Pour garder une parfaite entente, les deux co-présidents ont décidé de ne pas tout mettre en commun. Pour vivre heureux... vivons séparés !
Globalement, les distributeurs qui vont bientôt former un seul et même réseau ont été soulagés d’apprendre que les deux enseignes allaient cohabiter dans l'immédiat.
Voilà qui qui ne bouleversera pas immédiatement leurs périmètres quotidiens, ni leurs trésoreries.
Dans le futur, les deux enseignes pourraient même adopter un positionnement différent, l'une se tournant vers le haut de gamme, l'autre vers l'entrée de gamme...
A l’inverse, chez les fournisseurs, c’est la soupe à la grimace : nombre de producteurs attendent encore de savoir à quelle sauce ils seront mangés.
Par ailleurs, le réseau veut renégocier le nouveau contrat SNCF et, pour l’aérien, il appelle le SNAV à bloquer la mise en place des nouveaux critères IATA, plus pénalisants pour les agences.
Premier point fort pour marquer psychologiquement les esprits et emporter l’assentiment des hésitants potentiels : l'annonce par Jean-Pierre Mas et François-Xavier de Bouard, les co-dirigeants du futur réseau, d'une rafale de nouveaux partenariats avec le Groupe Transat, Amex, le Club Med et NG Travel.
Voilà qui qui ne bouleversera pas immédiatement leurs périmètres quotidiens, ni leurs trésoreries.
Dans le futur, les deux enseignes pourraient même adopter un positionnement différent, l'une se tournant vers le haut de gamme, l'autre vers l'entrée de gamme...
A l’inverse, chez les fournisseurs, c’est la soupe à la grimace : nombre de producteurs attendent encore de savoir à quelle sauce ils seront mangés.
Par ailleurs, le réseau veut renégocier le nouveau contrat SNCF et, pour l’aérien, il appelle le SNAV à bloquer la mise en place des nouveaux critères IATA, plus pénalisants pour les agences.
Premier point fort pour marquer psychologiquement les esprits et emporter l’assentiment des hésitants potentiels : l'annonce par Jean-Pierre Mas et François-Xavier de Bouard, les co-dirigeants du futur réseau, d'une rafale de nouveaux partenariats avec le Groupe Transat, Amex, le Club Med et NG Travel.
Coopérative : 80% d'agences Afat ont adhéré
Autres articles
-
Florence Lamberti (FB Voyages) : "Notre concurrent n’est pas l'agence voisine, mais internet" [ABO]
-
Laurent Abitbol : "Ça marche trop fort, ce n'est pas normal !"
-
Selectour : des "défis techno" et "écolos" pour le voyage d’affaires [ABO]
-
Selectour : pourquoi les TO ne se priveront pas de la MACIF et des CE
-
Laurent Abitbol : "Manor Loisirs n'est pas un concurrent"
Deuxième point positif de l’union : les futurs contrats avec les différents fournisseurs seront alignés sur les conditions de celui des deux réseaux existants qui a su en tirer le meilleur parti.
Globalement, ce sont les agences Afat Voyages qui en profiteront le plus. Même si les contrats en cours iront à leur terme (octobre 2010) dans les conditions actuelles.
Troisième point positif : pour l'activité de business travel, les agences AS Voyages bénéficieront des contrats commerciaux négociés par Amex au niveau européen avec une trentaine de compagnies et, bien sûr, le réseau est presque assuré de rester membre du G4.
Quatrième point positif : le projet de fusion ira à son terme avec un montage judicieux où la société par actions simplifiées AS Entreprises s’inspirant d’Afat Entreprises, aura à son tour de table à hauteur de 35% la coopérative AS Voyages (inspirée de la coopérative Selectour) et 51% des votes.
Le reste du tour de table sera composé des adhérents. Deux augmentations de capital sont prévues au programme.
La première a été déjà souscrite, notamment par les adhérents Afat. Mais rien n’empêche la SAS de s’ouvrir, par la suite, à des capitaux extérieurs comme ceux des fonds de pension, d’autres acteurs de l’industrie, etc..
Quant à la coopérative, à ce jour, il reste 20% des adhérents Afat à finir de convaincre. C’est à la coopérative que reviendra de prendre les décisions industrielles.
Globalement, ce sont les agences Afat Voyages qui en profiteront le plus. Même si les contrats en cours iront à leur terme (octobre 2010) dans les conditions actuelles.
Troisième point positif : pour l'activité de business travel, les agences AS Voyages bénéficieront des contrats commerciaux négociés par Amex au niveau européen avec une trentaine de compagnies et, bien sûr, le réseau est presque assuré de rester membre du G4.
Quatrième point positif : le projet de fusion ira à son terme avec un montage judicieux où la société par actions simplifiées AS Entreprises s’inspirant d’Afat Entreprises, aura à son tour de table à hauteur de 35% la coopérative AS Voyages (inspirée de la coopérative Selectour) et 51% des votes.
Le reste du tour de table sera composé des adhérents. Deux augmentations de capital sont prévues au programme.
La première a été déjà souscrite, notamment par les adhérents Afat. Mais rien n’empêche la SAS de s’ouvrir, par la suite, à des capitaux extérieurs comme ceux des fonds de pension, d’autres acteurs de l’industrie, etc..
Quant à la coopérative, à ce jour, il reste 20% des adhérents Afat à finir de convaincre. C’est à la coopérative que reviendra de prendre les décisions industrielles.
Vers une réduction du nombre de fournisseurs
« La trésorerie des producteurs ne leur permet pas d’augmenter les commissions », résume, en observateur averti, René-Marc Chikli, le président du Ceto.
Si la taille du nouveau groupement (1150 points de vente, 2,9 milliards de CA en 2008) va permettre de dicter ses conditions aux fournisseurs, il a déjà été annoncé que certains producteurs cesseraient d’être référencés à terme.
Même si le discours se veut rassurant (Philippe de Saint-Victor ; « nous ne ferons pas une politique de dictat mais une politique de partenariat », Jean-Pierre Mas s’adressant aux TO : « Vous n’êtes pas visés par la machine de guerre, vous êtes avec nous dans la machine de guerre ».
François-Xavier de Bouard : « Nous n’avons pas d’autre ambition que la distribution »), les producteurs vont néanmoins devoir aligner sur le mieux disant des contrats actuels, celui qu’ils signeront avec AS Voyages.
Le partenariat passé avec le groupe Transat qui accorde un point de commission supplémentaire sur la vente des produits Look Voyages, Transat et AmpliTravel fait grincer des dents.
« La trésorerie des producteurs ne leur permet pas d’augmenter les commissions », résume, en observateur avertit, René-Marc Chikli, le président du Ceto.
A quoi Jean-Pierre Mas répond que si les producteurs veulent aller chez Thomas Cook qui n'hésitera pas à les concurrencer directement, c'est à eux de voir...
Et surtout, pour respecter la politique multicanal qui est considérée comme un élément essentiel pour le nouveau groupement, les TO vont devoir adopter la norme XFT pour continuer à être référencés.
Car si le réseau ne veut pas devenir producteur, il veut développer le dynamic packaging. Objectif pour les ventes internet : elles devraient représenter 25% du volume dans deux ans.
Même si le discours se veut rassurant (Philippe de Saint-Victor ; « nous ne ferons pas une politique de dictat mais une politique de partenariat », Jean-Pierre Mas s’adressant aux TO : « Vous n’êtes pas visés par la machine de guerre, vous êtes avec nous dans la machine de guerre ».
François-Xavier de Bouard : « Nous n’avons pas d’autre ambition que la distribution »), les producteurs vont néanmoins devoir aligner sur le mieux disant des contrats actuels, celui qu’ils signeront avec AS Voyages.
Le partenariat passé avec le groupe Transat qui accorde un point de commission supplémentaire sur la vente des produits Look Voyages, Transat et AmpliTravel fait grincer des dents.
« La trésorerie des producteurs ne leur permet pas d’augmenter les commissions », résume, en observateur avertit, René-Marc Chikli, le président du Ceto.
A quoi Jean-Pierre Mas répond que si les producteurs veulent aller chez Thomas Cook qui n'hésitera pas à les concurrencer directement, c'est à eux de voir...
Et surtout, pour respecter la politique multicanal qui est considérée comme un élément essentiel pour le nouveau groupement, les TO vont devoir adopter la norme XFT pour continuer à être référencés.
Car si le réseau ne veut pas devenir producteur, il veut développer le dynamic packaging. Objectif pour les ventes internet : elles devraient représenter 25% du volume dans deux ans.
Pas de partage de la prise de risque
Sur la quarantaine de fournisseurs TO actuels, seuls une douzaine sont dans ce cas. AS Voyages a également bouleversé la donne en octroyant à NG Travel, une partie de la production en marque blanche.
Enfin, si le nouveau réseau veut bien participer au développement des vols régionaux qui seraient mis en place par les producteurs, il n’est pas prêt à accompagnement financièrement la prise de risque des producteurs sur le charter.
Autre question à régler à l'interne : les conséquences sociales du rapprochement. Les deux réseaux comptent chacun une quarantaine de collaborateurs permanents.
Il y aura forcément des doublons dans les fonctions même si le développement du multicanal pourrait mener le réseau à créer de nouveaux postes.
Enfin, si le nouveau réseau veut bien participer au développement des vols régionaux qui seraient mis en place par les producteurs, il n’est pas prêt à accompagnement financièrement la prise de risque des producteurs sur le charter.
Autre question à régler à l'interne : les conséquences sociales du rapprochement. Les deux réseaux comptent chacun une quarantaine de collaborateurs permanents.
Il y aura forcément des doublons dans les fonctions même si le développement du multicanal pourrait mener le réseau à créer de nouveaux postes.
Malgré les apparences, Georges Colson a décidé de ne pas porter le chapeau dans l'affaire des cotisations du Snav. F.X. de Bouard, a reconnu ''avoir besoin d'un Snav fort.'' Faute avouée...
Officiellement, le dossier est en cours de réflexion et rien n'est urgent. Officieusement, il y aurait de la délocalisation dans l’air.
Le réseau prévoirait d’installer à Toulouse, les services comptabilité, gestion, informatique tandis que les services en relation avec les fournisseurs et l’animation du réseau seraient à Paris.
Enfin, le maintien économique des deux enseignes n’est pas la meilleure façon de jouer sur les coûts. Ainsi, les sept brochures maison seront imprimées avec soit le logo Selectour, soit le logo Afat Voyages.
De même, l’investissement marketing pour acheter une présence sur internet des deux enseignes devra être doublé.
Mais les deux présidents l'affirment, le rapprochement n'a pas une logique économique comme avait pu l'être celui des compagnies aériennes comme Air France et KLM.
Autant de questions qui seront réglées au fil du temps.
En attendant, l’assemblée générale extraordinaire du 17 décembre permettra aux adhérents de désigner les 9 administrateurs issus d’Afat Voyages et les 9 issus de Selectour de la coopérative AS Voyages qui, eux-mêmes désigneront leurs deux Co-présidents.
Mais sur ce sujet là, on ne s’attend pas à un bouleversement…
Le réseau prévoirait d’installer à Toulouse, les services comptabilité, gestion, informatique tandis que les services en relation avec les fournisseurs et l’animation du réseau seraient à Paris.
Enfin, le maintien économique des deux enseignes n’est pas la meilleure façon de jouer sur les coûts. Ainsi, les sept brochures maison seront imprimées avec soit le logo Selectour, soit le logo Afat Voyages.
De même, l’investissement marketing pour acheter une présence sur internet des deux enseignes devra être doublé.
Mais les deux présidents l'affirment, le rapprochement n'a pas une logique économique comme avait pu l'être celui des compagnies aériennes comme Air France et KLM.
Autant de questions qui seront réglées au fil du temps.
En attendant, l’assemblée générale extraordinaire du 17 décembre permettra aux adhérents de désigner les 9 administrateurs issus d’Afat Voyages et les 9 issus de Selectour de la coopérative AS Voyages qui, eux-mêmes désigneront leurs deux Co-présidents.
Mais sur ce sujet là, on ne s’attend pas à un bouleversement…
Chiffres des 2 réseaux réunis(2008)
volume d'affaires : 2,9 milliards d'euros dont :
- 800 millions TO,
- 590 millions réceptif, groupes, production
- 1,2 milliard aérien
- 220 millions SNCF
- 90 millions maritime, loueurs
résultat d'exploitation cumulé : 31 millions d'euros
Evolution de l'activité (janvier-octobre 2009)
distribution TO : -14%
assemblage de forfaits: -6%
croisièristes: +6%
billetterie aérienne: -18,3%
billetterie SNCF : -3,8%
loueurs de voitures : -10%
- 800 millions TO,
- 590 millions réceptif, groupes, production
- 1,2 milliard aérien
- 220 millions SNCF
- 90 millions maritime, loueurs
résultat d'exploitation cumulé : 31 millions d'euros
Evolution de l'activité (janvier-octobre 2009)
distribution TO : -14%
assemblage de forfaits: -6%
croisièristes: +6%
billetterie aérienne: -18,3%
billetterie SNCF : -3,8%
loueurs de voitures : -10%