« Je vous fais la promesse de rester résolument à vos côtés pour tous les chantiers à venir, rappelait jeudi dernier aux professionnels Luc Chatel, encore secrétaire d’Etat à la Consommation et au tourisme, lors de l’inauguration du MAP.
Je suis venu vous porter un message fort : aux yeux du gouvernement, le tourisme est désormais un levier de croissance, un facteur de compétitivité et d’attractivité, une véritable industrie créatrice de valeur et d’emploi… »
Et blablabla… Voilà un message flatteur mais que l’on a de plus en plus de mal à croire. Manifestement, les paroles et les actes du gouvernement s’accordent mal.
Parent pauvre de la consommation, rangé dans un « portefeuille » poussiéreux que Luc Chatel n’ouvrait pour ainsi dire jamais, le tourisme se rapetisse encore un peu plus dans le maroquin multi-cartes d’Hervé Manovelli, nouveau titulaire de la fonction.
On a l’impression, contrairement aux propos lénifiants ci-contre que le tourisme est un véritable bâton m… pour le Gouvernement qui ne sait plus où le caser. Il a fallu plus de 8 mois à Luc Chatel pour accorder une première audience à une instance professionnelle. Le temps de se rendre compte de l’ampleur du chantier… et le revoilà reparti pour de nouveaux horizons !
Mais pourquoi donc la première industrie touristique française n’a-t-elle pas droit à un « vrai » ministre ?
Je suis venu vous porter un message fort : aux yeux du gouvernement, le tourisme est désormais un levier de croissance, un facteur de compétitivité et d’attractivité, une véritable industrie créatrice de valeur et d’emploi… »
Et blablabla… Voilà un message flatteur mais que l’on a de plus en plus de mal à croire. Manifestement, les paroles et les actes du gouvernement s’accordent mal.
Parent pauvre de la consommation, rangé dans un « portefeuille » poussiéreux que Luc Chatel n’ouvrait pour ainsi dire jamais, le tourisme se rapetisse encore un peu plus dans le maroquin multi-cartes d’Hervé Manovelli, nouveau titulaire de la fonction.
On a l’impression, contrairement aux propos lénifiants ci-contre que le tourisme est un véritable bâton m… pour le Gouvernement qui ne sait plus où le caser. Il a fallu plus de 8 mois à Luc Chatel pour accorder une première audience à une instance professionnelle. Le temps de se rendre compte de l’ampleur du chantier… et le revoilà reparti pour de nouveaux horizons !
Mais pourquoi donc la première industrie touristique française n’a-t-elle pas droit à un « vrai » ministre ?
La France à la 9e place mondiale pour les recettes par visiteurs
J’ai un début de réponse, que je partage... Probablement parce que les pouvoirs publics se bercent d'illusions et de chiffres abracadabrantesques, administrés chaque année par des ministres dopés à la méthode Coué et aux amphet’ : la France, est la championne du monde du tourisme. 80 millions de touristes !
Fan-tas-ti-que, non ?
Sauf que la réalité est tout autre. Luc Chatel l’a (enfin) reconnu à la veille de son départ,: « Ces statistiques, telle la langue d’Esope, peuvent être la meilleure comme la pire des choses (…) Car la réalité est plus nuancée et moins rose qu’il n’y paraît… »
Tu m’étonnes !
« La France se positionne seulement à la neuvième place mondiale pour les recettes par visiteurs et, selon une étude toute récente du World Economic Forum, elle se place en dixième position pour la compétitivité touristique », reconnaît-il, enfin lucide.
La même étude révèle que la France est même la dernière de la classe pour « la perception des enjeux touristiques (…) et enregistre encore un certain nombre de points noirs, aussi bien du point de vue de ses actifs – le manque d’hôtels de grande dimension est un exemple flagrant - que de la perception des touristes étrangers, notamment en matière de qualité d’accueil.»
Dommage que cet aveu arrive en fin et non en début de mandature. Et oui, vous avez compris : va falloir recommencer à re expliquer tout cela. Sauf que les choses pourraient devenir plus ardues encore, avec un secrétaire d’Etat sous la coupe de Christine Lagarde, ci devant ministre de l'Economie et qui, comme chacun sait, ne rêve que de « bouffer » de l’agent de voyages…
Allez, on souhaite la bienvenue à Hervé Novelli, on croise les doigts et on y croit !