Quand on passe la porte du Prince de Galles, on est aspiré dans un autre monde. Celui du Paris des Années Folles. Avec un twist très XXIe siècle . ©DR
Après un début de soirée au théâtre en amoureux, direction le Prince de Galles et son Patio pour le dîner et la nuit. Avec un peu de chance, j'arriverai même à convaincre Jules de m'accompagner à la suite bien-être, le lendemain matin.
Au programme : dîner, nuit au Prince de Galles avant une matinée en amoureux dans la Suite bien-être by Olivier Lecocq
Côté hôtel : Quand on passe la porte du Prince de Galles, on est aspiré dans un autre monde. Celui du Paris des Années Folles.
Avec un twist très XXIe siècle, à la faveur de sa rénovation, l'établissement a conservé ses mosaïques et ses fers forgés d'origine ; fil conducteur de la nouvelle déco jusque dans les chambres ou la suite spa. Les matériaux sont nobles - palissandre, marbre noir, cristal, verre poli... - sans jamais être bling-bling. Ici, on a joué la carte chic discret.
Le long des couloirs, on retrouve des photos des Belles des années 1920-1930. Des pièces chinées sont "oubliées" de ça de là, comme autant de souvenirs ramenés de voyages, que l'on aurait disposé chez soi.
On est ici plus dans une luxueuse demeure que dans un 5 étoiles
Dans la chambre : même élégance discrète dans des tons de vert amande.
Je me laisse tomber sur l'immense lit moelleux de Starwood hotels & resorts. Mais c'est surtout les mosaïques de la salle de bain qui me font fondre. J'ai l'impression de plonger dans une piscine en passant sous la douche (italienne, bien sûr).
Au programme : dîner, nuit au Prince de Galles avant une matinée en amoureux dans la Suite bien-être by Olivier Lecocq
Côté hôtel : Quand on passe la porte du Prince de Galles, on est aspiré dans un autre monde. Celui du Paris des Années Folles.
Avec un twist très XXIe siècle, à la faveur de sa rénovation, l'établissement a conservé ses mosaïques et ses fers forgés d'origine ; fil conducteur de la nouvelle déco jusque dans les chambres ou la suite spa. Les matériaux sont nobles - palissandre, marbre noir, cristal, verre poli... - sans jamais être bling-bling. Ici, on a joué la carte chic discret.
Le long des couloirs, on retrouve des photos des Belles des années 1920-1930. Des pièces chinées sont "oubliées" de ça de là, comme autant de souvenirs ramenés de voyages, que l'on aurait disposé chez soi.
On est ici plus dans une luxueuse demeure que dans un 5 étoiles
Dans la chambre : même élégance discrète dans des tons de vert amande.
Je me laisse tomber sur l'immense lit moelleux de Starwood hotels & resorts. Mais c'est surtout les mosaïques de la salle de bain qui me font fondre. J'ai l'impression de plonger dans une piscine en passant sous la douche (italienne, bien sûr).
Le Patio a également retrouvé son âme Art déco. ©DR
Impossible de résister à la table et aux chaises disposées sur notre balcon le temps d'un verre. D'autant que, surplombant le patio, on peut admirer la mosaïque d'origine de la façade intérieure.
Au loin, la tour Eiffel. La nuit venue, elle scintille. Rappel qu'on est en 2013 !
Côté restauration : le Patio est une oasis dans la touffeur de l'été parisien. Sans parler du voyage dans le temps qui se poursuit, on s'attendrait à croiser Coco Chanel, les Fitzgerald, Hemingway et leurs comparses de la "génération perdue".
Stéphanie Le Quellec y propose une cuisine fraîche, estivale aux accents méditerranéens. La carte des vins est simple, efficace.
Avec une belle fourchette de prix. On a opté pour des calamars à la plancha joliment disposés et fondant dans la bouche. Impossible de résister au dessert. Tant tout est délicieux même si nous ne dînons pas à la Scène, la table gastronomique de la Chef.
Dans la suite bien-être : ce n'est autre qu'un spa individuel pensé comme un boudoir. Je regarde la table de soin, lovée au cœur de grande tentures grèges, en me demandant : "où sont donc hammam et douche promis ?" Caché derrière les rideaux !
Quand il a su que le lieu nous était entièrement réservé, Jules m'a rejointe pour un hammam. Pendant 20 min, on se détend, discute, s'alanguit.
Olivier Lecoq - et oui, c'est le maître des lieux qui s'occupe de moi - vient discrètement sonner l'approche du soin. Pendant que mon ami s'attarde dans l'immense douche, je m'installe sur la table, pour ne pas dire le lit, tellement elle est large. Je ne me glisse pas sous des serviettes mais dans des draps. Et en cas de frisson, une couette est même là.
Olivier démarre le modelage, un soin signature de 1h30 qui mélange plusieurs techniques : shiatsu, étirements thaï, suédois, etc. Etant là pour travailler je veux analyser les divers mouvements. Je renonce vite.
Olivier a un touché exceptionnel ; le massage est généreux, enveloppant. Je penserai à la technique plus tard ! Là, je m'abandonne à une détente que rien ne peut perturber.
L'huile maison est suffisamment discrète et j'y retrouve de lointaines pointes d'amande que j'affectionne. Avant d'entrer dans le spa, j'ai signalé mes petits bobos et autres allergies. Sur les zones critiques, Olivier relâche la pression, observant mes réactions pour adapter ses gestes.
Une brume parfumée vient délicatement me réveiller. Je remonte la couette jusque sous le nez pendant qu'Olivier m'invite à prendre mon temps. Je reviens doucement à la réalité dans une salle allumée de la simple lueur des bougies. Rien ne presse, la suite m' est réservée pendant 2h30...
Conclusion : je suis totalement séduite. Le Patio est en passe de devenir une de mes adresses fétiches à Paris lorsque je veux me retirer de l'effervescence de la capitale. De plus le soin signature d'Olivier Lecocq est un des meilleurs qui m'ait été donné. Et j'adore l'intimité de cette suite spa pensée comme une continuité de la chambre.
Mon conseil : pour un mini séjour bien-être en couple ; rompre avec la routine ; les amoureux des années folles; les amateurs de luxe discret ; la qualité du spa.
Au loin, la tour Eiffel. La nuit venue, elle scintille. Rappel qu'on est en 2013 !
Côté restauration : le Patio est une oasis dans la touffeur de l'été parisien. Sans parler du voyage dans le temps qui se poursuit, on s'attendrait à croiser Coco Chanel, les Fitzgerald, Hemingway et leurs comparses de la "génération perdue".
Stéphanie Le Quellec y propose une cuisine fraîche, estivale aux accents méditerranéens. La carte des vins est simple, efficace.
Avec une belle fourchette de prix. On a opté pour des calamars à la plancha joliment disposés et fondant dans la bouche. Impossible de résister au dessert. Tant tout est délicieux même si nous ne dînons pas à la Scène, la table gastronomique de la Chef.
Dans la suite bien-être : ce n'est autre qu'un spa individuel pensé comme un boudoir. Je regarde la table de soin, lovée au cœur de grande tentures grèges, en me demandant : "où sont donc hammam et douche promis ?" Caché derrière les rideaux !
Quand il a su que le lieu nous était entièrement réservé, Jules m'a rejointe pour un hammam. Pendant 20 min, on se détend, discute, s'alanguit.
Olivier Lecoq - et oui, c'est le maître des lieux qui s'occupe de moi - vient discrètement sonner l'approche du soin. Pendant que mon ami s'attarde dans l'immense douche, je m'installe sur la table, pour ne pas dire le lit, tellement elle est large. Je ne me glisse pas sous des serviettes mais dans des draps. Et en cas de frisson, une couette est même là.
Olivier démarre le modelage, un soin signature de 1h30 qui mélange plusieurs techniques : shiatsu, étirements thaï, suédois, etc. Etant là pour travailler je veux analyser les divers mouvements. Je renonce vite.
Olivier a un touché exceptionnel ; le massage est généreux, enveloppant. Je penserai à la technique plus tard ! Là, je m'abandonne à une détente que rien ne peut perturber.
L'huile maison est suffisamment discrète et j'y retrouve de lointaines pointes d'amande que j'affectionne. Avant d'entrer dans le spa, j'ai signalé mes petits bobos et autres allergies. Sur les zones critiques, Olivier relâche la pression, observant mes réactions pour adapter ses gestes.
Une brume parfumée vient délicatement me réveiller. Je remonte la couette jusque sous le nez pendant qu'Olivier m'invite à prendre mon temps. Je reviens doucement à la réalité dans une salle allumée de la simple lueur des bougies. Rien ne presse, la suite m' est réservée pendant 2h30...
Conclusion : je suis totalement séduite. Le Patio est en passe de devenir une de mes adresses fétiches à Paris lorsque je veux me retirer de l'effervescence de la capitale. De plus le soin signature d'Olivier Lecocq est un des meilleurs qui m'ait été donné. Et j'adore l'intimité de cette suite spa pensée comme une continuité de la chambre.
Mon conseil : pour un mini séjour bien-être en couple ; rompre avec la routine ; les amoureux des années folles; les amateurs de luxe discret ; la qualité du spa.
- la décoration - le côté intimiste de l'hôtel et de son spa - le Patio est une vraie oasis |
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- la bande musicale pas en adéquation avec l'âme de l'hôtel - la lumière trop vive quand on sort de la suite bien-être - le massage signature est addictif - le spa est réservé au client de l'hôtel... pour l'instant |