Depuis son lancement en 2007, le projet A380 pâtit de la frilosité des grandes compagnies aériennes mondiales © Airbus
Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’A380.
En fin de semaine dernière, la compagnie australienne Qantas Airways a annoncé l’annulation d’une commande de huit appareils.
« Après des discussions avec Airbus, Qantas a désormais formalisé sa décision de ne pas prendre les huit A380 additionnels qui avaient été commandés en 2006 », fait savoir un porte-parole de la compagnie australienne. « Ces avions n’entrent plus depuis un certain temps dans les plans de la compagnie », ajoute-t-il.
Qantas était la première compagnie a avoir commandé, en 2001, des A380, alors que le projet venait d’être lancé.
Malgré les retards de livraison, la compagnie australienne avait commandé à nouveau huit avions en 2006, avant, donc, de se raviser.
En fin de semaine dernière, la compagnie australienne Qantas Airways a annoncé l’annulation d’une commande de huit appareils.
« Après des discussions avec Airbus, Qantas a désormais formalisé sa décision de ne pas prendre les huit A380 additionnels qui avaient été commandés en 2006 », fait savoir un porte-parole de la compagnie australienne. « Ces avions n’entrent plus depuis un certain temps dans les plans de la compagnie », ajoute-t-il.
Qantas était la première compagnie a avoir commandé, en 2001, des A380, alors que le projet venait d’être lancé.
Malgré les retards de livraison, la compagnie australienne avait commandé à nouveau huit avions en 2006, avant, donc, de se raviser.
Emirates hésite
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Quelques jours plus tôt, les rumeurs faisaient état d’un retrait autrement plus important : celui d’Emirates, le principal opérateur mondial du géant des airs.
Des bruits de couloir bien vite confirmés par un communiqué envoyé le 31 janvier dernier par Airbus. « Les détails de ces discussions commerciales avec les clients restent confidentielles », précise l’avionneur européen.
Et pour cause, ces négociations concernent la méga commande de la compagnie des émirats sur 36 A380, à 445,6 millions de dollars pièce.
Désormais, la compagnie de Dubaï réfléchirait à commander plutôt des A350.
Un contrat qui était vu comme le sauveur du programme A380, très fragile. « Très honnêtement, si nous n’arrivons pas à un accord avec Emirates, il n’y aura pas d’autre choix que d’arrêter le programme », avait déclaré John Leahy, ex-directeur commercial d’Airbus.
Des bruits de couloir bien vite confirmés par un communiqué envoyé le 31 janvier dernier par Airbus. « Les détails de ces discussions commerciales avec les clients restent confidentielles », précise l’avionneur européen.
Et pour cause, ces négociations concernent la méga commande de la compagnie des émirats sur 36 A380, à 445,6 millions de dollars pièce.
Désormais, la compagnie de Dubaï réfléchirait à commander plutôt des A350.
Un contrat qui était vu comme le sauveur du programme A380, très fragile. « Très honnêtement, si nous n’arrivons pas à un accord avec Emirates, il n’y aura pas d’autre choix que d’arrêter le programme », avait déclaré John Leahy, ex-directeur commercial d’Airbus.
Trop peu de commandes
Depuis son lancement en 2007, le projet A380 pâtit de la frilosité des grandes compagnies aériennes mondiales.
Les commandes restent très timides (environ 330 avions depuis l’an 2000, un chiffre qui reste très stable ces cinq dernières années), et son seuil de rentabilité effraie.
Pour beaucoup, Airbus aurait surestimé l’évolution du marché des très gros porteurs, et l’avion subit aussi la concurrence des nouveaux appareils bi-réacteurs arrivés sur le marché ces dernières années : le 787-Dreamliner et l’Airbus A350.
A cause de la faiblesse des commandes Airbus avait réduit, en 2018, ses rythmes de production.
Interviewé l’été dernier par nos soins, Frank Vermeire, responsable du marketing de l’A380 chez Airbus, se voulait rassurant sur l’avenir du programme.
« L’environnement aérien est de plus en plus contraint, il n’y a plus de places dans les aéroports, plus de créneaux de décollage, et le trafic aérien double tous les 15 ans… Nous pensons que cela va bénéficier à l’A380 et générer des commandes à l’avenir », nous avait-il expliqué.
« L’A380 a encore de bonnes années devant lui ! », concluait-il. L’avenir seul le dira.
Les commandes restent très timides (environ 330 avions depuis l’an 2000, un chiffre qui reste très stable ces cinq dernières années), et son seuil de rentabilité effraie.
Pour beaucoup, Airbus aurait surestimé l’évolution du marché des très gros porteurs, et l’avion subit aussi la concurrence des nouveaux appareils bi-réacteurs arrivés sur le marché ces dernières années : le 787-Dreamliner et l’Airbus A350.
A cause de la faiblesse des commandes Airbus avait réduit, en 2018, ses rythmes de production.
Interviewé l’été dernier par nos soins, Frank Vermeire, responsable du marketing de l’A380 chez Airbus, se voulait rassurant sur l’avenir du programme.
« L’environnement aérien est de plus en plus contraint, il n’y a plus de places dans les aéroports, plus de créneaux de décollage, et le trafic aérien double tous les 15 ans… Nous pensons que cela va bénéficier à l’A380 et générer des commandes à l’avenir », nous avait-il expliqué.
« L’A380 a encore de bonnes années devant lui ! », concluait-il. L’avenir seul le dira.