Doubler son chiffre d’affaires ainsi que son nombre d’utilisateurs en 2020 : cela peut surprendre, mais c’est bien ce qu’affiche Expensya, l’un des leaders sur le marché très disputé des solutions de gestion des déplacements professionnels.
Si le monde du voyage d’affaires reste cloué au sol depuis plus d’un an, l’entreprise française fondée en 2015 annonce sur 2020 un chiffre d’affaires en hausse de 100% et un nombre d’entreprises clientes qui avoisine les 5000, pour plus de 500 000 salariés touchés.
Deux raisons à ce succès : l’adaptation aux nouvelles dépenses des entreprises, et la signature de nouveaux clients hors du secteur du voyage d’affaires pur.
Le tout alors même que l’aérien comme l’hôtellerie enregistrent des pertes d’activités de l’ordre de 90%…
Si le monde du voyage d’affaires reste cloué au sol depuis plus d’un an, l’entreprise française fondée en 2015 annonce sur 2020 un chiffre d’affaires en hausse de 100% et un nombre d’entreprises clientes qui avoisine les 5000, pour plus de 500 000 salariés touchés.
Deux raisons à ce succès : l’adaptation aux nouvelles dépenses des entreprises, et la signature de nouveaux clients hors du secteur du voyage d’affaires pur.
Le tout alors même que l’aérien comme l’hôtellerie enregistrent des pertes d’activités de l’ordre de 90%…
Des trottinettes plutôt que des billets d’avions
« En fait, les entreprises ont arrêté les voyages mais pas les frais, et nous nous sommes parfaitement adaptés.
En sortant du travel pur, en réalité, les notes de frais ont parfois augmenté pour les salariés », explique le co-fondateur d’Expensya, Karim Jouini.
« Nous avons su répondre à la nouvelle donne, aux nouvelles dépenses : forfait télétravail, matériel informatique, forfait mobilité durable, multi-modal… à la place des billets d’avions, des pass navigo et des nuits d’hôtels », ajoute-t-il.
Des remboursements de trottinettes et des réparations de vélo, à la place des vols long-courriers, en somme. « Se déplacer reste central dans l’entreprise, malgré l’effondrement du voyage.
Le nombre d’entreprises en recherche d’une nouvelle gestion de leurs déplacements a grimpé, tout comme les entreprises qui cherchent à repenser leurs politiques de voyages pour l’après-crise », précise Karim Jouini, ajoutant que, pendant la crise, les cabinet de conseil en travel n’ont jamais autant travaillé.
En sortant du travel pur, en réalité, les notes de frais ont parfois augmenté pour les salariés », explique le co-fondateur d’Expensya, Karim Jouini.
« Nous avons su répondre à la nouvelle donne, aux nouvelles dépenses : forfait télétravail, matériel informatique, forfait mobilité durable, multi-modal… à la place des billets d’avions, des pass navigo et des nuits d’hôtels », ajoute-t-il.
Des remboursements de trottinettes et des réparations de vélo, à la place des vols long-courriers, en somme. « Se déplacer reste central dans l’entreprise, malgré l’effondrement du voyage.
Le nombre d’entreprises en recherche d’une nouvelle gestion de leurs déplacements a grimpé, tout comme les entreprises qui cherchent à repenser leurs politiques de voyages pour l’après-crise », précise Karim Jouini, ajoutant que, pendant la crise, les cabinet de conseil en travel n’ont jamais autant travaillé.
Vers un nouveau voyage d’affaires ?
Une crise qui se révélerait donc comme un accélérateur de transformation pour le secteur du voyage d’affaires. Est-ce à dire que le télétravail et la visio-conférence vont tuer le marché ?
« Non, mais ils vont profondément le transformer. Un peu comme les effets de la crise financière de 2008-2009... On a oublié, mais avant cette crise on pouvait aller à 5 chez un client », sourit le fondateur d’Expensya.
Pour lui, le voyage d’affaires deviendra encore plus qualitatif dans le fameux « monde d’après ». A l'instar d'autres chefs d'entreprise de l'éco-système business travel, il estime que les entreprises demanderont à leurs employés de voyager moins souvent, mais mieux.
Avant cette perspective, un rebond du secteur d’ici la fin de l’année 2021 est attendu, pour une reprise totale qui ne devrait pas arriver avant au moins 2 ou 3 ans d'après les prévisions.
« Non, mais ils vont profondément le transformer. Un peu comme les effets de la crise financière de 2008-2009... On a oublié, mais avant cette crise on pouvait aller à 5 chez un client », sourit le fondateur d’Expensya.
Pour lui, le voyage d’affaires deviendra encore plus qualitatif dans le fameux « monde d’après ». A l'instar d'autres chefs d'entreprise de l'éco-système business travel, il estime que les entreprises demanderont à leurs employés de voyager moins souvent, mais mieux.
Avant cette perspective, un rebond du secteur d’ici la fin de l’année 2021 est attendu, pour une reprise totale qui ne devrait pas arriver avant au moins 2 ou 3 ans d'après les prévisions.