Performance finanière et analyse fine de votre bilan, voilà les deux conditions essentielles pour franchir la barre...
Les nouveaux critères financiers d'agrément IATA ont déjà fait couler beaucoup d'encre tant la barre est haute.
Pour 2010 les dés sont déjà durement jetés puisque IATA se base sur les liasses 2009, l'année de la crise.
Les nouvelles mesures prendront donc effet vers mars-avril 2010 pour environ 20 % des agences et juin-juillet pour la grande majorité.
Patrick Xavier, directeur des services passagers de IATA France et Emmanuel Toromanof, secrétaire général de l'APS, ont rappelé aux Rencontres du SNAV à Biarritz devant un parterre d'adhérents particulièrement attentifs, les grands principes qui régissent la nouvelle donne.
Afin de conserver – ou d'acquérir - leur accréditation IATA, les agences de voyages doivent avoir un bilan en conformité avec quatre critères.
Pour 2010 les dés sont déjà durement jetés puisque IATA se base sur les liasses 2009, l'année de la crise.
Les nouvelles mesures prendront donc effet vers mars-avril 2010 pour environ 20 % des agences et juin-juillet pour la grande majorité.
Patrick Xavier, directeur des services passagers de IATA France et Emmanuel Toromanof, secrétaire général de l'APS, ont rappelé aux Rencontres du SNAV à Biarritz devant un parterre d'adhérents particulièrement attentifs, les grands principes qui régissent la nouvelle donne.
Afin de conserver – ou d'acquérir - leur accréditation IATA, les agences de voyages doivent avoir un bilan en conformité avec quatre critères.
Les critères :
Les trois premiers existaient déjà. Un nouveau, fondé sur le ratio de liquidité, a été introduit pour 2010
Ces 4 critères sont :
-des capitaux propres positifs ;
- des capitaux propres/ventes annuelles BSP > = 1% ; des fonds de roulement positifs ;
- un certain ratio de liquidité (actif à court terme/passif à court terme).
C'est lui qui déterminera le niveau de la garantie demandée.
Ex. : garantie nulle si ratio > 1,15.
- Entre 1 et 1,05 la garantie baisse de 25 %
- Entre 1,05 et 1,10 de moins 50 %
- Entre 1,10 et 1,15 de moins 75 %.
Ces 4 critères sont :
-des capitaux propres positifs ;
- des capitaux propres/ventes annuelles BSP > = 1% ; des fonds de roulement positifs ;
- un certain ratio de liquidité (actif à court terme/passif à court terme).
C'est lui qui déterminera le niveau de la garantie demandée.
Ex. : garantie nulle si ratio > 1,15.
- Entre 1 et 1,05 la garantie baisse de 25 %
- Entre 1,05 et 1,10 de moins 50 %
- Entre 1,10 et 1,15 de moins 75 %.
Le mode de calcul :
La garantie bancaire de base est fonction du chiffre d'affaires net payé au BSP sur les 12 derniers mois.
En fonction du mode de paiement choisi (virement ou prélèvement) le calcul se fera sur le nombre de jours de ventes à couvrir, compte tenu de la date de transfert de fonds et de la période intégrant la collecte pour les retards de paiement.
Ceci correspond à, respectivement, 47 et 55 jours pour un paiement mensuel. (C'est une réduction par rapport au calcul effectué jusqu'en 2009 qui était de 60 jours).
Viennent ensuite des coefficients de réduction. Le premier est lié au ratio de liquidité et le second, à la fréquence de paiement. Plus elle est élevée (bimensuelle ou hebdomadaire), plus la réduction est importante.
En cas de refus bancaire, IATA dispensera l'agence de garantie dans la mesure où elle donnera satisfaction aux trois premiers critères et choisira la formule d'une paiement hebdomadaire. (Mesure valable jusqu'à la dates des revues financières 2011 sur les documents 2010).
A l'agence donc de prendre en considération tous les paramètres, d'opter pour une autre fréquence de paiement ou d'envisager la possibilité d'augmenter ses capitaux propres.
En fonction du mode de paiement choisi (virement ou prélèvement) le calcul se fera sur le nombre de jours de ventes à couvrir, compte tenu de la date de transfert de fonds et de la période intégrant la collecte pour les retards de paiement.
Ceci correspond à, respectivement, 47 et 55 jours pour un paiement mensuel. (C'est une réduction par rapport au calcul effectué jusqu'en 2009 qui était de 60 jours).
Viennent ensuite des coefficients de réduction. Le premier est lié au ratio de liquidité et le second, à la fréquence de paiement. Plus elle est élevée (bimensuelle ou hebdomadaire), plus la réduction est importante.
En cas de refus bancaire, IATA dispensera l'agence de garantie dans la mesure où elle donnera satisfaction aux trois premiers critères et choisira la formule d'une paiement hebdomadaire. (Mesure valable jusqu'à la dates des revues financières 2011 sur les documents 2010).
A l'agence donc de prendre en considération tous les paramètres, d'opter pour une autre fréquence de paiement ou d'envisager la possibilité d'augmenter ses capitaux propres.
Des solutions alternatives
Sans déroger aux règles, les organismes bancaires en général, (HSBC, partenaire de la profession qui a animé les ateliers de Biarritz en particulier) sont là pour assister et pour conseiller.
Ils peuvent sur des dossiers bien construits améliorer les fonds de roulement avec Oséo en facilitateur. Rappelons qu'Oséo intervient principalement en garantie du financement que peuvent accorder les banques qui restent le premier interlocuteur des entreprises.
Les banquiers tiennent tous le même discours : les chefs d'entreprise doivent savoir anticiper, pointer leur bilan, ne pas s'en remettre systématiquement à leur chef comptable et surtout ne pas attendre la dernire minute.
Quant aux incompétents – c'est l'homme de l'art qui parle - ils devront se faire assister par leur expert comptable.
Des solutions alternatives sont possible : regrouper toutes les émissions sur une seule société pour qui dispose de plusieurs points de ventes ou arrêter purement et simplement la billetterie et passer par un confrère, faute d'agrément IATA.
Emmanuel Toromanof a rappelé que l'APS travaille sur la création d'une structure qui permettrait aux agences d'obtenir une garantie à court terme.
Ils peuvent sur des dossiers bien construits améliorer les fonds de roulement avec Oséo en facilitateur. Rappelons qu'Oséo intervient principalement en garantie du financement que peuvent accorder les banques qui restent le premier interlocuteur des entreprises.
Les banquiers tiennent tous le même discours : les chefs d'entreprise doivent savoir anticiper, pointer leur bilan, ne pas s'en remettre systématiquement à leur chef comptable et surtout ne pas attendre la dernire minute.
Quant aux incompétents – c'est l'homme de l'art qui parle - ils devront se faire assister par leur expert comptable.
Des solutions alternatives sont possible : regrouper toutes les émissions sur une seule société pour qui dispose de plusieurs points de ventes ou arrêter purement et simplement la billetterie et passer par un confrère, faute d'agrément IATA.
Emmanuel Toromanof a rappelé que l'APS travaille sur la création d'une structure qui permettrait aux agences d'obtenir une garantie à court terme.