Fermeture Aéroport de Caen : Quel impact pour les voyageurs ?

Au printemps 2024, les Normands et amoureux de la Normandie ne découvriront pas la destination au départ de Caen.

L'Aéroport de Caen Carpiquet va fermer ses pistes durant plus d'un mois, du 11 mars au 18 avril 2024.

L'infrastructure a décidé de mener des travaux d'ampleur pour requalifier sa piste dans le cadre de la certification européenne et de transformation du balisage lumineux en LED.

Le coût de l'opération a été budgétisé à hauteur de 6,9 millions d’euros hors-taxes, financés à 25% par la Région, selon nos confrères du journal local le Liberté.

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Durant cette période, les passagers devront composer avec un trafic réduit, puisque les lignes Air France seront suspendues.

Par contre, les liaisons de Volotea depuis la Normandie sont en partie maintenues.

"Afin de limiter au maximum l’impact des travaux sur l’offre de service proposée aux usagers, les CCI Caen Normandie et CCI Seine Estuaire, gestionnaires des aéroports de Caen et Deauville, mutualisent leur organisation," explique un communiqué de l'Aéroport de Caen.

Ainsi, et en accord avec Volotea une partie des vols sera assurée au départ et à l’arrivée de l'Aéroport de Deauville pendant la durée des travaux.

Aucune navette, ni bus ne sont prévus entre Deauville et Caen, les passagers devront se débrouiller par eux-mêmes. Les deux villes sont distantes de 48 km et 11 trains effectuent le trajet quotidiennement.

Si l'aérogare restera ouverte durant les travaux, le parking P3 sera lui fermé à partir du 15 janvier 2024. Une zone de chantier sera installé sur ce parking.

En effet, l'aérogare doit connaître un nouveau lifting pour pouvoir accueillir plus de passagers et dans de meilleures conditions.

Sa taille va doubler d'ici 2025, alors qu'en 10 ans sa fréquentation a été multipliée par trois.

A noter, que l'Aéroport de Caen sera géré par recourir à une délégation de service public à partir de l'année prochaine.

Dans le courant de l'été 2023, le conseil communautaire de Caen-la-Mer (Calvados) a pris cette décision.

"Cela nous semble être le mode le plus à même de répondre aux objectifs, notamment parce que cela se traduit par une gestion aux risques et périls du délégataire.

Notamment en termes d’aléas économiques en fonction de l’évolution de l’activité de la plateforme," a indiqué Nicolas Joyau, vice-président rapporteur, à nos confrères de Ouest France.