Voyage Sri Lanka : quelles conditions d'entrée ?

Le Sri Lanka a levé toutes ses formalités liées au Covid-19 depuis le 7 décembre 2022.

La déclaration de santé qui était nécessaire auparavant avant tout déplacement dans le pays est supprimée.

Les voyageurs n'ont plus besoin de justifier d'un certificat de vaccination ou d'un test négatif au Covid pour se rendre dans la destination.

Le Sri Lanka a été secoué durant l'été 2022 par une série de manifestations de grande ampleur poussant le président à démissionner et à fuir le pays..

A l'époque le Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères avait recommandé de reporter tout déplacement non essentiel au Sri Lanka.

Après une période de transition politique, le pays a retrouvé le calme et le Quai d'Orsay ne déconseille plus la destination.

Toutefois, il recommande de :

" - Maintenir une forte vigilance dans le cadre de votre déplacement à Sri Lanka et, en tout état de cause, d’éviter tout regroupement, a fortiori de nature politique, tout en se tenant régulièrement informé de l’évolution de la situation.

- De faire appel à une agence de voyage locale pour tout déplacement dans l’intérieur du pays, qui sera la mieux à même de gérer les approvisionnements en carburant pour les véhicules touristiques enregistrés."

Le voyage reste conditionné à l'obtention d'un visa en ligne : "ETA".

Les autorisations ETA sont actuellement délivrées sans condition particulière.

La déclaration de santé qui était un temps nécessaire pour voyager au Sri Lanka n'est plus exigée.

Plus besoin non plus de présenter, tests, ou certificat de vaccination pour obtenir l'evisa ETA.

Depuis le 1er décembre 2022, le prix du E-Visa pour le Sri-Lanka, également appelé Autorisation ETA, augmente de + 16 €.

Auparavant fixé à 36 euros, il est désormais de 52 euros (incluant les frais bancaires sri-lankais et la conversion dollar/euro).

Les autorités sri-lankaises ont justifié cette hausse par "l'optimisation des recettes gouvernementales liées au tourisme" nous précise l'agence RapideVisa.

Les mineurs de moins de 12 ans ont toujours une gratuité des frais consulaires.

Désormais il n'est plus nécessaire de justifier d'une assurance médicale pour voyager au Sri Lanka.

Pour effectuer un voyage au Sri Lanka, les voyageurs français doivent être munis d’un passeport d’une durée de validité d’au moins 6 mois après la date d’entrée, d’un billet de retour et de justificatifs de ressources pour la durée de leur séjour.

Il faut également obtenir comme précisé plus haut un visa (ETA) qui sera systématiquement exigé pour les ressortissants étrangers souhaitant se rendre sur le territoire sri lankais.

Le Sri Lanka a accueilli 1 913 702 touristes en 2019, contre 2 333 796 sur la même période en 2018, soit une baisse de 18% selon la direction du Trésor.

Les trois premiers marchés pour le pays sont avant le covid-19 : l’Inde (355 002 ; -16,4 % de croissance), le Royaume-Uni (198 776 ; -21,8%) et la Chine (167 863 ; -36,9%).

La France se situait en 2019 à la 6ème position (87 623 ; -17,7%). "Les revenus du tourisme pour l’année 2019 ont baissé de -18%, à -3,6 Mds USD. Ce secteur a souffert des attentats de Pâques mais a montré une reprise progressive au cours de l’année.

Alors que le nombre d’arrivées avait chuté de -70,8% en mai, la baisse en glissement annuel n’était plus que de -4,5% en décembre 2019."

Au plus fort de la pandémie de Covid la France avait mis en place une carte des pays à risque épidémique.

En février 2022, le Sri Lanka avait intégré la liste des pays classés en vert correspondant aux pays où la circulation du virus était peu active.

A l'époque les voyageurs devaient justifier de formalités liées au covid. Voici quelques unes des anciennes contraintes :

Les personnes présentant un schéma vaccinal complet (2 doses depuis au moins 14 jours) n'avaient plus à effectuer un test covid avant l'embarquement !

Cette mesure s'appliquait également aux enfants de moins de 12 ans non-vaccinés si les accompagnants sont doublement vaccinés.

Les non-vaccinés (ainsi que les vaccinés qui ont reçu 1 seule dose) qui un temps étaient soumis à une quarantaine ont vu cette restriction levée. Ils devaient toutefois effectuer un PCR à l'arrivée. Ils devaient présenter aussi un test négatif à l'embarquement (contrairement aux vaccinés avec minimum 2 doses).