Mariot Voyages investit le Paradis Latin pour fêter son 80e anniversaire

2012 est une année importante pour Mariot Voyages. Elle marque le 80e anniversaire de la création de la société.

Pour l'occasion, Yves Mariot, président du groupe, organise un déjeuner-spectacle vendredi 9 novembre 2012 au Paradis Latin à PAris, à partir de 12h30.

Privatisé, le lieu devrait vibrer toute l'après-midi au rythme des applaudissements des 550 invités. Il s'agit principalement de clients de l'entreprise, précise Yves Mariot. Il ajoute que tous les non-parisiens seront transportés par ses autocars vers la capitale.

Ils fêteront dignement les 80 ans de cette "PME familiale locale", comme aime la décrire son patron.

C'est son grand-père, Germain Gamelin, qui l'a fondée en 1932. Il n'était propriétaire, à l'époque, que d'un seul véhicule.

Avant la guerre, il achète un second autocar qui sera immédiatement réquisitionné pendant le conflit mondial. Les affaires reprennent en 1947 pour l'autocariste qui, à partir de là, va se développer petit à petit.

Si bien qu'à l'heure actuelle Mariot Voyages emploie 270 personnes et dispose d'un parc de 178 véhicules.

Désormais, le groupe est divisé en 3 structures : Mariot Gamelin qui s'occupe du transport de voyageurs, TLV (Transporter la Vie) qui se charge du transport des personnes à mobilité réduite et Voyages Mariot qui gère 5 agences dans le Nord de la France.

Basés à Croix, La Bassée, Lille, Valenciennes et Villeneuve d'Ascq, ces points de ventes distribuent des séjours longs et moyens courriers ainsi que de la billetterie affaires.

Malgré une conjoncture plutôt difficile, Mariot Voyages s'en sort "pas trop mal" en 2012, selon son président. Le chiffre d'affaires de 10 millions d'euros enregistré en 2011 devrait être atteint cette année.

Le groupe parvient à maintenir un bon niveau d'activité, malgré un léger ralentissement constaté autour des élections présidentielles de mai 2012, grâce à sa stratégie qui consiste à privilégier la qualité.

"Nous préférons offrir des services de très bonne qualité plutôt que de chercher à tout prix à faire baisser nos tarifs", explique Yves Mariot.

La petite entreprise connaît donc peu la crise et va essayer de développer de nouveaux partenariats pour la suite. "Ce qui importe surtout, c'est de tenir bon et de continuer à bien nous porter", résume le président de l'entreprise avec beaucoup de modestie.