La trajectoire du rétablissement du nombre de passagers après la COVID-19 n’a pas été influencée par le variant Omicron. Les gens veulent voyager. Et lorsqu’on lève les restrictions de voyage, les gens reprennent l’avion - Depositphotos.com Auteur 9parusnikov
L’Association du transport aérien international [(IATA) a fait part de prévision optimistes.
En effet, elle s’attend à ce que le nombre total de voyageurs aériens atteigne 4 milliards en 2024 (en considérant un voyage multi segment comme un seul passager), ce qui dépassera le niveau d’avant la COVID-19 (103 % du total de 2019).
« La trajectoire du rétablissement du nombre de passagers après la COVID-19 n’a pas été influencée par le variant Omicron. Les gens veulent voyager. Et lorsqu’on lève les restrictions de voyage, les gens reprennent l’avion. Nous sommes encore loin de l’état normal des affaires, mais la prévision sur l’évolution du nombre de passagers nous donne de bonnes raisons d’être optimistes », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l'IATA.
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En effet, elle s’attend à ce que le nombre total de voyageurs aériens atteigne 4 milliards en 2024 (en considérant un voyage multi segment comme un seul passager), ce qui dépassera le niveau d’avant la COVID-19 (103 % du total de 2019).
« La trajectoire du rétablissement du nombre de passagers après la COVID-19 n’a pas été influencée par le variant Omicron. Les gens veulent voyager. Et lorsqu’on lève les restrictions de voyage, les gens reprennent l’avion. Nous sommes encore loin de l’état normal des affaires, mais la prévision sur l’évolution du nombre de passagers nous donne de bonnes raisons d’être optimistes », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l'IATA.
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En 2021, le nombre total de voyageurs représentait 47 % du total de 2019. Ce chiffre devrait s’améliorer et passer à 83 % en 2022, 94 % en 2023, 103 % en 2024 et 111 % en 2025.
En 2021, le nombre de passagers internationaux représentait 27 % du total de 2019. Ce chiffre devrait passer à 69 % en 2022, 82 % en 2023, 92 % en 2024 et 101 % en 2025.
"Le scénario de reprise des voyages internationaux à court terme est légèrement meilleur qu’en novembre 2021, en raison de l’assouplissement progressif ou de l’élimination des restrictions de voyage dans plusieurs marchés" précise le communiqué de IATA qui a constaté des améliorations dans les grands marchés de l’Atlantique Nord et de l’intérieur de l’Europe, "renforçant les bases de la reprise".
L’Asie-Pacifique devrait continuer de tirer de l’arrière puisque le plus important marché de la région, la Chine, ne montre pas de signe d’assouplissement des mesures frontalières dans un avenir rapproché.
A lire aussi : Transport aérien : la reprise s'accélère selon IATA
En 2021, le nombre de passagers internationaux représentait 27 % du total de 2019. Ce chiffre devrait passer à 69 % en 2022, 82 % en 2023, 92 % en 2024 et 101 % en 2025.
"Le scénario de reprise des voyages internationaux à court terme est légèrement meilleur qu’en novembre 2021, en raison de l’assouplissement progressif ou de l’élimination des restrictions de voyage dans plusieurs marchés" précise le communiqué de IATA qui a constaté des améliorations dans les grands marchés de l’Atlantique Nord et de l’intérieur de l’Europe, "renforçant les bases de la reprise".
L’Asie-Pacifique devrait continuer de tirer de l’arrière puisque le plus important marché de la région, la Chine, ne montre pas de signe d’assouplissement des mesures frontalières dans un avenir rapproché.
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IATA demande encore la levée des restrictions
En 2021, le nombre de passagers intérieurs représentait 61 % du total de 2019. Ce chiffre devrait atteindre 93 % en 2022, 103 % en 2023, 111 % en 2024 et 118 % en 2025.
Les prévisions concernant l’évolution du nombre de passagers intérieurs sont légèrement plus pessimistes qu’en novembre. Bien que les marchés intérieurs se soient rétablis aux États-Unis et en Russie, cela ne s’est pas produit dans d’autres grands marchés intérieurs comme la Chine, le Canada, le Japon et l’Australie.
L’IATA réitère ses demandes pour libérer toujours davantage les voyages :
- Le retrait de toutes les barrières aux voyages (notamment la quarantaine et les tests) pour les personnes entièrement vaccinées ayant reçu des vaccins approuvés par l’OMS.
- Le dépistage préalable au départ par test antigénique pour permettre les voyages sans quarantaine pour les voyageurs non vaccinés.
- L’accélération du relâchement des restrictions de voyage, reconnaissant que les voyageurs ne représentent pas un risque de dissémination de la COVID-19 plus grand que le risque déjà présent dans la population en général.
Les prévisions concernant l’évolution du nombre de passagers intérieurs sont légèrement plus pessimistes qu’en novembre. Bien que les marchés intérieurs se soient rétablis aux États-Unis et en Russie, cela ne s’est pas produit dans d’autres grands marchés intérieurs comme la Chine, le Canada, le Japon et l’Australie.
L’IATA réitère ses demandes pour libérer toujours davantage les voyages :
- Le retrait de toutes les barrières aux voyages (notamment la quarantaine et les tests) pour les personnes entièrement vaccinées ayant reçu des vaccins approuvés par l’OMS.
- Le dépistage préalable au départ par test antigénique pour permettre les voyages sans quarantaine pour les voyageurs non vaccinés.
- L’accélération du relâchement des restrictions de voyage, reconnaissant que les voyageurs ne représentent pas un risque de dissémination de la COVID-19 plus grand que le risque déjà présent dans la population en général.
Variation de reprise selon les régions
Asie-Pacifique : le lent retrait des restrictions touchant les voyages internationaux et la probabilité de nouvelles restrictions intérieures durant les éclosions de COVID-19 font en sorte que le trafic vers et en provenance d’Asie-Pacifique n’atteindra en 2022 que 68 % du niveau de 2019, soit le plus faible résultat parmi les grandes régions. Le niveau de 2019 devrait être atteint en 2025 (109 %) en raison d’une lente reprise du trafic international dans la région.
Europe : au cours des quelques années qui viennent, le marché intra-Europe devrait avoir la préférence des passagers pour les voyages court-courriers, à mesure que la confiance reviendra. Le nombre total de passagers vers, en provenance et à l’intérieur de l’Europe devrait atteindre en 2022 86 % de ce qu’il était en 2019, avant de se rétablir entièrement en 2024 (105 %).
Amérique du Nord : après une année 2021 marquée par la résilience, le trafic vers, en provenance et à l’intérieur de l’Amérique du Nord demeurera fort en 2022, alors que le marché intérieur des États-Unis retrouve les tendances d’avant la crise et que les voyages internationaux se multiplient. En 2022, le nombre de passagers atteindra 94 % de ce qu’il était en 2019, et le plein rétablissement devrait se produire en 2023 (102 %), avant toutes les autres régions.
Europe : au cours des quelques années qui viennent, le marché intra-Europe devrait avoir la préférence des passagers pour les voyages court-courriers, à mesure que la confiance reviendra. Le nombre total de passagers vers, en provenance et à l’intérieur de l’Europe devrait atteindre en 2022 86 % de ce qu’il était en 2019, avant de se rétablir entièrement en 2024 (105 %).
Amérique du Nord : après une année 2021 marquée par la résilience, le trafic vers, en provenance et à l’intérieur de l’Amérique du Nord demeurera fort en 2022, alors que le marché intérieur des États-Unis retrouve les tendances d’avant la crise et que les voyages internationaux se multiplient. En 2022, le nombre de passagers atteindra 94 % de ce qu’il était en 2019, et le plein rétablissement devrait se produire en 2023 (102 %), avant toutes les autres régions.
Afrique : les perspectives africaines en termes de nombre de voyageurs sont un peu plus faibles à court terme, en raison de la lenteur des progrès en matière de vaccination de la population et de l’impact de la crise sur les pays en développement. Le nombre de passagers vers, en provenance et à l’intérieur de l’Afrique va se rétablir plus graduellement qu’ailleurs, atteignant 76 % du niveau de 2019 en 2022, et surpassant le niveau d’avant la crise seulement en 2025 (101 %).
Moyen-Orient : avec des marchés court-courriers limités, les perspectives de connectivité longcourrier du Moyen-Orient, basées sur ses aéroports pivots, devraient se traduire par une reprise plus lente. Le nombre de passagers vers, en provenance et à l’intérieur du Moyen-Orient devrait atteindre 81 % du niveau de 2019 en 2022, pour passer à 98 % en 2024 et 105 % en 2025.
Amérique latine : le trafic vers, en provenance et à l’intérieur de l’Amérique latine a été relativement résilient durant la pandémie et on prévoit une forte année 2022, ainsi que des restrictions de voyage limitées et des flux de passagers actifs à l’intérieur de la région ainsi que vers et en provenance de l’Amérique du Nord. On prévoit que le nombre de passagers de 2019 sera dépassé en 2023 en Amérique centrale (102 %), puis en 2024 en Amérique du Sud (103 %) et en 2025 dans les Caraïbes (101 %).
Moyen-Orient : avec des marchés court-courriers limités, les perspectives de connectivité longcourrier du Moyen-Orient, basées sur ses aéroports pivots, devraient se traduire par une reprise plus lente. Le nombre de passagers vers, en provenance et à l’intérieur du Moyen-Orient devrait atteindre 81 % du niveau de 2019 en 2022, pour passer à 98 % en 2024 et 105 % en 2025.
Amérique latine : le trafic vers, en provenance et à l’intérieur de l’Amérique latine a été relativement résilient durant la pandémie et on prévoit une forte année 2022, ainsi que des restrictions de voyage limitées et des flux de passagers actifs à l’intérieur de la région ainsi que vers et en provenance de l’Amérique du Nord. On prévoit que le nombre de passagers de 2019 sera dépassé en 2023 en Amérique centrale (102 %), puis en 2024 en Amérique du Sud (103 %) et en 2025 dans les Caraïbes (101 %).