AS Voyages : les couteaux sont sortis et les peaux de banane se ramassent à la pelle...

A l'approche de l'AGO de AS Voyages et de la Coopérative, le 27 juin prochain, les esprits s'échauffent et les "corbeaux" se volent dans les plumes.

Des plumes trempées dans le fiel et qui balancent terrible et en rythme, des pseudo vérités.

Des vraisemblances rendues vraisemblables par un soupçon de vérité et un zeste d'exactitude.

On sait que les deux camps sont désormais en guerre ouverte et que tous les moyens (y compris les moins élégants), sont bons pour enfoncer l'adversaire.

Quitte à faire quelques arrangements avec la réalité et les faits... avérés.

L'un des arguments principaux du corbeau porte sur l'existence, le financement et l'utilisation des fonds de l'Association Afat.

Or, sur la question de la dissolution, le maintien de celle-ci a été votée à l'unanimité moins une voix (celle de J.P. Mas) par le Conseil d'administration d'AS Voyages lors du Ditex, en mars dernier.

Pour quelle raison ?

Tout simplement parce que l'actif d'une association qui possède des fonds ne peut être dévolu à ses membres (sinon ça devient une société commerciale).

Par conséquent, l'activité de celle-ci doit se poursuivre jusqu'à épuisement de ses deniers.

Par ailleurs, selon nos informations, le prélèvement de 100 euros par an par la CRF n'est pas obligatoire pour les agences et cela serait même mentionné.

Vous me direz... pourquoi continuer à prélever une cotisation alors qu'on veut épuiser les fonds existants ?

Je n'ai pas de réponse à cette question. Mais je sais que le principal des ressources de l'association servirait à régler les campagnes publicitaires de la marque Afat Voyages (marque vendue à la coopérative).

Dans tous les cas, depuis quelques jours on a davantage l'impression d'assister à un règlement de comptes à OK Corral qu'à un débat entre entreprises censées travailler et vieillir ensemble.

Toutes ces questions relatives à l'Association et bien d'autres peuvent être posées lors de l'Assemblée générale. Alors pourquoi vouloir jeter l'opprobre et la suspicion sans donner aux intéressés l'occasion et la possibilité de se défendre ?

Et si tout cela n'était finalement que manipulation, manœuvres dilatoires et rideau de fumée pour éviter de parler de ce qui fâche ?

L'avenir (qui n'est écrit nulle part) nous le dira très vite !