Thalassothérapie : a France avec une cinquantaine d’établissements de grande qualité a une position de leader - Depositphotos.com Auteur Goodluz
Une clientèle de plus en plus jeune
Les mauvais points ne doivent pas nous faire oublier que la thalassothérapie dont le premier centre a ouvert à Quiberon en 1964, a des bons points. D’abord, la France avec une cinquantaine d’établissements de grande qualité a une position de leader.
Mieux, de nombreux établissements ont entamé des travaux de rénovation particulièrement spectaculaires, comme les Thermes de Saint-Malo par exemple qui fêtent leur soixantième anniversaire ou le Roz-Marine-Resort à Perros-Guirec.
Lire aussi : Futuroscopie : le thermalisme à l'heure du renouveau 🔑
Ils rendent donc notre pays compétitif, notamment vis-à-vis de la clientèle internationale. Mais, la bonne nouvelle vient aussi d’un constat très largement partagé par les opérateurs, selon lequel la thalassothérapie attire de plus en plus une clientèle jeune, sur des séjours plus courts et plus informels.
De quoi rajeunir son image par rapport au thermalisme qui, lui, reste encore victime d’une image vieillissante. De quoi compléter la clientèle de curistes par une clientèle de vacanciers qui cherchant à passer un bon moment, dans un cadre agréable en se faisant du bien.
Les mauvais points ne doivent pas nous faire oublier que la thalassothérapie dont le premier centre a ouvert à Quiberon en 1964, a des bons points. D’abord, la France avec une cinquantaine d’établissements de grande qualité a une position de leader.
Mieux, de nombreux établissements ont entamé des travaux de rénovation particulièrement spectaculaires, comme les Thermes de Saint-Malo par exemple qui fêtent leur soixantième anniversaire ou le Roz-Marine-Resort à Perros-Guirec.
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Ils rendent donc notre pays compétitif, notamment vis-à-vis de la clientèle internationale. Mais, la bonne nouvelle vient aussi d’un constat très largement partagé par les opérateurs, selon lequel la thalassothérapie attire de plus en plus une clientèle jeune, sur des séjours plus courts et plus informels.
De quoi rajeunir son image par rapport au thermalisme qui, lui, reste encore victime d’une image vieillissante. De quoi compléter la clientèle de curistes par une clientèle de vacanciers qui cherchant à passer un bon moment, dans un cadre agréable en se faisant du bien.
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Une clientèle plus féminine, mais cela change…
Autre remarque concernant la clientèle : celle-ci est plus féminine que masculine. Ce qui n’a rien de surprenant. Pour les femmes, la mer agit comme un anti dépresseur très puissant car elle répond à une envie et un besoin impérieux de se faire chouchouter.
Les jeunes femmes (18-35 ans) surtout partagent très largement la perception de la mer comme remède à leur anxiété. Les jeunes mères y trouvent un temps pour elles qui apaise leur stress et les allège de leur charge physique et mentale. Quant aux quinquas qui commencent à éprouver quelques petits bobos notamment articulaires, elles raffolent de ces moments privilégiés où l’on s’occupe d’elles.
Cependant, les hommes ont eux aussi goûté aux bienfaits des séjours de bien-être et ne sont pas que des adeptes de « hardcore ».
Lire aussi : FUTUROSCOPIE - La mer, un territoire et un imaginaire en péril 🔑
Les pères actifs surtout en redemandent ! Les Parisiens encore plus que les autres se disent attirés par l’environnement et l’offre de thalassothérapie. Quant aux retraités qui en ont les moyens, ils sont de plus en plus nombreux à se laisser tenter !
Les jeunes femmes (18-35 ans) surtout partagent très largement la perception de la mer comme remède à leur anxiété. Les jeunes mères y trouvent un temps pour elles qui apaise leur stress et les allège de leur charge physique et mentale. Quant aux quinquas qui commencent à éprouver quelques petits bobos notamment articulaires, elles raffolent de ces moments privilégiés où l’on s’occupe d’elles.
Cependant, les hommes ont eux aussi goûté aux bienfaits des séjours de bien-être et ne sont pas que des adeptes de « hardcore ».
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Les pères actifs surtout en redemandent ! Les Parisiens encore plus que les autres se disent attirés par l’environnement et l’offre de thalassothérapie. Quant aux retraités qui en ont les moyens, ils sont de plus en plus nombreux à se laisser tenter !
Les pouvoirs inépuisables de la mer
Car, autre certitude, bien que la mer soit en pleine mutation sur le plan des représentations et souffre déjà d’une baisse de crédibilité liée à la pollution, en particulier par les plastiques et autres rejets terrestres, elle reste une destination privilégiée par plus de 50% des Français.
Selon une étude qualitative de Sociovision (Rapport Sociovision. Ifop. 2022 ndlr) publiée en avril 2022, 65% de nos compatriotes déclarent ne pas pouvoir se passer d’aller à la mer au moins une fois par an !
Ils sont même 73% à déclarer souhaiter vouloir vivre au bord de la mer. Et si l’on prend en compte le détail de l’étude, on découvre que, malgré des risques de basculement, les interviewés associent beaucoup de positif à la mer. Non seulement en termes de bienfaits physiques mais également en termes de bienfaits mentaux comme l’évasion et la reconnexion aux paradis perdus de l’enfance.
Rappelons que les enfants classent la mer en tête de leurs destinations favorites dans toutes les enquêtes. Mais, dès qu’il s’agit de pollution, les Français ne sont plus que 16% à la considérer comme un territoire sain !
Quant à la saison privilégiée pour fréquenter les bords de mer, elle reste l’été avec 77% de suffrages contre 23% en hiver et 52% au printemps. Des scores laissant espérer que la dessaisonalisation est possible.
Selon une étude qualitative de Sociovision (Rapport Sociovision. Ifop. 2022 ndlr) publiée en avril 2022, 65% de nos compatriotes déclarent ne pas pouvoir se passer d’aller à la mer au moins une fois par an !
Ils sont même 73% à déclarer souhaiter vouloir vivre au bord de la mer. Et si l’on prend en compte le détail de l’étude, on découvre que, malgré des risques de basculement, les interviewés associent beaucoup de positif à la mer. Non seulement en termes de bienfaits physiques mais également en termes de bienfaits mentaux comme l’évasion et la reconnexion aux paradis perdus de l’enfance.
Rappelons que les enfants classent la mer en tête de leurs destinations favorites dans toutes les enquêtes. Mais, dès qu’il s’agit de pollution, les Français ne sont plus que 16% à la considérer comme un territoire sain !
Quant à la saison privilégiée pour fréquenter les bords de mer, elle reste l’été avec 77% de suffrages contre 23% en hiver et 52% au printemps. Des scores laissant espérer que la dessaisonalisation est possible.
Mer et santé : une association moins évidente que prévue
Pour en revenir au facteur santé et aux bienfaits de la mer sur ce nous avons de plus précieux, notons que la montagne ou la forêt sont perçues comme plus positives que la mer.
Néanmoins, si l’on prend le sujet en détail : 87% des Français reconnaissent que le simple fait de regarder la mer a des pouvoirs apaisants ! Un très beau score qui confirme, si besoin en était, que le paysage et le soin que l’on apporte à sa mise en valeur, jouent un rôle capital dans le choix d’un établissement.
Ils sont également 61% à considérer que l’eau de mer a un effet sur le stress et l’anxiété, tandis que 49% évoquent des effets positifs sur les douleurs articulaires et 23% sur le sommeil.
Néanmoins, si l’on prend le sujet en détail : 87% des Français reconnaissent que le simple fait de regarder la mer a des pouvoirs apaisants ! Un très beau score qui confirme, si besoin en était, que le paysage et le soin que l’on apporte à sa mise en valeur, jouent un rôle capital dans le choix d’un établissement.
Ils sont également 61% à considérer que l’eau de mer a un effet sur le stress et l’anxiété, tandis que 49% évoquent des effets positifs sur les douleurs articulaires et 23% sur le sommeil.
Quels sont les éléments associés à la mer ?
Se faire plaisir : 50%
Se faire du bien : 45%
S’évader du quotidien : 40%
Partager des moments conviviaux : 34%
Se connecter à la nature : 29%
Se reconnecter à son enfance : 24%
Faire de l’exercice : 17%
Se faire du bien : 45%
S’évader du quotidien : 40%
Partager des moments conviviaux : 34%
Se connecter à la nature : 29%
Se reconnecter à son enfance : 24%
Faire de l’exercice : 17%
Faire de la thalasso ? Mais oui bien sûr !
En ce qui concerne plus spécifiquement la thalassothérapie, notons qu’un petit tiers des Français a déjà fait de la thalassothérapie et que 9% en font régulièrement. Mieux, trois Français sur quatre se disent attirés par ce type d’offre. Notamment des jeunes (on insiste).
Sauf que le terme reste flou pour une partie de la population qui ne l’associe pas spécialement à la mer ! Un travail de clarification s’impose donc pour valoriser une offre qui ne peut que dynamiser le tourisme français et le rendre compétitif par rapport à un marché international qui ne demande qu’à s’imposer.
Ainsi, la Tunisie par exemple s’était déplacée aux Thermalies et proposait une soixantaine de centres, de plus en plus contrôlés par le ministère de la santé, bien répartis le long de la Méditerranée, généralement connectés à des hôtels très haut de gamme dont les tarifs évidemment sont inférieurs aux tarifs français !
Sauf que le terme reste flou pour une partie de la population qui ne l’associe pas spécialement à la mer ! Un travail de clarification s’impose donc pour valoriser une offre qui ne peut que dynamiser le tourisme français et le rendre compétitif par rapport à un marché international qui ne demande qu’à s’imposer.
Ainsi, la Tunisie par exemple s’était déplacée aux Thermalies et proposait une soixantaine de centres, de plus en plus contrôlés par le ministère de la santé, bien répartis le long de la Méditerranée, généralement connectés à des hôtels très haut de gamme dont les tarifs évidemment sont inférieurs aux tarifs français !
L’économie de la thalasso en quelques chiffres :
50 centres de thalasso en France,
Environ 500 000 curistes par an,
Au moins 6000 salariés directs,
Emplois indirects : producteurs pour la restauration et les soins de thalasso (huiles…), la blanchisserie, la manutention….
CA direct estimé annuel 450 Millions d’euros.
La norme Afnor : Il s’agit de la norme XP X50-844 qui définit le concept de thalassothérapie auprès de l'Afnor. Elle implique « l'utilisation combinée des bienfaits du milieu marin, qui comprend le climat marin, l'eau de mer, les boues marines, les algues, les sables et autres substances extraites de la mer. »
Environ 500 000 curistes par an,
Au moins 6000 salariés directs,
Emplois indirects : producteurs pour la restauration et les soins de thalasso (huiles…), la blanchisserie, la manutention….
CA direct estimé annuel 450 Millions d’euros.
La norme Afnor : Il s’agit de la norme XP X50-844 qui définit le concept de thalassothérapie auprès de l'Afnor. Elle implique « l'utilisation combinée des bienfaits du milieu marin, qui comprend le climat marin, l'eau de mer, les boues marines, les algues, les sables et autres substances extraites de la mer. »
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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