitla, Bulla Regia, qui ne bénéficient d’aucune infrastructure hôtelière. »
A l’instar du premier spécimen qui s’ouvrira à Tozeur le 15 novembre 2013, ces hôtels simples et fonctionnels disposeront d’une vingtaine de chambres avec douche et d’une cafétéria.
Ouverts à toute heure, ils seront accessibles au prix de 40 dinars (20 euros) en logement et petit déjeuner.
En Tunisie, le développement du tourisme culturel s’est toujours heurté au manque d’infrastructures sur les lieux visités.
Un tel projet, s’il aboutit, devrait faciliter la logistique des circuits organisés et encourager les initiatives privées des touristes loueurs de voitures.
« Ils répondront aux besoins des touristes en quête de découverte à petit coût. Ils seront implantés près des grands sites historiques et touristiques tels que Dougga, Sbeitla, Bulla Regia, qui ne bénéficient d’aucune infrastructure hôtelière. »
A l’instar du premier spécimen qui s’ouvrira à Tozeur le 15 novembre 2013, ces hôtels simples et fonctionnels disposeront d’une vingtaine de chambres avec douche et d’une cafétéria.
Ouverts à toute heure, ils seront accessibles au prix de 40 dinars (20 euros) en logement et petit déjeuner.
En Tunisie, le développement du tourisme culturel s’est toujours heurté au manque d’infrastructures sur les lieux visités.
Un tel projet, s’il aboutit, devrait faciliter la logistique des circuits organisés et encourager les initiatives privées des touristes loueurs de voitures.