''Je pense que des réseaux puissants, volontaires ou intégrés, organisés de manière à engager peu de frais centraux, accompagnés de tour-opérateurs prudents, ont toujours leur place sur le marché..."
TourMaG.com - “Prêts à tout pour la relance” est un message fort, presque désespéré. Jusqu’où êtes-vous prêts à aller, justement, compte tenu de l’atonie du marché et quel message allez-vous faire passer auprès des adhérents ?
Adriana Minchella : "Mais non, ce n’est pas du tout un message désespéré !
Bien au contraire, c’est une ambition et une volonté que nous exprimons.
Nous sommes persuadés que le marché n’est pas si atone que certains le disent, que les Français sont désireux de voyager et disposés à le faire.
A nous d’être présents sur le chemin de leurs réservations, même et surtout si elles sont tardives. Nos adhérents savent nos atouts de proximité, de compétence, de responsabilité.
Nous voulons seulement leur donner quelques outils et quelques arguments complémentaires pour les aider à « provoquer » le marché, à aller chercher les clients potentiels là où ils se trouvent et surtout à ne pas les attendre dans les agences.
L’avenir des agents de voyages imaginatifs, innovants, dynamiques n’est pas menacé ! Ces trois qualités sont dans les gênes de tous nos adhérents et nous ne sommes donc pas inquiets pour eux."
Adriana Minchella : "Mais non, ce n’est pas du tout un message désespéré !
Bien au contraire, c’est une ambition et une volonté que nous exprimons.
Nous sommes persuadés que le marché n’est pas si atone que certains le disent, que les Français sont désireux de voyager et disposés à le faire.
A nous d’être présents sur le chemin de leurs réservations, même et surtout si elles sont tardives. Nos adhérents savent nos atouts de proximité, de compétence, de responsabilité.
Nous voulons seulement leur donner quelques outils et quelques arguments complémentaires pour les aider à « provoquer » le marché, à aller chercher les clients potentiels là où ils se trouvent et surtout à ne pas les attendre dans les agences.
L’avenir des agents de voyages imaginatifs, innovants, dynamiques n’est pas menacé ! Ces trois qualités sont dans les gênes de tous nos adhérents et nous ne sommes donc pas inquiets pour eux."
TourMaG.com - On sent que les relations Fournisseurs-Distributeurs se tendent sous l’effet de la crise. Quelle est votre réflexion sur cette question ?
A. Minchella : "Nous n’avons pas ressenti de nouvelles tensions. La preuve en est apportée par le nombre remarquable de partenaires qui nous accompagnent à l’occasion de notre convention.
Par contre, que tous les gestionnaires, dans nos agences comme chez nos partenaires, soient vigilants, s’efforcent d’économiser le moindre euro, me semble normal et légitime.
Nous devons tous, à tous les niveaux, bien peser nos investissements, même mineurs, et calculer le retour que nous pouvons en attendre.
La réactivité de notre réseau, son impact grandissant sur le marché, sont des garanties pour nos partenaires qui nous font confiance et nous soutiennent. Nous leur en sommes reconnaissants et veillons à leur renvoyer l’ascenseur !"
TourMaG.com - Les difficultés de deux producteurs majeurs (Thomas Cook et TUI France), sont-elles seulement conjoncturelles, selon vous, ou traduisent-elles la fin d’un modèle économique ?
A. Minchella : "Si, par modèle économique, vous entendez la recherche obstinée d’une intégration verticale complète, oui, je pense que ce modèle est obsolète.
Les affaires sont trop difficiles, la visibilité est trop courte, pour que des entreprises, même gigantesques, puissent se permettre d’investir dans une chaîne onéreuse de moyens aériens et hôteliers.
En revanche, je pense que des réseaux puissants, volontaires ou intégrés, organisés de manière à engager peu de frais centraux, accompagnés de tour-opérateurs prudents, ont toujours leur place sur le marché..."
A. Minchella : "Nous n’avons pas ressenti de nouvelles tensions. La preuve en est apportée par le nombre remarquable de partenaires qui nous accompagnent à l’occasion de notre convention.
Par contre, que tous les gestionnaires, dans nos agences comme chez nos partenaires, soient vigilants, s’efforcent d’économiser le moindre euro, me semble normal et légitime.
Nous devons tous, à tous les niveaux, bien peser nos investissements, même mineurs, et calculer le retour que nous pouvons en attendre.
La réactivité de notre réseau, son impact grandissant sur le marché, sont des garanties pour nos partenaires qui nous font confiance et nous soutiennent. Nous leur en sommes reconnaissants et veillons à leur renvoyer l’ascenseur !"
TourMaG.com - Les difficultés de deux producteurs majeurs (Thomas Cook et TUI France), sont-elles seulement conjoncturelles, selon vous, ou traduisent-elles la fin d’un modèle économique ?
A. Minchella : "Si, par modèle économique, vous entendez la recherche obstinée d’une intégration verticale complète, oui, je pense que ce modèle est obsolète.
Les affaires sont trop difficiles, la visibilité est trop courte, pour que des entreprises, même gigantesques, puissent se permettre d’investir dans une chaîne onéreuse de moyens aériens et hôteliers.
En revanche, je pense que des réseaux puissants, volontaires ou intégrés, organisés de manière à engager peu de frais centraux, accompagnés de tour-opérateurs prudents, ont toujours leur place sur le marché..."
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