La rentabilité du transport aérien en hausse pour 2025 - Photo : Depositphotos.com @split271992.gmail.com
L'Association du transport aérien international (IATA) anticipe une hausse significative des performances financières du secteur aérien pour 2025.
Avec des bénéfices nets prévus à 36,6 milliards de dollars, une augmentation de la demande des passagers et des recettes totales record de 1 007 milliards de dollars, l'industrie affiche une résilience remarquable.
Cependant, des défis tels que les chaînes d'approvisionnement et les pressions sur les coûts restent des obstacles majeurs.
Avec des bénéfices nets prévus à 36,6 milliards de dollars, une augmentation de la demande des passagers et des recettes totales record de 1 007 milliards de dollars, l'industrie affiche une résilience remarquable.
Cependant, des défis tels que les chaînes d'approvisionnement et les pressions sur les coûts restent des obstacles majeurs.
Une rentabilité croissante dans un contexte complexe selon l’IATA
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Pour 2025, l’IATA prévoit une marge bénéficiaire nette de 3,6 %, représentant un bénéfice net moyen de 7 dollars par passager. Les recettes totales devraient augmenter de 4,4 %, atteignant pour la première fois 1 007 milliards de dollars.
Cette croissance est principalement portée par une hausse de 6,7 % du nombre de passagers, qui devrait dépasser les cinq milliards pour la première fois, et une augmentation de 5,8 % des volumes de fret. Cependant, les dépenses atteindront 940 milliards de dollars, limitant la marge nette de l’industrie.
« Les compagnies aériennes devront continuer à surveiller étroitement leurs coûts », a souligné Willie Walsh, directeur général de l'IATA. Il a également évoqué la nécessité d'une meilleure efficience des fournisseurs d'infrastructures, souvent jugés insuffisants. Parmi les points positifs, le prix moyen des billets devrait baisser de 1,8 % par rapport à 2024, offrant une meilleure accessibilité aux voyageurs.
L’IATA a souligné les bienfaits importants d’une connectivité accrue. Les plus récentes estimations indiquent que le nombre d’employés des compagnies aériennes devrait atteindre 3,3 millions en 2025. Les compagnies aériennes sont au cœur de la chaîne de valeur mondiale de l’aviation, qui emploie 86,5 millions de personnes et génère un impact économique de 4100 milliards de dollars, représentant 3,9 % du PIB mondial (chiffres de 2023). La connectivité est un catalyseur économique de croissance dans presque tous les secteurs industriels.
Cette croissance est principalement portée par une hausse de 6,7 % du nombre de passagers, qui devrait dépasser les cinq milliards pour la première fois, et une augmentation de 5,8 % des volumes de fret. Cependant, les dépenses atteindront 940 milliards de dollars, limitant la marge nette de l’industrie.
« Les compagnies aériennes devront continuer à surveiller étroitement leurs coûts », a souligné Willie Walsh, directeur général de l'IATA. Il a également évoqué la nécessité d'une meilleure efficience des fournisseurs d'infrastructures, souvent jugés insuffisants. Parmi les points positifs, le prix moyen des billets devrait baisser de 1,8 % par rapport à 2024, offrant une meilleure accessibilité aux voyageurs.
L’IATA a souligné les bienfaits importants d’une connectivité accrue. Les plus récentes estimations indiquent que le nombre d’employés des compagnies aériennes devrait atteindre 3,3 millions en 2025. Les compagnies aériennes sont au cœur de la chaîne de valeur mondiale de l’aviation, qui emploie 86,5 millions de personnes et génère un impact économique de 4100 milliards de dollars, représentant 3,9 % du PIB mondial (chiffres de 2023). La connectivité est un catalyseur économique de croissance dans presque tous les secteurs industriels.
Une dynamique régionale et des défis environnementaux
La rentabilité varie fortement selon les régions, le Moyen-Orient affichant la marge bénéficiaire nette la plus élevée (8,2 %) contre seulement 0,9 % pour l'Afrique. En termes de volumes, l’Asie-Pacifique reste le plus grand marché pour les passagers, tandis que l’Amérique du Nord génère les bénéfices les plus élevés.
Parallèlement, l’industrie s’efforce de réduire ses émissions de CO2. En 2025, les coûts liés à l’achat de crédits de compensation carbone atteindront un milliard de dollars, tandis que l’utilisation accrue de carburants durables représente un surcoût de 3,8 milliards de dollars. Ces efforts visent l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050, soutenu par 81 % des voyageurs interrogés dans une récente enquête de l'IATA.
Avec des bénéfices « durement gagnés », selon Willie Walsh, 2025 s’annonce comme une année stratégique pour le transport aérien mondial, marqué par des avancées mais aussi des défis structurels persistants.
Parallèlement, l’industrie s’efforce de réduire ses émissions de CO2. En 2025, les coûts liés à l’achat de crédits de compensation carbone atteindront un milliard de dollars, tandis que l’utilisation accrue de carburants durables représente un surcoût de 3,8 milliards de dollars. Ces efforts visent l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050, soutenu par 81 % des voyageurs interrogés dans une récente enquête de l'IATA.
Avec des bénéfices « durement gagnés », selon Willie Walsh, 2025 s’annonce comme une année stratégique pour le transport aérien mondial, marqué par des avancées mais aussi des défis structurels persistants.