La Côte d’Azur appréhende que sa promotion touristique passe un jour par Marseille - Photo DR
Réunion de crise au Conseil général des Alpes-Maritimes le 14 mai 2012 où en présence de l’ensemble des acteurs du monde du tourisme de la Côte d’azur, Eric Ciotti, président du conseil général, et Christian Estrosi, maire de Nice, ont lancé un cri d’alarme : le CRT Riviera Côte d’Azur créé il y a exactement 70 ans (l’un des premiers en France après Paris) serait menacé dans son existence.
Objet du courroux des élus : la subvention de la région Paca (majorité PS) d’un montant de 900.000 euros pour 2012 n’est toujours pas versée. Pire elle serait réduite voire tout simplement supprimée.
Plus grave selon un rapport interne à la région et dans le cadre du futur schéma régional de développement touristique, la suppression du CRT Riviera Côte d’azur et sa fusion avec celui de Marseille seraient envisagées.
Intolérable selon les élus et colère des acteurs du tourisme de la Côte d’Azur. Certains évoquent un règlement de compte politique entre la région ( PS) et le département ( UMP), d’autres encore l’éternelle opposition entre Nice et Marseille. Bref l’assemblée gronde…
Objet du courroux des élus : la subvention de la région Paca (majorité PS) d’un montant de 900.000 euros pour 2012 n’est toujours pas versée. Pire elle serait réduite voire tout simplement supprimée.
Plus grave selon un rapport interne à la région et dans le cadre du futur schéma régional de développement touristique, la suppression du CRT Riviera Côte d’azur et sa fusion avec celui de Marseille seraient envisagées.
Intolérable selon les élus et colère des acteurs du tourisme de la Côte d’Azur. Certains évoquent un règlement de compte politique entre la région ( PS) et le département ( UMP), d’autres encore l’éternelle opposition entre Nice et Marseille. Bref l’assemblée gronde…
Une seule région, 2 CRT
Car la région Paca - et c’est son originalité - possède deux CRT.
Le premier à Marseille couvre 5 départements (Vaucluse, Bouche du Rhône, Var, Alpes de Haute Provence, Hautes Alpes) alors que le CRT Riviera Côte d’Azur ne concerne que les Alpes Maritimes.
Un périmètre plus judicieux aurait pu envisager la couverture d’un territoire allant jusqu’à Saint Tropez dans un souci de cohérence.
Mais le département du Var serait alors coupé en deux. Si le CRT Provence reçoit une aide régionale de 5 millions d'euros, le CRT Côte d’Azur aurait du recevoir 900.000 euros en début d’année 2012.
Une aide déjà non proportionnelle à l’activité. Le département contribuant à 40 % de l’activité touristique de l’ensemble de la région avec 130.000 emplois, 60 % des nuitées hôtelières, 70 % des chambres en 4 et 5 étoiles et 55 % de l’activité congrès, festivals et salons avec 8 palais des congrès et 500 salles de séminaires.
Avec 11 millions de touristes dont une forte proportion d’étrangers à haut revenu, la Côte d’azur, du moins celle entre Menton et Cannes, reste l’une des principales destinations touristiques de France ou du moins la plus connue après Paris. Et le trafic de l’aéroport de Nice, en bon baromètre, en témoigne.
Pour les élus, la disparition du CRT serait un coup sévère et ruinerait plusieurs décennies de travail pour l’image de cette région.
Doté d’un budget de 3 millions d'euros, le principal financeur du CRT Riviera Côte d’azur est le département, qui verse une subvention de 2,65 millions d'euros, portée cette année à 2,8 millions d’euros, pour tenir compte de la réduction de la subvention régionale et du lancement d’une importante campagne de promotion au plan national d’un coût de 700.000 euros.
Le premier à Marseille couvre 5 départements (Vaucluse, Bouche du Rhône, Var, Alpes de Haute Provence, Hautes Alpes) alors que le CRT Riviera Côte d’Azur ne concerne que les Alpes Maritimes.
Un périmètre plus judicieux aurait pu envisager la couverture d’un territoire allant jusqu’à Saint Tropez dans un souci de cohérence.
Mais le département du Var serait alors coupé en deux. Si le CRT Provence reçoit une aide régionale de 5 millions d'euros, le CRT Côte d’Azur aurait du recevoir 900.000 euros en début d’année 2012.
Une aide déjà non proportionnelle à l’activité. Le département contribuant à 40 % de l’activité touristique de l’ensemble de la région avec 130.000 emplois, 60 % des nuitées hôtelières, 70 % des chambres en 4 et 5 étoiles et 55 % de l’activité congrès, festivals et salons avec 8 palais des congrès et 500 salles de séminaires.
Avec 11 millions de touristes dont une forte proportion d’étrangers à haut revenu, la Côte d’azur, du moins celle entre Menton et Cannes, reste l’une des principales destinations touristiques de France ou du moins la plus connue après Paris. Et le trafic de l’aéroport de Nice, en bon baromètre, en témoigne.
Pour les élus, la disparition du CRT serait un coup sévère et ruinerait plusieurs décennies de travail pour l’image de cette région.
Doté d’un budget de 3 millions d'euros, le principal financeur du CRT Riviera Côte d’azur est le département, qui verse une subvention de 2,65 millions d'euros, portée cette année à 2,8 millions d’euros, pour tenir compte de la réduction de la subvention régionale et du lancement d’une importante campagne de promotion au plan national d’un coût de 700.000 euros.