Pour peu que François Bayrou réussisse son exercice de corde raide, voilà qui pourrait redonner du baume au coeur des investisseurs et nous mener sans trop de dégâts vers une fin de quart de siècle globalement satisfaisant...- Crédit Pauls Huang, DepositPhotos.com
Le contexte n’est pas des plus rieurs, tant s’en faut.
Les nuages s’amoncellent au niveau international, la crise gronde et les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, nous interrogent.
Mais, plus près de nous, c’est la situation politique et financière qui préoccupe les Français.
La laborieuse formation d’un nouveau Gouvernement, les arbitrages délicats de la future Loi de Finances et la situation budgétaire de notre pays qui creuse son (énorme) déficit, jour après jour, a de quoi faire réfléchir.
Si jusqu’ici tout va bien pour notre industrie, il faudra attendre quelques semaines pour jauger de l’impact de cette situation sur les intentions de départ et les réservations de nos compatriotes.
Car, malgré la sanctuarisation du budget voyage chez les ménages, la thésaurisation et l’épargne n’ont jamais été aussi élevées. Une tendance lourde qui va à l’encontre de la relance de l’économie par la consommation, phénomène tricolore qui, jusqu'ici, avait peu ou prou compensé une industrie en berne et fait le bonheur des professionnels du tourisme.
Les nuages s’amoncellent au niveau international, la crise gronde et les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, nous interrogent.
Mais, plus près de nous, c’est la situation politique et financière qui préoccupe les Français.
La laborieuse formation d’un nouveau Gouvernement, les arbitrages délicats de la future Loi de Finances et la situation budgétaire de notre pays qui creuse son (énorme) déficit, jour après jour, a de quoi faire réfléchir.
Si jusqu’ici tout va bien pour notre industrie, il faudra attendre quelques semaines pour jauger de l’impact de cette situation sur les intentions de départ et les réservations de nos compatriotes.
Car, malgré la sanctuarisation du budget voyage chez les ménages, la thésaurisation et l’épargne n’ont jamais été aussi élevées. Une tendance lourde qui va à l’encontre de la relance de l’économie par la consommation, phénomène tricolore qui, jusqu'ici, avait peu ou prou compensé une industrie en berne et fait le bonheur des professionnels du tourisme.
Des raisons d’espérer...
Malgré ces écueils, il y a des raisons d’espérer.
La menace inflationniste reflue et une lueur d’espoir est allumée au proche et au moyen orient.
La situation inespérée en Syrie et la bonne volonté affichée des nouveaux dirigeants de Damas, complétée par les balbutiements d’un apaisement et de pourparlers éventuels entre Israël et le Hamas, laissent augurer d’un new deal dans cette région.
A condition, bien sûr, que les fruits passent la promesse des fleurs…
L’autre bonne nouvelle nous vient de l’élection triomphale de Trump, désormais doté des pleins pouvoirs et qui pourrait changer la donne du conflit russo-ukrainien.
Désormais convaincus qu’il n’y aura pas de vainqueur dans cette interminable guerre d’usure, les deux pays pourraient convenir d’une paix des braves sous la houlette de l'Oncle Sam.
Une paix que Volodymyr Zelensky appelle désormais de ses vœux quitte à envisager des concessions territoriales (?) au voisin russe. En dehors des marchands d’armes, personne n’a intérêt à la pérennisation d’une situation qui peut déraper à n’importe quel moment.
La menace inflationniste reflue et une lueur d’espoir est allumée au proche et au moyen orient.
La situation inespérée en Syrie et la bonne volonté affichée des nouveaux dirigeants de Damas, complétée par les balbutiements d’un apaisement et de pourparlers éventuels entre Israël et le Hamas, laissent augurer d’un new deal dans cette région.
A condition, bien sûr, que les fruits passent la promesse des fleurs…
L’autre bonne nouvelle nous vient de l’élection triomphale de Trump, désormais doté des pleins pouvoirs et qui pourrait changer la donne du conflit russo-ukrainien.
Désormais convaincus qu’il n’y aura pas de vainqueur dans cette interminable guerre d’usure, les deux pays pourraient convenir d’une paix des braves sous la houlette de l'Oncle Sam.
Une paix que Volodymyr Zelensky appelle désormais de ses vœux quitte à envisager des concessions territoriales (?) au voisin russe. En dehors des marchands d’armes, personne n’a intérêt à la pérennisation d’une situation qui peut déraper à n’importe quel moment.
Un tiers des TPE-PME peinent à s'acquitter de leur dette
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Pour peu que François Bayrou réussisse son exercice de corde raide, voilà qui pourrait redonner du baume au cœur des investisseurs et nous mener sans trop de dégâts vers la fin d’un quart de siècle globalement satisfaisant, si l’on excepte la crise sanitaire de sinistre mémoire.
En effet, près d'un tiers des TPE-PME (dont beaucoup de notre secteur) peinent à s'acquitter de leur dette, selon la CPME, ce qui explique le rééchelonnement accordé une nouvelle fois jusqu’en 2026 pour les plus fragiles.
Un peu plus de 50 milliards d’euros de crédits seulement ont été intégralement remboursés sur les 107 milliards d'euros octroyés depuis 2020, soit moins de la moitié.
Or, 28% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif rencontrent des difficultés accrues pour rembourser leur prêt et 3% ne parviennent plus à le rembourser et déposent le bilan.
Un phénomène qui, paradoxalement, touche moins l’industrie du tourisme si l’on en croit la dernière étude d’Altarès.
Ce feeling est tout à fait personnel mais je vous le partage car comme disait Pierre Dac, "Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir…"
En effet, près d'un tiers des TPE-PME (dont beaucoup de notre secteur) peinent à s'acquitter de leur dette, selon la CPME, ce qui explique le rééchelonnement accordé une nouvelle fois jusqu’en 2026 pour les plus fragiles.
Un peu plus de 50 milliards d’euros de crédits seulement ont été intégralement remboursés sur les 107 milliards d'euros octroyés depuis 2020, soit moins de la moitié.
Or, 28% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif rencontrent des difficultés accrues pour rembourser leur prêt et 3% ne parviennent plus à le rembourser et déposent le bilan.
Un phénomène qui, paradoxalement, touche moins l’industrie du tourisme si l’on en croit la dernière étude d’Altarès.
Ce feeling est tout à fait personnel mais je vous le partage car comme disait Pierre Dac, "Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir…"
L'Editorial de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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