Lorsqu'il débarque à l'aéroport, il est guidé par une hôtesse hologramme qui le dirige rapidement vers les comptoirs d'enregistrement - Capture écran
Nous sommes le 7 octobre 2024*.
Paul, un jeune trentenaire parisien, songe à ses prochaines vacances. Il interroge son assistant personnel virtuel pour avoir quelques idées.
Celui-ci a déjà remarqué que Paul était pâle et fatigué. Il manque de soleil, son dernier séjour sous les tropiques datant de plus de six mois.
Il lui suggère alors d'aller à l'Île Maurice, destination qu'il ne connaît pas encore mais qui lui a été conseillée par de nombreux amis.
Paul hésite avec le Bhoutan ou encore l'Angola et le Botswana, particulièrement à la mode depuis l'été 2023.
Pour le convaincre, son assistant personnel diffuse un léger parfum de brise marine et l'invite à toucher son écran tactile pour sentir couler le sable entre ses doigts.
Paul, un jeune trentenaire parisien, songe à ses prochaines vacances. Il interroge son assistant personnel virtuel pour avoir quelques idées.
Celui-ci a déjà remarqué que Paul était pâle et fatigué. Il manque de soleil, son dernier séjour sous les tropiques datant de plus de six mois.
Il lui suggère alors d'aller à l'Île Maurice, destination qu'il ne connaît pas encore mais qui lui a été conseillée par de nombreux amis.
Paul hésite avec le Bhoutan ou encore l'Angola et le Botswana, particulièrement à la mode depuis l'été 2023.
Pour le convaincre, son assistant personnel diffuse un léger parfum de brise marine et l'invite à toucher son écran tactile pour sentir couler le sable entre ses doigts.
Un aéroport bourré de technologies
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C'est décidé, Paul prend ses billets pour Maurice.
Lorsqu'il débarque à l'aéroport, il est guidé par une hôtesse hologramme qui le dirige rapidement vers les comptoirs d'enregistrement.
Nul besoin de faire la queue, Paul a déjà tous ses documents de voyage sur une étiquette numérique, consultable sans contact (un projet sur lequel travaille déjà British Airways.)
Terminée également l'interminable file d'attente aux contrôles de sécurité, facilitée par la reconnaissance faciale.
Ses bagages, immédiatement scannés au laser moléculaire, évitent les fouilles intempestives des douaniers.
Le terminal de son aéroport est devenu une véritable mini-ville où les passagers aiment flâner pour admirer des œuvres d'art (comme la Clock Tower de Los Angeles).
En avance sur l'heure de son vol, Paul hésite entre une séance de yoga, quelques longueurs dans la piscine sur le toit ou une sieste dans une capsule dédiée.
Il se laisse finalement tenter par du shopping et s'intéresse à une veste en cuir, qu'il admire dans une vitrine.
En touchant l'écran, il peut ainsi caresser la matière de cette veste. Une simple commande verbale lui permet de l'acheter à ses propres mensurations et se la faire livrer chez lui, car un tel vêtement serait inutile à Maurice !
Lorsqu'il débarque à l'aéroport, il est guidé par une hôtesse hologramme qui le dirige rapidement vers les comptoirs d'enregistrement.
Nul besoin de faire la queue, Paul a déjà tous ses documents de voyage sur une étiquette numérique, consultable sans contact (un projet sur lequel travaille déjà British Airways.)
Terminée également l'interminable file d'attente aux contrôles de sécurité, facilitée par la reconnaissance faciale.
Ses bagages, immédiatement scannés au laser moléculaire, évitent les fouilles intempestives des douaniers.
Le terminal de son aéroport est devenu une véritable mini-ville où les passagers aiment flâner pour admirer des œuvres d'art (comme la Clock Tower de Los Angeles).
En avance sur l'heure de son vol, Paul hésite entre une séance de yoga, quelques longueurs dans la piscine sur le toit ou une sieste dans une capsule dédiée.
Il se laisse finalement tenter par du shopping et s'intéresse à une veste en cuir, qu'il admire dans une vitrine.
En touchant l'écran, il peut ainsi caresser la matière de cette veste. Une simple commande verbale lui permet de l'acheter à ses propres mensurations et se la faire livrer chez lui, car un tel vêtement serait inutile à Maurice !
Des hôtels ultra-connectés
Une fois à bord de l'appareil, Paul s'installe dans un siège qui s'adapte parfaitement à sa morphologie de grand gaillard.
Un brouilleur sonore l'isole des bruits extérieurs, sans pour autant lui couper sa connexion internet 5G.
L'hôtel qu'il a réservé sur place est bien entendu ultra-connecté.
Une tablette lui permet de contrôler la lumière, la télévision, la température et de réserver son Spa (un objet qui existe déjà au Peninsula de Hong Kong).
Une douche diffuse des vitamines pour lui donner des forces après ce voyage, et son pyjama intelligent analyse ses besoins nutritionnels avant de lui recommander le diner idéal. Il se repose un instant sur un lit, dont il a choisi la couleur des draps, pour profiter de son oreiller massant.
Après sa sieste, il sort découvrir les environs, sans oublier sa paire de lentilles qui lui font office de guide touristique et de carte. Un traducteur directement intégré l'aide à communiquer avec les habitants.
En longeant la côte, il passe à coté du ponton d'embarquement pour rejoindre un hôtel sous-marin (comme il en existe déjà à Dubaï).
Car en 2024, la terre ferme est un territoire trop connu des voyageurs, qui cherchent désormais le dépaysement dans les abysses de la mer.
Mais pour Paul, il est déjà temps de rentrer chez lui.
Dans son vol de retour, il rêve à son prochain voyage, regarde la courbe de l'horizon et songe à l'immensité de l'espace.
D'ailleurs, il vient de lire un article sur l'ouverture d'un resort sur la Lune.
Ce qui pourrait être une bonne option face aux voyages de Virgin Galactic, complets pour plusieurs mois.
Peut-être devra-t-il se rabattre sur les montgolfières à l'hélium, qui permettent de s'élever à 30 kilomètres au-dessus du sol, à la limite de la stratosphère, pour être au plus près des étoiles.
* récit élaboré à partir du livre blanc publié par Skyscanner, dont les détails sont à retrouver sur le site Skyscanner2024.
Un brouilleur sonore l'isole des bruits extérieurs, sans pour autant lui couper sa connexion internet 5G.
L'hôtel qu'il a réservé sur place est bien entendu ultra-connecté.
Une tablette lui permet de contrôler la lumière, la télévision, la température et de réserver son Spa (un objet qui existe déjà au Peninsula de Hong Kong).
Une douche diffuse des vitamines pour lui donner des forces après ce voyage, et son pyjama intelligent analyse ses besoins nutritionnels avant de lui recommander le diner idéal. Il se repose un instant sur un lit, dont il a choisi la couleur des draps, pour profiter de son oreiller massant.
Après sa sieste, il sort découvrir les environs, sans oublier sa paire de lentilles qui lui font office de guide touristique et de carte. Un traducteur directement intégré l'aide à communiquer avec les habitants.
En longeant la côte, il passe à coté du ponton d'embarquement pour rejoindre un hôtel sous-marin (comme il en existe déjà à Dubaï).
Car en 2024, la terre ferme est un territoire trop connu des voyageurs, qui cherchent désormais le dépaysement dans les abysses de la mer.
Mais pour Paul, il est déjà temps de rentrer chez lui.
Dans son vol de retour, il rêve à son prochain voyage, regarde la courbe de l'horizon et songe à l'immensité de l'espace.
D'ailleurs, il vient de lire un article sur l'ouverture d'un resort sur la Lune.
Ce qui pourrait être une bonne option face aux voyages de Virgin Galactic, complets pour plusieurs mois.
Peut-être devra-t-il se rabattre sur les montgolfières à l'hélium, qui permettent de s'élever à 30 kilomètres au-dessus du sol, à la limite de la stratosphère, pour être au plus près des étoiles.
* récit élaboré à partir du livre blanc publié par Skyscanner, dont les détails sont à retrouver sur le site Skyscanner2024.
Une visite virtuelle de Paris
La société de production Visages Production crée des films de présentation d'une destination en 3D.
Une visite virtuelle avec un casque permet de se promener sur les Quais de Seine et autour de la Tour Eiffel comme si on y était.
Une expérience presque frustrante, tant on a envie de découvrir vraiment ce paysage ensoleillé.
"C'est bien le but" avoue Bertrand Levet, le directeur de production. "C'est un excellent moyen de susciter le désir du voyageur".
Il a déjà signé avec un département français qui devrait dévoiler un film de réalité virtuelle d'ici vendredi 10 octobre.
Il espère séduire d'autres opérateurs du tourisme, qui auront les moyens de dépenser 10 à 20 000 euros pour ce type de support promotionnel du futur.
Une visite virtuelle avec un casque permet de se promener sur les Quais de Seine et autour de la Tour Eiffel comme si on y était.
Une expérience presque frustrante, tant on a envie de découvrir vraiment ce paysage ensoleillé.
"C'est bien le but" avoue Bertrand Levet, le directeur de production. "C'est un excellent moyen de susciter le désir du voyageur".
Il a déjà signé avec un département français qui devrait dévoiler un film de réalité virtuelle d'ici vendredi 10 octobre.
Il espère séduire d'autres opérateurs du tourisme, qui auront les moyens de dépenser 10 à 20 000 euros pour ce type de support promotionnel du futur.