Une semaine après la FNAM, c'est au tour du SCARA de tirer la sonnette d'alarme.
Le syndicat qui regroupe 17 compagnies aériennes françaises, s'estime gravement menacé par la future hausse de la TVA, qui se traduirait par un surcoût de 30 millions d'euros.
"Le gouvernement doit comprendre que cette hausse ne peut pas être répercutée sur des marchés hyper-concurrentiels comme le notre" s'exclame Laurent Magnin, le président du SCARA et PDG d'XL Airways.
Alors que le prix moyen des billets a baissé de 3% en 2013, les membres du syndicat craignent que cette nouvelle augmentation ne vienne plomber encore un peu plus des résultats d'exploitation déjà bien mal en point. "Nos marges s'effondrent nous risquons des plans sociaux" prévient Jean-Pierre Bes, le secrétaire général.
Mais la hausse de la TVA n'est pas la seule crainte du SCARA.
Le syndicat s'inquiète également de l'impôt sur les sociétés qui sera relevé de 5 points ainsi que des redevances aéroportuaires.
"Entre 2006 et 2013, notre facture auprès d'ADP a bondi de 30% alors que l'inflation n'a été que de 11%" déplore Jean-François Dominiak, vice-président et DG d'Europe AirPost. En comparaison, la hausse des taxes sur Amsterdam ou Francfort n'a été que de 15 et 19%.
"L'état devrait jouer son rôle de régulateur, mais il ne fait rien" renchérit Laurent Magnin. Le SCARA milite ainsi pour une réduction de 5% des redevances ADP lors des prochaines consultations.
Le syndicat qui regroupe 17 compagnies aériennes françaises, s'estime gravement menacé par la future hausse de la TVA, qui se traduirait par un surcoût de 30 millions d'euros.
"Le gouvernement doit comprendre que cette hausse ne peut pas être répercutée sur des marchés hyper-concurrentiels comme le notre" s'exclame Laurent Magnin, le président du SCARA et PDG d'XL Airways.
Alors que le prix moyen des billets a baissé de 3% en 2013, les membres du syndicat craignent que cette nouvelle augmentation ne vienne plomber encore un peu plus des résultats d'exploitation déjà bien mal en point. "Nos marges s'effondrent nous risquons des plans sociaux" prévient Jean-Pierre Bes, le secrétaire général.
Mais la hausse de la TVA n'est pas la seule crainte du SCARA.
Le syndicat s'inquiète également de l'impôt sur les sociétés qui sera relevé de 5 points ainsi que des redevances aéroportuaires.
"Entre 2006 et 2013, notre facture auprès d'ADP a bondi de 30% alors que l'inflation n'a été que de 11%" déplore Jean-François Dominiak, vice-président et DG d'Europe AirPost. En comparaison, la hausse des taxes sur Amsterdam ou Francfort n'a été que de 15 et 19%.
"L'état devrait jouer son rôle de régulateur, mais il ne fait rien" renchérit Laurent Magnin. Le SCARA milite ainsi pour une réduction de 5% des redevances ADP lors des prochaines consultations.
Bien peu de véritable moyens d'action
Autres articles
Car les enjeux sont de taille : le secteur aérien représente 100 000 emplois directs en France, sans parler de toutes les sociétés annexes d'assistance, de catering, etc.
"Nous avions déjà lancé une alerte il y a 18 mois. Faut-il en venir aux bonnets rouges pour être entendu ? " s'interroge Laurent Magnin, évoquant les récentes manifestations en Bretagne.
Mais les compagnies aériennes n'ont pas les mêmes moyens d'action que les Bretons.
Elles pourraient certes bloquer les pistes de Charles de Gaulle, ce qui leur coûterait plus cher que la taxe elle-même.
Elles pourraient également refuser de payer, mais risqueraient une saisie.
Mais toutes ces options restent difficiles à mettre en pratique. Ses seuls moyens de pression restent avant tout politiques et médiatiques.
Reste à savoir si le syndicat réussira à convaincre les autorités de l'urgence de sa démarche.
"Nous avions déjà lancé une alerte il y a 18 mois. Faut-il en venir aux bonnets rouges pour être entendu ? " s'interroge Laurent Magnin, évoquant les récentes manifestations en Bretagne.
Mais les compagnies aériennes n'ont pas les mêmes moyens d'action que les Bretons.
Elles pourraient certes bloquer les pistes de Charles de Gaulle, ce qui leur coûterait plus cher que la taxe elle-même.
Elles pourraient également refuser de payer, mais risqueraient une saisie.
Mais toutes ces options restent difficiles à mettre en pratique. Ses seuls moyens de pression restent avant tout politiques et médiatiques.
Reste à savoir si le syndicat réussira à convaincre les autorités de l'urgence de sa démarche.