Twitter est à la mode, mais comment l'utiliser avec efficacité lorsque l'on est un professionnel du tourisme ? © biaze - Fotolia.com
Sur les 3 milliards d’internautes mondiaux, 2 milliards sont actifs sur les réseaux sociaux, selon le cabinet Deloitte. Le chiffre dit combien les réseaux sont devenus une part intégrante de la consommation sur internet.
Il s’agit également de la seconde source d’information, derrière l'entourage, lorsque l’on prépare un voyage. Si Facebook est le leader incontesté des réseaux, Twitter est le deuxième avec 2,3 millions de visiteurs actifs mensuels.
Très utilisé via le mobile, Twitter a une majorité d’utilisateurs masculins (61%).
Destiné au partage et à la veille de l’information, Twitter est un média très spécifique.
« De façon schématique, en dessous d'une certaine audience, par exemple en-dessous de 1 000 followers, la visibilité de vos tweets reste très relative. », constate Thomas Chardin, fondateur de Parlons RH, une agence de marketing digital et éditorial.
« Pour être influent et susciter de l'engagement, il faut d'abord un nombre d'abonnés conséquent... et des contacts ciblés.
Les six premiers mois, il faut s’abonner en masse à des internautes partageant vos intérêts, quitte à se désabonner plus tard.
Sur les réseaux, il y a aussi des formes de courtoisie. Lorsque quelqu’un s’abonne à vous, il y a de grandes chances que vous lui retourniez la pareille.
C'est une étape nécessaire, car comment échanger si personne ne nous voit ? »
Il s’agit également de la seconde source d’information, derrière l'entourage, lorsque l’on prépare un voyage. Si Facebook est le leader incontesté des réseaux, Twitter est le deuxième avec 2,3 millions de visiteurs actifs mensuels.
Très utilisé via le mobile, Twitter a une majorité d’utilisateurs masculins (61%).
Destiné au partage et à la veille de l’information, Twitter est un média très spécifique.
« De façon schématique, en dessous d'une certaine audience, par exemple en-dessous de 1 000 followers, la visibilité de vos tweets reste très relative. », constate Thomas Chardin, fondateur de Parlons RH, une agence de marketing digital et éditorial.
« Pour être influent et susciter de l'engagement, il faut d'abord un nombre d'abonnés conséquent... et des contacts ciblés.
Les six premiers mois, il faut s’abonner en masse à des internautes partageant vos intérêts, quitte à se désabonner plus tard.
Sur les réseaux, il y a aussi des formes de courtoisie. Lorsque quelqu’un s’abonne à vous, il y a de grandes chances que vous lui retourniez la pareille.
C'est une étape nécessaire, car comment échanger si personne ne nous voit ? »
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« La première règle des réseaux sociaux est qu’il ne faut investir que dans ceux qui nous sont utile », explique Emilie Ros, qui gère les réseaux de Center Parcs et Pierre et Vacances.
« La seconde est qu’il faut échanger. Cela ne sert à rien de parler tout seul.
Les réseaux sont un canal de modernisation pour redynamiser une image de marque.
Chez Pierre et Vacances, nous avons un réseau conversationnel : notre présence sur Twitter est donc organique.
La répercussion est immédiate. Quand nous réglons un cas client, le retour peut être direct : l'internaute content va se manifester d’une réponse, d’un favori, d’un retweet.
Les gens préviennent même parfois avant d’arriver. A force d’être connecté tout le temps, une véritable proximité s’instaure ! »
Twitter n'est pas un média social destiné à la vente de produits.
« La seconde est qu’il faut échanger. Cela ne sert à rien de parler tout seul.
Les réseaux sont un canal de modernisation pour redynamiser une image de marque.
Chez Pierre et Vacances, nous avons un réseau conversationnel : notre présence sur Twitter est donc organique.
La répercussion est immédiate. Quand nous réglons un cas client, le retour peut être direct : l'internaute content va se manifester d’une réponse, d’un favori, d’un retweet.
Les gens préviennent même parfois avant d’arriver. A force d’être connecté tout le temps, une véritable proximité s’instaure ! »
Twitter n'est pas un média social destiné à la vente de produits.
Repérer les influenceurs
Les stratégies sont toutefois toutes différentes fonction de l’entreprise ou de la structure. Chez Manche Tourisme, la stratégie de community management est très réfléchie.
Le CDT normand a d'ailleurs été récompensés de la palme d’or pour leur travail sur les réseaux sociaux par WeLikeTravel en 2014.
Ophélie Marnier, la community manager, détaille les objectifs du CDT sur Twitter : « Notre stratégie se décompose en plusieurs éléments. La base est d’écrire un ou deux tweets par jour, car il est important, en dehors des retweets et des favoris, de produire du contenu.
Bien sûr, un gros travail est à effectuer sur les hashtag. Il faut utiliser les bons et être en veille sur certains d’eux.
Il est absolument essentiel de repérer et taguer les influenceurs en rapport avec votre marque et/ou vos produits. Ce sont eux qui vous donnerons une légitimité et une large visibilité.
Enfin, la marque se doit de répondre aux questions, trouver des solutions pour ses clients.
Une astuce : ne pas hésiter à s’immiscer dans les conversations » !
Le CDT normand a d'ailleurs été récompensés de la palme d’or pour leur travail sur les réseaux sociaux par WeLikeTravel en 2014.
Ophélie Marnier, la community manager, détaille les objectifs du CDT sur Twitter : « Notre stratégie se décompose en plusieurs éléments. La base est d’écrire un ou deux tweets par jour, car il est important, en dehors des retweets et des favoris, de produire du contenu.
Bien sûr, un gros travail est à effectuer sur les hashtag. Il faut utiliser les bons et être en veille sur certains d’eux.
Il est absolument essentiel de repérer et taguer les influenceurs en rapport avec votre marque et/ou vos produits. Ce sont eux qui vous donnerons une légitimité et une large visibilité.
Enfin, la marque se doit de répondre aux questions, trouver des solutions pour ses clients.
Une astuce : ne pas hésiter à s’immiscer dans les conversations » !
Organiser son temps
Mais comment gérer son temps ?
« Il n’y a aucune recette miracle. Vous devez faire fonction des outils qui vous conviennent et de votre planning », développe Ophélie Marnier.
Pour la veille, elle utilise TweetDeck, un tableau de bord Twitter. Son réducteur de lien préféré est Bitly, car il permet de les personnaliser.
Thomas Chardin, lui, utilise Hootsuite Pro pour centraliser la gestion de ses réseaux sur une seule plateforme : « Cela permet de programmer les tweets ou les retweets par exemple : pour éviter d’être connecté toute la journée.
On peut décider de faire une demi-heure ou une heure de veille twitter par jour, et ensuite étaler la publication sur la journée, voire plusieurs jours ».
Mais pour gérer son temps, les acteurs doivent être formés aux réseaux et aux automatismes.
Travailler sur Twitter ou sur d’autres réseaux nécessite du personnel pour mettre en place une stratégie efficace… et surtout utile.
« Il n’y a aucune recette miracle. Vous devez faire fonction des outils qui vous conviennent et de votre planning », développe Ophélie Marnier.
Pour la veille, elle utilise TweetDeck, un tableau de bord Twitter. Son réducteur de lien préféré est Bitly, car il permet de les personnaliser.
Thomas Chardin, lui, utilise Hootsuite Pro pour centraliser la gestion de ses réseaux sur une seule plateforme : « Cela permet de programmer les tweets ou les retweets par exemple : pour éviter d’être connecté toute la journée.
On peut décider de faire une demi-heure ou une heure de veille twitter par jour, et ensuite étaler la publication sur la journée, voire plusieurs jours ».
Mais pour gérer son temps, les acteurs doivent être formés aux réseaux et aux automatismes.
Travailler sur Twitter ou sur d’autres réseaux nécessite du personnel pour mettre en place une stratégie efficace… et surtout utile.