Jeune tour opérateur prometteur et filiale du groupe turc Ten Tour, Médiades avait tout pour réussir : un grand frère aux larges épaules et aux poches profondes, une destination (Turquie) en plein essor et tout ce dont a besoin un TO (Hébergement, aérien, réceptifs…) pour réussir sur un marché.
Làs, malgré toutes les fées qui se sont penchées sur son berceau, Médiades s’est lamentablement planté. Selon des sources internes, le voyagiste a confondu vitesse et précipitation, avec des diversifications hasardeuses et tardives notamment sur l’Egypte et les Baléares (Fuerteventura).
Malgré un brusque changement de management en fin d’année suivi d’un recentrage sur la Turquie, l’affaire était pliée. Ainsi, le 16 janvier dernier la Préfecture retirait provisoirement pour 3 mois au voyagiste sa licence, faute de garantie bancaire.
Le dossier qui devait être présenté à l’APS le 22 février au plus tard n’est jamais arrivé et le 7 mars dernier, la Préfecture confirmait sa radiation.
Làs, malgré toutes les fées qui se sont penchées sur son berceau, Médiades s’est lamentablement planté. Selon des sources internes, le voyagiste a confondu vitesse et précipitation, avec des diversifications hasardeuses et tardives notamment sur l’Egypte et les Baléares (Fuerteventura).
Malgré un brusque changement de management en fin d’année suivi d’un recentrage sur la Turquie, l’affaire était pliée. Ainsi, le 16 janvier dernier la Préfecture retirait provisoirement pour 3 mois au voyagiste sa licence, faute de garantie bancaire.
Le dossier qui devait être présenté à l’APS le 22 février au plus tard n’est jamais arrivé et le 7 mars dernier, la Préfecture confirmait sa radiation.
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Aujourd’hui, une vingtaine de salariés sont sur le carreau et attendent toujours de recevoir leur lettre de licenciement. Selon une source interne, l’ardoise globale pourrait se chiffrer à 700 000 euros.
Mais ce chiffre est contesté par l’APS qui n’intervient en garantie que pour les ventes directes. Or, celles-ci ne représentaient que 250 000 euros en 2007 pour un chiffre d’affaires de 19 millions d’euros et 45 000 forfaits.
« Je n’ai pas a ce jour de réclamation particulière de clients concernés par des ventes de Médiades », souligne Emmanuel Toromanoff, secrétaire général, pas plus que je n’ai connaissance du dépôt de bilan officiel… »
Ce qui laisse pantois dans cette rocambolesque affaire c’est qu’un groupe de l’envergure de Ten Tour, connu sur le marché français où opèrent son transporteur (Onur Air), ses réceptifs et ses établissements hôteliers, ne soit pas intervenu pour liquider en douceur sa filiale.
Couac ou redéploiement stratégique ? Peu importe. « Le tout laisse une impression d’effroyable gâchis qui ne manquera pas de nuire à l’image du Groupe sur le marché français… », conclut un observateur.
Mais ce chiffre est contesté par l’APS qui n’intervient en garantie que pour les ventes directes. Or, celles-ci ne représentaient que 250 000 euros en 2007 pour un chiffre d’affaires de 19 millions d’euros et 45 000 forfaits.
« Je n’ai pas a ce jour de réclamation particulière de clients concernés par des ventes de Médiades », souligne Emmanuel Toromanoff, secrétaire général, pas plus que je n’ai connaissance du dépôt de bilan officiel… »
Ce qui laisse pantois dans cette rocambolesque affaire c’est qu’un groupe de l’envergure de Ten Tour, connu sur le marché français où opèrent son transporteur (Onur Air), ses réceptifs et ses établissements hôteliers, ne soit pas intervenu pour liquider en douceur sa filiale.
Couac ou redéploiement stratégique ? Peu importe. « Le tout laisse une impression d’effroyable gâchis qui ne manquera pas de nuire à l’image du Groupe sur le marché français… », conclut un observateur.