OnTours est le tour-opérateur culturel français - Crédit photo : OnTours
Le Hellfest a fermé ses portes il y a 10 jours et les hordes de métaleux ont échangé leurs tee-shirts sombres, contre leurs habits de tous les jours. Du côté du tour-opérateur Ontours, la petite équipe s'affaire pour préparer les prochains rendez-vous de l'été.
Des champs perdus en pleine campagne bretonne pour les Vieilles Charrues, aux rives du Danube pour le Sziget Festival en Hongrie, chaque année plus de 6 000 amoureux de musique voyagent grâce à l'équipe de Mikaël Morel-Jean, le fondateur du TO.
L'histoire démarre réellement en 2002 "après un stage aux Eurockéennes de Belfort. La direction du festival m'avait demandé de monter des packages au départ des grandes villes de France, j'ai réalisé cette mission avec un tour-opérateur, qui m'a embauché l'année suivante."
Après quelques années d'expérience, Mikaël prend son baluchon et part fonder sa propre entreprise en 2009. "Le concept étant de rendre accessible la culture à tous. Pour arriver à cet objectif, nous concevons des packages si possible pratiques, économiques et écologiques pour un grand événement" explique le PDG.
En 9 ans, la société s'est bien développée. Dorénavant, elle couvre de dizaines d'événements partout en Europe et au Maroc permettant d'atteindre "un chiffre d'affaires équivalent à 1,5 million d'euros, pour une équipe composée de 3 employés."
Des champs perdus en pleine campagne bretonne pour les Vieilles Charrues, aux rives du Danube pour le Sziget Festival en Hongrie, chaque année plus de 6 000 amoureux de musique voyagent grâce à l'équipe de Mikaël Morel-Jean, le fondateur du TO.
L'histoire démarre réellement en 2002 "après un stage aux Eurockéennes de Belfort. La direction du festival m'avait demandé de monter des packages au départ des grandes villes de France, j'ai réalisé cette mission avec un tour-opérateur, qui m'a embauché l'année suivante."
Après quelques années d'expérience, Mikaël prend son baluchon et part fonder sa propre entreprise en 2009. "Le concept étant de rendre accessible la culture à tous. Pour arriver à cet objectif, nous concevons des packages si possible pratiques, économiques et écologiques pour un grand événement" explique le PDG.
En 9 ans, la société s'est bien développée. Dorénavant, elle couvre de dizaines d'événements partout en Europe et au Maroc permettant d'atteindre "un chiffre d'affaires équivalent à 1,5 million d'euros, pour une équipe composée de 3 employés."
Où en est Ontours ?
Et comme tous les tour-opérateurs à travers le monde "nous prenons en charge la personne dès qu'elle sort de chez elle, car l'expérience débute à ce moment et nous l'accompagnons jusqu'à son retour."
La particularité étant que la destination n'est pas l'argument de vente, mais c'est plutôt l'événement. Alors que les festivals fleurissent sur l'ensemble du territoire français et même dans les villages les plus reculés d'Europe, Ontours se spécialise.
"Dans un contexte économique tendu pour l'industrie musicale, où les artistes enchaînent les dates de tournée, nous devons nous démarquer. Ainsi, nous démultiplions les événements, et notamment ceux difficiles d'accès ou ayant une programmation particulière."
De la fête des vignobles pour quelques dizaines d'euros, à un concert VIP d'Eric Clapton à Londres pour plus de mille euros, en passant par les week-ends sportifs pour les amoureux du football espagnol, les packages se multiplient.
Pour le moment la distribution reste à 80 % en direct "nous faisons partie du Cediv, mais pour être vendu en agences, nous sommes jugés comme trop petit." Les derniers exemples en date sont ceux de Selectour ou Tourcom qui n'ont pas daigné recevoir l'entrepreneur, car ces réseaux en ont déduit que les produits n'étaient pas intéressants pour leurs clients.
Dans un secteur qui peine à attirer les jeunes populations en agences, et qui essaie de capter les millennials sur leurs plateformes, il est dommageable de ne pas se pencher sur une niche qui draine de plus en plus de monde.
La particularité étant que la destination n'est pas l'argument de vente, mais c'est plutôt l'événement. Alors que les festivals fleurissent sur l'ensemble du territoire français et même dans les villages les plus reculés d'Europe, Ontours se spécialise.
"Dans un contexte économique tendu pour l'industrie musicale, où les artistes enchaînent les dates de tournée, nous devons nous démarquer. Ainsi, nous démultiplions les événements, et notamment ceux difficiles d'accès ou ayant une programmation particulière."
De la fête des vignobles pour quelques dizaines d'euros, à un concert VIP d'Eric Clapton à Londres pour plus de mille euros, en passant par les week-ends sportifs pour les amoureux du football espagnol, les packages se multiplient.
Pour le moment la distribution reste à 80 % en direct "nous faisons partie du Cediv, mais pour être vendu en agences, nous sommes jugés comme trop petit." Les derniers exemples en date sont ceux de Selectour ou Tourcom qui n'ont pas daigné recevoir l'entrepreneur, car ces réseaux en ont déduit que les produits n'étaient pas intéressants pour leurs clients.
Dans un secteur qui peine à attirer les jeunes populations en agences, et qui essaie de capter les millennials sur leurs plateformes, il est dommageable de ne pas se pencher sur une niche qui draine de plus en plus de monde.
Agences de voyages et les CE comme principaux objectifs
Mikaël Morel-Jean vise une croissance de 10% du chiffre d'affaires, et le doubler d'ici 3 ans - Crédit photo : OnTours
Et la singularité d'Ontours permet de faire du business, d'ailleurs l'entreprise souhaite se développer et voit plus loin.
Elle a commencé par s'exporter loin de son Jura natal. En effet, depuis le début de l'année un bureau a été ouvert à Paris, pour se rapprocher au plus près de la clientèle. Ce n'est pas tout puisque la petite entreprise vient de professionnaliser son activité groupe et Comité d'entreprise (CE), afin de conquérir en 2018 ce marché.
"Le segment représente vraiment un axe de développement très important pour nous. Il y a un véritable intérêt et de grands besoins d'autant que les populations se renouvellent dans les entreprises." Et alors que les CE n'arrivent pas nécessairement à capter ces nouveaux salariés, Ontours est une alternative.
Pour se faire Mikaël conçoit des produits spécialement pour eux, notamment autour du sport, car "la demande y est soutenue" témoigne le responsable. Ontours ambitionne alors de réaliser d'ici trois ans un chiffre d'affaires groupes équivalent à celui réalisé avec les individuels.
Pour autant les projets pour les individuels sont nombreux après le Marrakech du Rire, "nous avons planifié, en partenariat avec un fan-club, de faire visiter la dernière demeure de Johnny Hallyday à Saint-Barth chaque année à ses admirateurs".
Après les groupes, et les individuels, le tour-opérateur culturel souhaite s'attaquer à la distribution et être mieux référencé en 2019. "Pour ce faire, nous allons développer la marque. Nous avons créé une brochure qui sera allègrement distribuée et nous allons démarcher les agences de voyages avec plus de vigueur" planifie Mikaël Morel-Jean.
Elle a commencé par s'exporter loin de son Jura natal. En effet, depuis le début de l'année un bureau a été ouvert à Paris, pour se rapprocher au plus près de la clientèle. Ce n'est pas tout puisque la petite entreprise vient de professionnaliser son activité groupe et Comité d'entreprise (CE), afin de conquérir en 2018 ce marché.
"Le segment représente vraiment un axe de développement très important pour nous. Il y a un véritable intérêt et de grands besoins d'autant que les populations se renouvellent dans les entreprises." Et alors que les CE n'arrivent pas nécessairement à capter ces nouveaux salariés, Ontours est une alternative.
Pour se faire Mikaël conçoit des produits spécialement pour eux, notamment autour du sport, car "la demande y est soutenue" témoigne le responsable. Ontours ambitionne alors de réaliser d'ici trois ans un chiffre d'affaires groupes équivalent à celui réalisé avec les individuels.
Pour autant les projets pour les individuels sont nombreux après le Marrakech du Rire, "nous avons planifié, en partenariat avec un fan-club, de faire visiter la dernière demeure de Johnny Hallyday à Saint-Barth chaque année à ses admirateurs".
Après les groupes, et les individuels, le tour-opérateur culturel souhaite s'attaquer à la distribution et être mieux référencé en 2019. "Pour ce faire, nous allons développer la marque. Nous avons créé une brochure qui sera allègrement distribuée et nous allons démarcher les agences de voyages avec plus de vigueur" planifie Mikaël Morel-Jean.