TourMaG.com - Vous intervenez comme consultante Spa, essentiellement sur le marché français. Quelles sont les tendances en devenir dans cet univers ?
Elodie Dennene Crocillac : "Le bien-être, le massage... Tout le monde aujourd'hui en a envie et c'est ce que l'on vient chercher en premier. En France, nous en sommes seulement au début de cette mode.
La tendance prometteuse, pour laquelle nous étions d'ailleurs en avance à son démarrage (avec le thermalisme et la thalassothérapie, ndlr), c'est toute la partie médispa.
Simplement, la législation a coupé en plein vol son développement.
Ceci ne veut pas dire que le médispa ne se développe pas. Mais il faut trouver des voies différentes.
Par exemple, la législation française oblige à avoir deux entrées différentes pour un même établissement, entre la partie purement spa (avec hammam, massages, jacuzzi, etc.) et la partie plus médicale, où l'on va pouvoir faire des injections de botox par exemple ou de la chirurgie esthétique.
Il y a beaucoup de points techniques à revoir."
Elodie Dennene Crocillac : "Le bien-être, le massage... Tout le monde aujourd'hui en a envie et c'est ce que l'on vient chercher en premier. En France, nous en sommes seulement au début de cette mode.
La tendance prometteuse, pour laquelle nous étions d'ailleurs en avance à son démarrage (avec le thermalisme et la thalassothérapie, ndlr), c'est toute la partie médispa.
Simplement, la législation a coupé en plein vol son développement.
Ceci ne veut pas dire que le médispa ne se développe pas. Mais il faut trouver des voies différentes.
Par exemple, la législation française oblige à avoir deux entrées différentes pour un même établissement, entre la partie purement spa (avec hammam, massages, jacuzzi, etc.) et la partie plus médicale, où l'on va pouvoir faire des injections de botox par exemple ou de la chirurgie esthétique.
Il y a beaucoup de points techniques à revoir."
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TourMaG.com - Le médispa correspond-il vraiment à une demande de la clientèle française, au-delà bien sûr du thermalisme et de la thalasso, auxquels elle est traditionnellement habituée ?
Elodie Dennene Crocillac : "Il y un réel intérêt, mais comme la pratique est encore peu démocratisée en France, cela reste un peu particulier.
Dès 25/30 ans, les femmes se posent la question du botox, du micro-peeling. Elles se rendent chez des spécialistes, mais n'associent pas encore ces actes à leur espace de spa et de bien-être.
Même si certains établissements (non médicaux, ndlr) le proposent, ils s'adressent surtout à une clientèle étrangère. De plus, ce sont souvent de grosses structures et des 5 étoiles.
Pour la clientèle étrangère, c'est tout à fait normal de faire son massage, son injection d'acide hyaluronique, voir son peeling dans un même lieu.
La clientèle française doit être rassurée, d'autant qu'elle a un rapport avec le médical - du fait de notre système de santé - particulier.
Un Français ne va pas offrir à une amie une invitation cadeau bien-être pour un botox ou un peeling. Alors qu'un massage va faire plaisir !"
TourMaG.com : Y a-t-il d'autres particularités françaises sur les tendances qu'on a vues émerger ces dernières années ?
Elodie Dennene Crocillac : "Le bien manger, le bien vivre. Toute la tendance bio avec un positionnement haut de gamme n'a pas pris.
Même s'il y a un intérêt pour une meilleure alimentation, le cheminement ne s'est pas vraiment fait en matière de cosmétiques.
Les clientes ne sont pas prêtes à faire les concessions que demandent ces produits.
Elles ne sont pas prêtent à dire "d'accord l'odeur de cette crème n'est pas terrible, mais elle est naturelle et donc ça me va".
Nous ne sommes pas encore passés au-delà du marketing non plus, en terme de packaging.
Les cosmétiques doivent toujours sentir bon et être présentés dans un packaging luxueux, beau. Sans parler des textures.
Là encore, la tendance devrait donc se développer en même temps que les produits se perfectionnent et que les mentalités évoluent."
Elodie Dennene Crocillac : "Il y un réel intérêt, mais comme la pratique est encore peu démocratisée en France, cela reste un peu particulier.
Dès 25/30 ans, les femmes se posent la question du botox, du micro-peeling. Elles se rendent chez des spécialistes, mais n'associent pas encore ces actes à leur espace de spa et de bien-être.
Même si certains établissements (non médicaux, ndlr) le proposent, ils s'adressent surtout à une clientèle étrangère. De plus, ce sont souvent de grosses structures et des 5 étoiles.
Pour la clientèle étrangère, c'est tout à fait normal de faire son massage, son injection d'acide hyaluronique, voir son peeling dans un même lieu.
La clientèle française doit être rassurée, d'autant qu'elle a un rapport avec le médical - du fait de notre système de santé - particulier.
Un Français ne va pas offrir à une amie une invitation cadeau bien-être pour un botox ou un peeling. Alors qu'un massage va faire plaisir !"
TourMaG.com : Y a-t-il d'autres particularités françaises sur les tendances qu'on a vues émerger ces dernières années ?
Elodie Dennene Crocillac : "Le bien manger, le bien vivre. Toute la tendance bio avec un positionnement haut de gamme n'a pas pris.
Même s'il y a un intérêt pour une meilleure alimentation, le cheminement ne s'est pas vraiment fait en matière de cosmétiques.
Les clientes ne sont pas prêtes à faire les concessions que demandent ces produits.
Elles ne sont pas prêtent à dire "d'accord l'odeur de cette crème n'est pas terrible, mais elle est naturelle et donc ça me va".
Nous ne sommes pas encore passés au-delà du marketing non plus, en terme de packaging.
Les cosmétiques doivent toujours sentir bon et être présentés dans un packaging luxueux, beau. Sans parler des textures.
Là encore, la tendance devrait donc se développer en même temps que les produits se perfectionnent et que les mentalités évoluent."