Le tourisme ne cesse de s'afficher dans les couloirs des ministères ou des assemblées représentatives françaises.
Après le comité interministériel - qui a réalisé un bond en avant considérable sur le fonds de solidarité, - c'est dorénavant au Sénat que l'avenir du secteur pourrait bien être débattu.
"Les mesures prises hier vont dans le bon sens, mais sont insuffisantes," déplore Nathalie Goulet, la sénatrice UDI de l'Orne.
D'autant plus que face à un mur des remboursements qui fait trembler tout le secteur, en raison d'une reprise de l'activité plus que morose et la contraction massive des PGE, la survie des entreprises est en jeu.
"Il faut aussi éviter que les agents de voyages engloutissent les biens propres qu'ils ont donné en garantie pour monter leur activité", explique l'élue qui est l'actuelle secrétaire de la commission des lois du Sénat.
Et pour éviter que les agents de voyages se dépouillent de leurs biens personnels, la sénatrice UDI va proposer un projet de loi, à l'image de ce qu'il s'est passé avec Air France.
La compagnie a bénéficié des garanties de l'Etat pour assurer sa survie et contracter des lignes de crédit, une procédure que souhaite généraliser la sénatrice de l'Orne aux agents de voyages.
Après le comité interministériel - qui a réalisé un bond en avant considérable sur le fonds de solidarité, - c'est dorénavant au Sénat que l'avenir du secteur pourrait bien être débattu.
"Les mesures prises hier vont dans le bon sens, mais sont insuffisantes," déplore Nathalie Goulet, la sénatrice UDI de l'Orne.
D'autant plus que face à un mur des remboursements qui fait trembler tout le secteur, en raison d'une reprise de l'activité plus que morose et la contraction massive des PGE, la survie des entreprises est en jeu.
"Il faut aussi éviter que les agents de voyages engloutissent les biens propres qu'ils ont donné en garantie pour monter leur activité", explique l'élue qui est l'actuelle secrétaire de la commission des lois du Sénat.
Et pour éviter que les agents de voyages se dépouillent de leurs biens personnels, la sénatrice UDI va proposer un projet de loi, à l'image de ce qu'il s'est passé avec Air France.
La compagnie a bénéficié des garanties de l'Etat pour assurer sa survie et contracter des lignes de crédit, une procédure que souhaite généraliser la sénatrice de l'Orne aux agents de voyages.
La question de la garantie sera débattue mercredi 14 octobre 2020 au Sénat !
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"Je propose que l'Etat substitue ses garanties aux garanties personnelles données par les professionnels du secteur.
L'Etat a donné des garanties de 7 milliards d'euros pour Air France. Si nous prenons toutes les garanties et contre-garanties fournies par l'Etat, nous sommes à plus de 4 000 milliards d'euros."
Et pourquoi l'Etat devrait faire ça au bénéfice des agents des voyages ?
"Ils ne sont pas responsables de la situation et d'une crise qui s'étend," précise Nathalie Goulet.
D'ores et déjà une question écrite a été envoyée au gouvernement, inscrite au Journal Officiel, et un débat oral aura lieu mercredi 14 octobre 2020 au sein de l'hémicycle du Sénat.
Ce n'est pas le seul point qui chagrine l'élue, puisqu'elle appelle à une harmonisation des règles européennes pour permettre une reprise sécurisée de l'activité.
"Ce ne serait pas du luxe de mettre un peu d'ordre dans la maison européenne, au moins pour avoir des procédures identiques, car malheureusement toute cette histoire va durer. Je prends ces sujets en main," lâche la sénatrice.
D'ici mercredi 14 octobre 2020, ces deux sujets pourraient être débattus au Sénat.
L'Etat a donné des garanties de 7 milliards d'euros pour Air France. Si nous prenons toutes les garanties et contre-garanties fournies par l'Etat, nous sommes à plus de 4 000 milliards d'euros."
Et pourquoi l'Etat devrait faire ça au bénéfice des agents des voyages ?
"Ils ne sont pas responsables de la situation et d'une crise qui s'étend," précise Nathalie Goulet.
D'ores et déjà une question écrite a été envoyée au gouvernement, inscrite au Journal Officiel, et un débat oral aura lieu mercredi 14 octobre 2020 au sein de l'hémicycle du Sénat.
Ce n'est pas le seul point qui chagrine l'élue, puisqu'elle appelle à une harmonisation des règles européennes pour permettre une reprise sécurisée de l'activité.
"Ce ne serait pas du luxe de mettre un peu d'ordre dans la maison européenne, au moins pour avoir des procédures identiques, car malheureusement toute cette histoire va durer. Je prends ces sujets en main," lâche la sénatrice.
D'ici mercredi 14 octobre 2020, ces deux sujets pourraient être débattus au Sénat.