Le train de nouvelles restrictions sanitaires à partir du mois de novembre affecte les recettes du tourisme international, rappelle Atout France dans sa note de conjoncture (LIRE).
Les mois de janvier et février affichent des baisses de -55,1% et -59,8% par rapport aux mêmes mois de 2020, caractérisés encore par une relative stabilité des flux de touristes internationaux.
Parmi ses principaux voisins européens, la France affiche néanmoins une situation moins défavorable en termes de recettes touristiques. L’Espagne, l’Italie et même l’Allemagne, qui avait réussi à tirer son épingle du jeu en 2020, connaissent un début d’année plus difficile.
Dans les locations de particulier à particulier, l’activité reste en repli en février 2021 avec une demande en termes de jours loués en baisse de -19,1% et une offre qui s’adapte, en baisse également de -16,9%. Les situations sont cependant très différenciées selon les espaces.
Les destinations urbaines, et notamment Paris, affichent des pertes plus conséquentes alors que le littoral atlantique et celui de la Manche enregistrent des évolutions plus positives.
En montagne, la demande s’est portée plutôt en moyenne montagne bien enneigée cette année. En revanche, les Alpes du Nord ont été très impactées par la fermeture des domaines skiables.
L’hôtellerie continue de subir l’absence de la clientèle internationale et de la clientèle d’affaires. Ses performances restent particulièrement affectées en janvier et février.
Paris, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur sont ainsi plus touchées par les reculs d’activité.
Les mois de janvier et février affichent des baisses de -55,1% et -59,8% par rapport aux mêmes mois de 2020, caractérisés encore par une relative stabilité des flux de touristes internationaux.
Parmi ses principaux voisins européens, la France affiche néanmoins une situation moins défavorable en termes de recettes touristiques. L’Espagne, l’Italie et même l’Allemagne, qui avait réussi à tirer son épingle du jeu en 2020, connaissent un début d’année plus difficile.
Dans les locations de particulier à particulier, l’activité reste en repli en février 2021 avec une demande en termes de jours loués en baisse de -19,1% et une offre qui s’adapte, en baisse également de -16,9%. Les situations sont cependant très différenciées selon les espaces.
Les destinations urbaines, et notamment Paris, affichent des pertes plus conséquentes alors que le littoral atlantique et celui de la Manche enregistrent des évolutions plus positives.
En montagne, la demande s’est portée plutôt en moyenne montagne bien enneigée cette année. En revanche, les Alpes du Nord ont été très impactées par la fermeture des domaines skiables.
L’hôtellerie continue de subir l’absence de la clientèle internationale et de la clientèle d’affaires. Ses performances restent particulièrement affectées en janvier et février.
Paris, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur sont ainsi plus touchées par les reculs d’activité.
Hébergement Paris : le ReVPAR (-86,2%) sévèrement touché par le coronavirus
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A l’inverse, la Normandie, la région Centre-Val de Loire et dans une moindre mesure la Bretagne, subissent de moindres pertes d’activité, profitant probablement de courts séjours de la clientèle domestique francilienne et d’une moins forte internationalisation de leurs clientèles comme d’une moindre part affaires dans leurs économies touristiques respectives.
Les secteurs touristiques, de l’hébergement, des loisirs et de la restauration, figurent toujours parmi les plus affectés par la crise et les restrictions sanitaires.
Les carnets de commande à 3 et 6 mois dans l’aérien restent ainsi toujours très faibles, même si apparaissent des points d’amélioration sur certains marchés, comme Israël, pouvant laisser anticiper une reprise à mesure de la progression de la couverture vaccinale dans l’ensemble des pays.
Dans le secteur hôtelier, le mois de février confirme la persistance de niveaux d’activité très dégradés. Les taux d’ouverture des hôtels, qui s’étaient redressés à l’automne se sont à nouveau repliés pendant la période hivernale.
En février 2021, seules 60% des chambres habituellement ouvertes dans les hôtels de Paris intra-muros ont été proposées à la vente. Le taux d’occupation, calculé sur la totalité du parc, s’établit à 13,6%.
b[Le chiffre d’affaires hébergement par chambre construite [RevPAR] s’effondre de -86,2%]b pour se fixer en moyenne à 13,5 euros par jour. En régions, le taux d’ouverture est plus élevé, à 84% de la capacité habituelle. La demande se tient légèrement mieux qu’à Paris et les taux d’occupation atteignent en général 30%.
Dans ce contexte de très faible activité, la Normandie, la Bretagne et la région Centre-Val de Loire paraissent bénéficier de flux de clientèles franciliennes.
Les régions Auvergne Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur restent en revanche pénalisées par l’absence de clientèles internationales, en montagne ou sur le littoral, et, comme à Paris souffrent de l’annulation de nombreux événements d’affaires.
Les secteurs touristiques, de l’hébergement, des loisirs et de la restauration, figurent toujours parmi les plus affectés par la crise et les restrictions sanitaires.
Les carnets de commande à 3 et 6 mois dans l’aérien restent ainsi toujours très faibles, même si apparaissent des points d’amélioration sur certains marchés, comme Israël, pouvant laisser anticiper une reprise à mesure de la progression de la couverture vaccinale dans l’ensemble des pays.
Dans le secteur hôtelier, le mois de février confirme la persistance de niveaux d’activité très dégradés. Les taux d’ouverture des hôtels, qui s’étaient redressés à l’automne se sont à nouveau repliés pendant la période hivernale.
En février 2021, seules 60% des chambres habituellement ouvertes dans les hôtels de Paris intra-muros ont été proposées à la vente. Le taux d’occupation, calculé sur la totalité du parc, s’établit à 13,6%.
b[Le chiffre d’affaires hébergement par chambre construite [RevPAR] s’effondre de -86,2%]b pour se fixer en moyenne à 13,5 euros par jour. En régions, le taux d’ouverture est plus élevé, à 84% de la capacité habituelle. La demande se tient légèrement mieux qu’à Paris et les taux d’occupation atteignent en général 30%.
Dans ce contexte de très faible activité, la Normandie, la Bretagne et la région Centre-Val de Loire paraissent bénéficier de flux de clientèles franciliennes.
Les régions Auvergne Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur restent en revanche pénalisées par l’absence de clientèles internationales, en montagne ou sur le littoral, et, comme à Paris souffrent de l’annulation de nombreux événements d’affaires.