Anne Hidalgo veut purement et simplement remplacer les anciens kiosques à journaux, conçus par Gabriel Davout, un architecte qui participait au projet du baron Haussmann afin de faire de Paris une ville unique - Crédit Photo : Carole Bellaiche (Facebook)
… Au profit de vagues cabanes insignifiantes qui finiraient par faire confondre Paris avec n’importe quelle grande ville anonyme.
Un peu comme si le Maire de Londres décidait de remplacer ses vieilles cabines téléphoniques rouges par des boites en verre ou en ce que vous voulez d’ailleurs.
Et pourtant, grâce à la téléphonie mobile, on se demande ce que viennent encore faire des cabines téléphoniques « classiques ».
Mais Londres respecte non seulement son patrimoine, mais aussi son paysage, sa façon de vivre, son charme…
Pour Paris, naïvement, je pensais que c’était la même chose. La ville possède son paysage, son charme, peut-être désuet, mais qui attire encore et toujours le visiteur.
En outre, il existe encore (et pour longtemps j’espère), des amoureux de la ville pour qui se rendre « au kiosque » acheter le canard du jour, c’est non seulement une tradition, mais aussi un devoir !
Or, Dame Hidalgo, laquelle tient visiblement à conserver contre vents et marées (mais Paris fluctuat nec mergitur)* une Mairie trop importante pour elle, veut purement et simplement remplacer les anciens kiosques à journaux, conçus par Gabriel Davout, un architecte qui participait au projet du baron Haussmann, afin de faire de Paris une ville unique.
Un peu comme si le Maire de Londres décidait de remplacer ses vieilles cabines téléphoniques rouges par des boites en verre ou en ce que vous voulez d’ailleurs.
Et pourtant, grâce à la téléphonie mobile, on se demande ce que viennent encore faire des cabines téléphoniques « classiques ».
Mais Londres respecte non seulement son patrimoine, mais aussi son paysage, sa façon de vivre, son charme…
Pour Paris, naïvement, je pensais que c’était la même chose. La ville possède son paysage, son charme, peut-être désuet, mais qui attire encore et toujours le visiteur.
En outre, il existe encore (et pour longtemps j’espère), des amoureux de la ville pour qui se rendre « au kiosque » acheter le canard du jour, c’est non seulement une tradition, mais aussi un devoir !
Or, Dame Hidalgo, laquelle tient visiblement à conserver contre vents et marées (mais Paris fluctuat nec mergitur)* une Mairie trop importante pour elle, veut purement et simplement remplacer les anciens kiosques à journaux, conçus par Gabriel Davout, un architecte qui participait au projet du baron Haussmann, afin de faire de Paris une ville unique.
Au charme et à la douceur de vivre certaine, sans parler de son paysage pour le moins typique !
Ben, Dame Hidalgo, sans avoir osé (mais elle en est sûrement capable) toucher aux fontaines Wallace ou aux colonnes Morris, a décidé de « refaire » les kiosques à journaux, pour les remplacer par de vagues boîtes sans âme.
Mais, aux dires de la Mère de Paris, dans un style « innovant », supprimant au passage le petit toit rigolo qui décore les anciens kiosques (pas si anciens que ça d’ailleurs, puisqu’ils ont été refaits à l’identique dans les années 80).
Pour paraphraser Julien Lacaze, vice-président de la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France, cité par mon confrère Le Point, « un projet puéril qui contribue encore et toujours à banaliser Paris sans réelle justification fonctionnelle ».
Avec quand même, à la clé, une facture qui avoisinerait quand même les 50 millions d'euros. Il est vrai que, comme je me plais souvent à le dire, « ça va, ça vient » !
Mais Dame Hidalgo, afin de défendre son projet, entend ainsi « contribuer au sauvetage de la presse écrite et faire vendre davantage de journaux ».
Ben, Dame Hidalgo, sans avoir osé (mais elle en est sûrement capable) toucher aux fontaines Wallace ou aux colonnes Morris, a décidé de « refaire » les kiosques à journaux, pour les remplacer par de vagues boîtes sans âme.
Mais, aux dires de la Mère de Paris, dans un style « innovant », supprimant au passage le petit toit rigolo qui décore les anciens kiosques (pas si anciens que ça d’ailleurs, puisqu’ils ont été refaits à l’identique dans les années 80).
Pour paraphraser Julien Lacaze, vice-président de la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France, cité par mon confrère Le Point, « un projet puéril qui contribue encore et toujours à banaliser Paris sans réelle justification fonctionnelle ».
Avec quand même, à la clé, une facture qui avoisinerait quand même les 50 millions d'euros. Il est vrai que, comme je me plais souvent à le dire, « ça va, ça vient » !
Mais Dame Hidalgo, afin de défendre son projet, entend ainsi « contribuer au sauvetage de la presse écrite et faire vendre davantage de journaux ».
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Et accessoirement, d’améliorer le confort des kiosquiers, tout en leur offrant la possibilité d’améliorer leur chalandise.
Ainsi, outre le chauffage des « petites boites hidalgiennes », on pourrait aussi trouver des stations de recharge téléphoniques ou de la billetterie culturelle, des boites aux lettres ou des récupérateurs de piles usagées…
Ben oui, détruisons un paysage au charme certain. Ne serait-il pas plus intelligent (et surement moins couteux) de préserver en rénovant astucieusement ces endroits qui participent au charme de Paris ?
Ou alors, ne serait-ce seulement qu’une histoire de « gros sous », dont je n’ose même pas imaginer qu’elle puisse exister.
Ou alors Dame Hidalgo et son Conseil ont décidé que le tourisme allait tellement bien dans la capitale qu’il fallait absolument en changer l’image…
Sait-on jamais ?
Apparemment, les parisiens et beaucoup d’autres ne semblent pas très d’accord : plus de 10 000 protestataires ont déjà signé la pétition pour « sauver les kiosques haussmanniens et garder l’esprit du Paris d’antan ».
Ben, le pari est loin d’être gagné, mais avouez que vouloir remplacer ces boutiques historiques par de vagues abris de jardin, faut quand même pas être très lucide, non ?
*battu par les flots mais ne coule pas !
Ainsi, outre le chauffage des « petites boites hidalgiennes », on pourrait aussi trouver des stations de recharge téléphoniques ou de la billetterie culturelle, des boites aux lettres ou des récupérateurs de piles usagées…
Ben oui, détruisons un paysage au charme certain. Ne serait-il pas plus intelligent (et surement moins couteux) de préserver en rénovant astucieusement ces endroits qui participent au charme de Paris ?
Ou alors, ne serait-ce seulement qu’une histoire de « gros sous », dont je n’ose même pas imaginer qu’elle puisse exister.
Ou alors Dame Hidalgo et son Conseil ont décidé que le tourisme allait tellement bien dans la capitale qu’il fallait absolument en changer l’image…
Sait-on jamais ?
Apparemment, les parisiens et beaucoup d’autres ne semblent pas très d’accord : plus de 10 000 protestataires ont déjà signé la pétition pour « sauver les kiosques haussmanniens et garder l’esprit du Paris d’antan ».
Ben, le pari est loin d’être gagné, mais avouez que vouloir remplacer ces boutiques historiques par de vagues abris de jardin, faut quand même pas être très lucide, non ?
*battu par les flots mais ne coule pas !