La navette autonome EasyMile effectuera des trajets à Toulouse - Crédit photo : EasyMile
Nous avons beau avoir un président moderne qui souhaite faire de la France une "start-up nation", il n'en demeure pas moins, que notre pays est toujours plus ou moins à la traîne dans les nouvelles technologies.
Les véhicules autonomes en sont encore un bon exemple.
Alors qu'aux Etats-Unis, Elon Musk a annoncé que dès 2020 les véhicules Tesla pourront être utilisés comme "robotaxis", pour effectuer des courses sans chauffeur, la France a décidé de mener des expérimentations dans des zones peu denses.
Une fois de plus, notre histoire pourrait nous jouer des tours. Face à des artères larges et facilitant la circulation, les villes françaises n'offrent pas des conditions d'expérimentations optimales, avec des centres-villes séculaires.
Pour ne pas perdre de temps, dans une technologie qui pourrait révolutionner le transport dans les années à venir, le gouvernement a décidé de "changer d’échelle" selon Elisabeth Borne, au micro de France Info.
Pour ce faire, "nous allons soutenir 16 expérimentations en situation réelle de véhicules autonomes."
Les véhicules autonomes en sont encore un bon exemple.
Alors qu'aux Etats-Unis, Elon Musk a annoncé que dès 2020 les véhicules Tesla pourront être utilisés comme "robotaxis", pour effectuer des courses sans chauffeur, la France a décidé de mener des expérimentations dans des zones peu denses.
Une fois de plus, notre histoire pourrait nous jouer des tours. Face à des artères larges et facilitant la circulation, les villes françaises n'offrent pas des conditions d'expérimentations optimales, avec des centres-villes séculaires.
Pour ne pas perdre de temps, dans une technologie qui pourrait révolutionner le transport dans les années à venir, le gouvernement a décidé de "changer d’échelle" selon Elisabeth Borne, au micro de France Info.
Pour ce faire, "nous allons soutenir 16 expérimentations en situation réelle de véhicules autonomes."
Où auront lieu les expérimentations et qui sera responsable en cas d'accident ?
Autres articles
-
Jool : la location de Tesla livrées à domicile
-
Montagne : Un député demande le déploiement des trains de nuit !
-
Avoirs : "Jean-Baptiste Djebbari n’a jamais dit que l’Etat ne s’interdit pas de rembourser" selon son cabinet
-
Eenuee : la start-up qui veut réinventer le voyage à bord d'un avion... électrique !
-
Aérien : des ministres des transports européens réclament "un agenda social ambitieux"
Et pour mener ses expérimentations grandeur nature, le gouvernement a choisi des lieux avec une faible densité de circulation (retrouvez la carte des expérimentations ci-dessous).
Ainsi, que ce soit sur des routes à chaussées séparées en Ile-de-France, des parkings ou encore le bois de Boulogne, les navettes rouleront sur des parcours où le danger est plus que limité.
A l'issu de ces expérimentations, ce sont les véhicules autonomes doivent avoir réalisés un million de kilomètres, alors que pour le moment les 80 expériences ont débouché sur 200 000 kilomètres parcourus.
En cas d’accident, qui sera responsable ? La ministre des Transports de répondre : "c’est le responsable de l’expérimentation qui est responsable. Il y a toujours un humain pour superviser les expérimentations.
Il faut que les Français s’habituent à voir ces navettes et ces véhicules autonomes sur nos routes. Il y a forcément un petit peu d’inquiétude au départ. C’est en permettant aux Français de se familiariser avec ces véhicules que l’on va permettre leur développement."
L'enjeu du maillage territorial est majeur pour la France, et les véhicules autonomes peuvent apporter une solution.
Ainsi, que ce soit sur des routes à chaussées séparées en Ile-de-France, des parkings ou encore le bois de Boulogne, les navettes rouleront sur des parcours où le danger est plus que limité.
A l'issu de ces expérimentations, ce sont les véhicules autonomes doivent avoir réalisés un million de kilomètres, alors que pour le moment les 80 expériences ont débouché sur 200 000 kilomètres parcourus.
En cas d’accident, qui sera responsable ? La ministre des Transports de répondre : "c’est le responsable de l’expérimentation qui est responsable. Il y a toujours un humain pour superviser les expérimentations.
Il faut que les Français s’habituent à voir ces navettes et ces véhicules autonomes sur nos routes. Il y a forcément un petit peu d’inquiétude au départ. C’est en permettant aux Français de se familiariser avec ces véhicules que l’on va permettre leur développement."
L'enjeu du maillage territorial est majeur pour la France, et les véhicules autonomes peuvent apporter une solution.