En 2010, les voyagiste du tourisme équitable, tels que Taddart ou Écotours, la plupart fédérés au sein de l’ATES (Association pour un Tourisme Équitable et Solidaire), ont fait voyager près de 6 000 clients dans de nombreux pays aussi variés que le Maroc, le Pérou, l’Arménie ou le Laos et le Mali, même si la destination saharienne est désormais en souffrance.
Ce marché de niche, qui concerne surtout les actifs de la classe moyenne, entre 25 et 50 ans, entend bien grandir avec l’aspiration populaire en faveur d’un tourisme plus « humaniste ».
Pour y parvenir, l’ATES participe très activement à la 11ème édition de la « Quinzaine du Commerce Équitable » qui se tient partout en France depuis le 14 mai dernier, sur le thème du « commerce équitable, bio et local pour une consommation équitable ».
Dans ce cadre, l’association organise ainsi à Paris, le 26 mai prochain, dans les locaux de la mairie du 18ème arrondissement, une première table ronde entre ses membres et les acteurs du commerce équitable, comme Alter Éco et Guayapi.
« Nous voulions provoquer la rencontre entre deux mondes qui se complètent sans se connaître, » explique ainsi Benoît Sebaut, chargé du développement à l’ATES. « Car cela permet à chacun d’élargir sa production et de diversifier son offre sans alourdir ses coûts. »
Ce marché de niche, qui concerne surtout les actifs de la classe moyenne, entre 25 et 50 ans, entend bien grandir avec l’aspiration populaire en faveur d’un tourisme plus « humaniste ».
Pour y parvenir, l’ATES participe très activement à la 11ème édition de la « Quinzaine du Commerce Équitable » qui se tient partout en France depuis le 14 mai dernier, sur le thème du « commerce équitable, bio et local pour une consommation équitable ».
Dans ce cadre, l’association organise ainsi à Paris, le 26 mai prochain, dans les locaux de la mairie du 18ème arrondissement, une première table ronde entre ses membres et les acteurs du commerce équitable, comme Alter Éco et Guayapi.
« Nous voulions provoquer la rencontre entre deux mondes qui se complètent sans se connaître, » explique ainsi Benoît Sebaut, chargé du développement à l’ATES. « Car cela permet à chacun d’élargir sa production et de diversifier son offre sans alourdir ses coûts. »
« Voyager au plus près des producteurs du commerce équitable »
Comme le dit le slogan de l’ATES, il s’agit d’emmener les voyageurs « au plus près des producteurs du commerce équitable », à l’exemple des excursions organisées par Écotours dans les plantations du café Malongo, une marque distribuée largement en grande surface par Max Havlaar, un spécialiste hollandais du commerce équitable.
Le concept est bien connu des Français qui semblent l’apprécier beaucoup, si l’on en juge par le développement de l’œnotourisme, de la vinothérapie et des chambres ou des tables d’hôtes proposées par les agriculteurs français et les 700 fermes du réseau « Accueil Paysan », membre associé de l’ATES.
« Sans effort financier supplémentaire, » poursuit Julien Buot, coordinateur de l’ATES, en soulignant le caractère pédagogique de ces nouveaux produits : « Les gens sont encore méfiants vis-à-vis du commerce équitable et l’on pourra ainsi leur prouver que le voyage équitable est plus qu’un simple label. »
« C’est un partage d’expérience humaine » explique Sébastien Frasque, accompagnateur chez « Ça se visite », une association, membre associée de l’ATES, qui propose la découverte à pied ou en trottinette de la vie de quartier parisien, pour laquelle elle a obtenu le trophée Voyagesncf.com du tourisme responsable.
Le concept est bien connu des Français qui semblent l’apprécier beaucoup, si l’on en juge par le développement de l’œnotourisme, de la vinothérapie et des chambres ou des tables d’hôtes proposées par les agriculteurs français et les 700 fermes du réseau « Accueil Paysan », membre associé de l’ATES.
« Sans effort financier supplémentaire, » poursuit Julien Buot, coordinateur de l’ATES, en soulignant le caractère pédagogique de ces nouveaux produits : « Les gens sont encore méfiants vis-à-vis du commerce équitable et l’on pourra ainsi leur prouver que le voyage équitable est plus qu’un simple label. »
« C’est un partage d’expérience humaine » explique Sébastien Frasque, accompagnateur chez « Ça se visite », une association, membre associée de l’ATES, qui propose la découverte à pied ou en trottinette de la vie de quartier parisien, pour laquelle elle a obtenu le trophée Voyagesncf.com du tourisme responsable.
De l’entrée de gamme jusqu’aux produits haut de gamme
Dans ce jeu où « tout le monde est gagnant » selon Julien Buot, le temps des militants est révolu. Les initiatives se professionnalisent et si les hébergements proposés peuvent être rudimentaires, d’autres sont désormais très haut de gamme.
C’est le cas en Afrique du Sud, par exemple : « Ce pays est le premier à avoir créé un label tourisme équitable, » précise Benoit Sebaut, « Il propose aujourd’hui des lodges moyen de gamme, dans une plantation de thé rouge par exemple, mais son offre globale couvre aujourd’hui tous les niveaux de gamme. »
L’Afrique du sud est justement l’invitée d’honneur de la « Journée mondiale du Commerce Équitable », le deuxième événement sur lequel l’ATES communique fortement.
La manifestation, qui se tiendra le 1er juin prochain, dans les locaux de la Région Île de France, prévoit notamment un colloque intitulé du « tourisme durable au tourisme équitable » lors duquel le professeur Bernard Schéou, universitaire spécialiste du développement équitable, reviendra sur l’évolution actuelle de la production touristique.
Vaste programme, dont les conclusions devront être relayées largement par le nouveau site web que l’ATES devrait lancer dans les semaines qui viennent.
C’est le cas en Afrique du Sud, par exemple : « Ce pays est le premier à avoir créé un label tourisme équitable, » précise Benoit Sebaut, « Il propose aujourd’hui des lodges moyen de gamme, dans une plantation de thé rouge par exemple, mais son offre globale couvre aujourd’hui tous les niveaux de gamme. »
L’Afrique du sud est justement l’invitée d’honneur de la « Journée mondiale du Commerce Équitable », le deuxième événement sur lequel l’ATES communique fortement.
La manifestation, qui se tiendra le 1er juin prochain, dans les locaux de la Région Île de France, prévoit notamment un colloque intitulé du « tourisme durable au tourisme équitable » lors duquel le professeur Bernard Schéou, universitaire spécialiste du développement équitable, reviendra sur l’évolution actuelle de la production touristique.
Vaste programme, dont les conclusions devront être relayées largement par le nouveau site web que l’ATES devrait lancer dans les semaines qui viennent.