"Les redevances/revenus d'ADP ressortent à des niveaux significativement inférieurs à Fraport (l'aéroport de Francfort, ndlr) et Schipol (l'aéroport d'Amsterdam, ndlr)", conclut cette étude, réalisée par une banque conseil d'ADP dans le cadre de la transformation en société anonyme du gestionnaire des aéroports parisiens.
Le PDG d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, avait mis en cause vendredi le poids des redevances aéroportuaires sur les compagnies aériennes et demandé un moratoire sur celles-ci comme sur les taxes imposées aux transporteurs opérant en France. "Il est temps de se reposer quelques problèmes simples et de fond et de voir comment ces charges, ces redevances et ces taxes peuvent et doivent évoluer dans une situation aussi catastrophique que celle du transport aérien", avait-il dit.
BAA : les redevances perçues sont 10% plus élevées
Selon l'étude d'ADP, les redevances perçues par la plate-forme allemande sont globalement 25% plus élevées, et celles demandées par l'aéroport néerlandais 14% plus chères. Celles exigées à Londres-Heathrow sont également supérieures de 26%. "Les petits aéroports de British Airport Authority (le gestionnaire des aéroports britannique, ndlr) sont les seuls qui ressortent à des niveaux inférieurs", nuance l'étude : Gatwick en retrait de 27% et Stansted à -16%.
En moyenne, les redevances perçues par BAA sont tout de même 10% plus élevées que celles d'ADP, résume-t-elle. Cette analyse a été effectuée sur la base des grilles tarifaires publiées par les aéroports pour l'exercice courant d'avril 2004 à fin mars 2005 et porte sur les redevances d'atterrissage, de stationnement, les redevances passagers et la taxe d'aéroport.
L'écart entre les tarifs des plate-formes parisiennes et ceux des autres grands aéroports européens tient principalement au niveau des redevances passagers, "très significativement inférieures" chez ADP : -39% par rapport à BAA, -45% par rapport à Francfort et -29% par rapport à Schipol, selon l'étude.
L'intervention de M. Spinetta, comme l'étude d'ADP, interviennent dans un contexte doublement stratégique pour le secteur : le budget annexe de l'aviation civile, qui fixe le montant des charges s'appliquant au transport aérien, doit faire l'objet d'un vote en séance publique le 15 novembre à l'Assemblée nationale.
Par ailleurs, les compagnies aériennes négocient, depuis le début du mois, le montant des redevances qu'elles devront verser à ADP en 2005 et que le gestionnaire des aéroports parisiens souhaite en hausse de 6% par rapport à 2004. Les compagnies françaises ont quitté la première réunion en désaccord avec ADP le 3 novembre. Le prochain rendez-vous est prévu le 17 novembre.
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
Le PDG d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, avait mis en cause vendredi le poids des redevances aéroportuaires sur les compagnies aériennes et demandé un moratoire sur celles-ci comme sur les taxes imposées aux transporteurs opérant en France. "Il est temps de se reposer quelques problèmes simples et de fond et de voir comment ces charges, ces redevances et ces taxes peuvent et doivent évoluer dans une situation aussi catastrophique que celle du transport aérien", avait-il dit.
BAA : les redevances perçues sont 10% plus élevées
Selon l'étude d'ADP, les redevances perçues par la plate-forme allemande sont globalement 25% plus élevées, et celles demandées par l'aéroport néerlandais 14% plus chères. Celles exigées à Londres-Heathrow sont également supérieures de 26%. "Les petits aéroports de British Airport Authority (le gestionnaire des aéroports britannique, ndlr) sont les seuls qui ressortent à des niveaux inférieurs", nuance l'étude : Gatwick en retrait de 27% et Stansted à -16%.
En moyenne, les redevances perçues par BAA sont tout de même 10% plus élevées que celles d'ADP, résume-t-elle. Cette analyse a été effectuée sur la base des grilles tarifaires publiées par les aéroports pour l'exercice courant d'avril 2004 à fin mars 2005 et porte sur les redevances d'atterrissage, de stationnement, les redevances passagers et la taxe d'aéroport.
L'écart entre les tarifs des plate-formes parisiennes et ceux des autres grands aéroports européens tient principalement au niveau des redevances passagers, "très significativement inférieures" chez ADP : -39% par rapport à BAA, -45% par rapport à Francfort et -29% par rapport à Schipol, selon l'étude.
L'intervention de M. Spinetta, comme l'étude d'ADP, interviennent dans un contexte doublement stratégique pour le secteur : le budget annexe de l'aviation civile, qui fixe le montant des charges s'appliquant au transport aérien, doit faire l'objet d'un vote en séance publique le 15 novembre à l'Assemblée nationale.
Par ailleurs, les compagnies aériennes négocient, depuis le début du mois, le montant des redevances qu'elles devront verser à ADP en 2005 et que le gestionnaire des aéroports parisiens souhaite en hausse de 6% par rapport à 2004. Les compagnies françaises ont quitté la première réunion en désaccord avec ADP le 3 novembre. Le prochain rendez-vous est prévu le 17 novembre.
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com