MyMinuteTrip se charge de la vidéo, Pixgrim des photos et Dahub de la visibilité sur le web des destinations - Crédit photo : MyMinuteTrip
Exister, que ce soit sur Internet ou pour un commerçant, est une bataille de tous les instants.
Le web est apparu avec un message d'universalité, tout le monde peut apparaître et se lancer à moindre frais.
Les années passant, les révolutions numériques se faisant, il devient de plus en plus compliqué d'exister.
Outre le fait que la présence sur Internet soit compliquée, gérer sa notoriété est un travail de tous les instants, très chronophage.
Et pourtant, les solutions sont là pour gagner du temps et de la visibilité, mais encore faut-il les trouver.
Le web est apparu avec un message d'universalité, tout le monde peut apparaître et se lancer à moindre frais.
Les années passant, les révolutions numériques se faisant, il devient de plus en plus compliqué d'exister.
Outre le fait que la présence sur Internet soit compliquée, gérer sa notoriété est un travail de tous les instants, très chronophage.
Et pourtant, les solutions sont là pour gagner du temps et de la visibilité, mais encore faut-il les trouver.
Dahub ou le tableau de bord pour gérer sa présence sur le web
Dahub se charge de la présence et la visibilité des acteurs du tourisme sur internet - Crédit photo : Dahub
Pour répondre au défi de la présence sur la toile et surtout de son optimisation, il existe pour les acteurs du tourisme : Dahub.
Tout en continuant à gérer les données des institutionnels, la jeune pousse basée à Grenoble a créé un véritable tableau de bord pour améliorer la visibilité sur l'ensemble des plateformes en ligne.
"Nous listons la présence sur Internet des établissements ayant contracté avec nous. Suite à cela nous leur donnons la possibilité de gérer les données, informations, photographies diffusées", explique Damien Catala, cofondateur de Dahub.
Cette uniformisation de la présence doit permettre une meilleure diffusion, car en simplement quelques clics, l'information sera publiée sur l'ensemble des plateformes.
Un gain de temps certain, d'autant que face à la multiplication des sites ou réseaux sociaux "les Offices de tourisme ou les hôteliers n'ont plus le temps pour contrôler et mettre à jour les données."
L'enjeu de la visibilité ne s'arrête pas seulement aux plateformes, car la start-up travaille déjà sur des extensions vers les réseaux sociaux et bien plus.
Le cofondateur de développer : "l'e-réputation est un enjeu majeur auquel nous pourrons répondre dans une mise à jour d'ici quelques temps. Nous pensons aussi dans un 3e temps à proposer la gestion des disponibilités en temps réel sur les différentes plateformes."
Actuellement en phase de test, la solution sera prochainement disponible, la jeune pousse cherche à proposer l'outil le plus simple d'utilisation possible, pour être accepté par ses clients.
Tout en continuant à gérer les données des institutionnels, la jeune pousse basée à Grenoble a créé un véritable tableau de bord pour améliorer la visibilité sur l'ensemble des plateformes en ligne.
"Nous listons la présence sur Internet des établissements ayant contracté avec nous. Suite à cela nous leur donnons la possibilité de gérer les données, informations, photographies diffusées", explique Damien Catala, cofondateur de Dahub.
Cette uniformisation de la présence doit permettre une meilleure diffusion, car en simplement quelques clics, l'information sera publiée sur l'ensemble des plateformes.
Un gain de temps certain, d'autant que face à la multiplication des sites ou réseaux sociaux "les Offices de tourisme ou les hôteliers n'ont plus le temps pour contrôler et mettre à jour les données."
L'enjeu de la visibilité ne s'arrête pas seulement aux plateformes, car la start-up travaille déjà sur des extensions vers les réseaux sociaux et bien plus.
Le cofondateur de développer : "l'e-réputation est un enjeu majeur auquel nous pourrons répondre dans une mise à jour d'ici quelques temps. Nous pensons aussi dans un 3e temps à proposer la gestion des disponibilités en temps réel sur les différentes plateformes."
Actuellement en phase de test, la solution sera prochainement disponible, la jeune pousse cherche à proposer l'outil le plus simple d'utilisation possible, pour être accepté par ses clients.
Où en est Dahub ?
Après une récente levée de fonds de 250 000 euros, Dahub va prendre possession de ses propres locaux à Grenoble.
Lors de l'année 2018, l'équipe de la jeune pousse comptait 6 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 75 000 euros possédant déjà des contrats avec 25 Offices de tourisme.
L'objectif n'est pas de s'arrêter aux OT ou aux hôteliers français, mais d'implanter le tableau de bord de présence en ligne dans toute l'Europe.
Dahub va continuer à recruter dans les mois à venir.
Lors de l'année 2018, l'équipe de la jeune pousse comptait 6 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 75 000 euros possédant déjà des contrats avec 25 Offices de tourisme.
L'objectif n'est pas de s'arrêter aux OT ou aux hôteliers français, mais d'implanter le tableau de bord de présence en ligne dans toute l'Europe.
Dahub va continuer à recruter dans les mois à venir.
Pixgrim valorise la présence des destinations par l'image
Avec le développement d'Instagram, les destinations ont trouvé leur réseau social pour s'exprimer et conquérir des parts de marché.
Si les smartphones affichent des caractéristiques proches d'un appareil photo numérique, réaliser un bon cliché n'est pas donné à tout le monde. C'est pour répondre à cette problématique qu'Omar Amara a créé Pixgrim.
"L'idée m'est venue lorsque j'ai voulu prendre une photo de nuit de la Basilique Sainte-Sophie d'Istanbul,b[ je me suis dit qu'un trépied fixe aurait été parfait pour emporter dans mon appareil un beau souvenir]b", se remémore le fondateur de la start-up.
Quelques mois après cette expérience fâcheuse et des clichés flous, Omar Amara décide de créer son propre pied ne nécessitant aucune installation particulière et adaptable à l'ensemble des appareils.
Du smartphone à la tablette, en passant par le reflex, le trépied se veut adaptatif et solide pour résister au temps, l'enjeu étant "d'améliorer l'image des destinations sur Internet."
Pour cela le trépied est placé à la bonne distance pour offrir le meilleur cadre possible et surtout permettra d'éviter de publier des souvenirs mal cadrés.
Ce n'est pas tout, car Pixgrim est aussi une application permettant de gamifier le territoire, en incitant les visiteurs à découvrir les différents lieux touristiques majeurs où les pieds sont installés.
A terme, l'objectif sera aussi de collecter les données des voyageurs et ensuite de les analyser, en plus d'assurer une présence optimisée sur les réseaux sociaux.
Si les smartphones affichent des caractéristiques proches d'un appareil photo numérique, réaliser un bon cliché n'est pas donné à tout le monde. C'est pour répondre à cette problématique qu'Omar Amara a créé Pixgrim.
"L'idée m'est venue lorsque j'ai voulu prendre une photo de nuit de la Basilique Sainte-Sophie d'Istanbul,b[ je me suis dit qu'un trépied fixe aurait été parfait pour emporter dans mon appareil un beau souvenir]b", se remémore le fondateur de la start-up.
Quelques mois après cette expérience fâcheuse et des clichés flous, Omar Amara décide de créer son propre pied ne nécessitant aucune installation particulière et adaptable à l'ensemble des appareils.
Du smartphone à la tablette, en passant par le reflex, le trépied se veut adaptatif et solide pour résister au temps, l'enjeu étant "d'améliorer l'image des destinations sur Internet."
Pour cela le trépied est placé à la bonne distance pour offrir le meilleur cadre possible et surtout permettra d'éviter de publier des souvenirs mal cadrés.
Ce n'est pas tout, car Pixgrim est aussi une application permettant de gamifier le territoire, en incitant les visiteurs à découvrir les différents lieux touristiques majeurs où les pieds sont installés.
A terme, l'objectif sera aussi de collecter les données des voyageurs et ensuite de les analyser, en plus d'assurer une présence optimisée sur les réseaux sociaux.
Où en est Pixgrim ?
La start-up possède deux trépieds qui seront en phase de test tout l'été sur le terrain autour de Nîmes.
L'objectif de cette expérimentation étant de voir le comportement des visiteurs et de peaufiner la conception de l'outil, avec l'aide de designers.
La phase d'expérimentation, réalisée avec l'Open Tourisme Lab, sera suivie d'une analyse, avant une commercialisation prévue au début de l'année 2020.
L'objectif de cette expérimentation étant de voir le comportement des visiteurs et de peaufiner la conception de l'outil, avec l'aide de designers.
La phase d'expérimentation, réalisée avec l'Open Tourisme Lab, sera suivie d'une analyse, avant une commercialisation prévue au début de l'année 2020.
MyMinuteTrip, la puissance vidéo pour promouvoir les territoires
La visibilité des marques ne s'est pas restreinte seulement sur Google, Youtube n'est pas en reste non plus.
Pour répondre au défi de la présence sur la toile, MyMinuteTrip souhaite créer son propre canal qualitatif lié au tourisme. "Nous souhaitons nous positionner comme une alternative à Youtube," explique Johann Prod’homme, le PDG de la start-up.
"Les Offices de tourisme et les territoires pensent qu'ils seront visibles dans le monde en postant une vidéo sur cette plateforme, mais ce n'est plus le cas."
En effet, avec la multiplication du contenu, exister et faire le buzz s'est complexifié.
Pour remédier à cela, MyMinuteTrip propose de créer en marque grise une application mobile ou de bureau pour assurer la promotion d'un lieu ou région, grâce à des vidéos courtes et de qualité.
Le contenu est créé par des vidéastes ou des blogueurs, selon un format prédéfini : "une vidéo ne doit pas excéder une minute trente, car le message doit être passé en seulement 50 secondes pour avoir de l'impact."
En plus de créer une plateforme, se présentant sous la forme d'une carte interactive, la jeune pousse se charge du référencement naturel et payant des contenus.
Le business model repose sur un abonnement à la charge des acteurs souhaitant valoriser leur territoire, mais aussi sur un autre levier. MyMinuteTrip s'occupe de la prospection commerciale lorsqu'un blogueur effectue un voyage et un tournage.
En pleine phase de commercialisation de sa solution, la jeune pousse poursuit son développement, axé plus particulièrement sur le traitement des données.
"Nous aimerions en savoir plus sur l'impact de la vidéo, quel moment a déclenché une action, analyser les audiences, les performances de la vidéo et mettre en place des stratégies d'amélioration des contenus", confie Johann Prod’homme.
Si nos régions ont du talent, nos start-up aussi et vous l'aurez bien compris, la guerre de la visibilité sera remportée grâce aux données.
Pour répondre au défi de la présence sur la toile, MyMinuteTrip souhaite créer son propre canal qualitatif lié au tourisme. "Nous souhaitons nous positionner comme une alternative à Youtube," explique Johann Prod’homme, le PDG de la start-up.
"Les Offices de tourisme et les territoires pensent qu'ils seront visibles dans le monde en postant une vidéo sur cette plateforme, mais ce n'est plus le cas."
En effet, avec la multiplication du contenu, exister et faire le buzz s'est complexifié.
Pour remédier à cela, MyMinuteTrip propose de créer en marque grise une application mobile ou de bureau pour assurer la promotion d'un lieu ou région, grâce à des vidéos courtes et de qualité.
Le contenu est créé par des vidéastes ou des blogueurs, selon un format prédéfini : "une vidéo ne doit pas excéder une minute trente, car le message doit être passé en seulement 50 secondes pour avoir de l'impact."
En plus de créer une plateforme, se présentant sous la forme d'une carte interactive, la jeune pousse se charge du référencement naturel et payant des contenus.
Le business model repose sur un abonnement à la charge des acteurs souhaitant valoriser leur territoire, mais aussi sur un autre levier. MyMinuteTrip s'occupe de la prospection commerciale lorsqu'un blogueur effectue un voyage et un tournage.
En pleine phase de commercialisation de sa solution, la jeune pousse poursuit son développement, axé plus particulièrement sur le traitement des données.
"Nous aimerions en savoir plus sur l'impact de la vidéo, quel moment a déclenché une action, analyser les audiences, les performances de la vidéo et mettre en place des stratégies d'amélioration des contenus", confie Johann Prod’homme.
Si nos régions ont du talent, nos start-up aussi et vous l'aurez bien compris, la guerre de la visibilité sera remportée grâce aux données.
Où en est MyMinuteTrip ?
En ce début de juillet 2019, la start-up a validé une levée de fonds de 300 000 euros pour se déployer à l'international, notamment en Nouvelle-Zélande, mais aussi consolider son équipe actuelle.
L'effectif est composé de 10 personnes, dont de nombreux développeurs, le prochain axe de développement sera de perfectionner le traitement de la data.
Avec déjà 150 000 euros de commandes validées, l'objectif est d'enregistrer la souscription de 15 plateformes (ou applications) pour la fin de l'année 2019 et d'atteindre les 50 signatures d'ici trois ans.
Des discussions ont été entamées avec des compagnies aériennes et des aéroports pour assurer la communication des destinations desservies grâce à la vidéo.
L'effectif est composé de 10 personnes, dont de nombreux développeurs, le prochain axe de développement sera de perfectionner le traitement de la data.
Avec déjà 150 000 euros de commandes validées, l'objectif est d'enregistrer la souscription de 15 plateformes (ou applications) pour la fin de l'année 2019 et d'atteindre les 50 signatures d'ici trois ans.
Des discussions ont été entamées avec des compagnies aériennes et des aéroports pour assurer la communication des destinations desservies grâce à la vidéo.