Cela fait plus d’un an que le gouvernement italien cherche une solution alors qu'Alitalia continue de perdre un million d’euros par jour.
Et même devant un choix restreint de deux offres de reprise, celle d’Air France-KLM et celle d’Air One, il ne peut toujours pas trancher. Pourtant Air France-KLM avait l’appui du chef du gouvernement italien, Romano Prodi et celui de Maurizio Prato, l’actuel patron d’Alitalia.
Mais c’était sans compter avec la levée de boucliers des très puissants lombards, les patrons de l’industrie du nord de l’Italie, inquiets par la suppression du hub de Milan tel que le préconise le projet de reprise d’Air France-KLM.
Luca Cordero di Montezemolo, le patron de Confindustria, le Medef italien, s’est prononcé ouvertement contre le projet franco-hollandais.
Et même devant un choix restreint de deux offres de reprise, celle d’Air France-KLM et celle d’Air One, il ne peut toujours pas trancher. Pourtant Air France-KLM avait l’appui du chef du gouvernement italien, Romano Prodi et celui de Maurizio Prato, l’actuel patron d’Alitalia.
Mais c’était sans compter avec la levée de boucliers des très puissants lombards, les patrons de l’industrie du nord de l’Italie, inquiets par la suppression du hub de Milan tel que le préconise le projet de reprise d’Air France-KLM.
Luca Cordero di Montezemolo, le patron de Confindustria, le Medef italien, s’est prononcé ouvertement contre le projet franco-hollandais.
Rejet de la quasi-totalité des syndicats
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Ajouté à cela le rejet de la quasi-totalité des syndicats puisque la suppression des emplois est plus importante avec le projet Air France-KLM qu'avec celui d’Air One.
Sans parler de la crainte de voir le destin de la compagnie nationale contrôlé par un groupe étranger… Il n’en fallait pas plus pour que les dirigeants politiques italiens bottent en touche.
D’autant qu’une proposition de reprise de la dernière seconde avancée par l' association de deux fonds d’investissements asiatiques (Evergreen et THL Transportation) rajoute une couche à la confusion ambiante.
Dans un premier temps, le nom de Singapore Airlines a été mêlé à ce dernier rebondissement, mais la compagnie singapourienne a démenti immédiatement avoir le moindre lien avec les deux fonds d‘investissements en question.
Si le conseil d'administration se prononce en faveur d'un repreneur le 18 décembre, il faudra ensuite entrer dans la phase de négociation menant au rachat des 49,9 % des parts détenues par le gouvernement italien. Alitalia n'est pas sortie de la galère...
Sans parler de la crainte de voir le destin de la compagnie nationale contrôlé par un groupe étranger… Il n’en fallait pas plus pour que les dirigeants politiques italiens bottent en touche.
D’autant qu’une proposition de reprise de la dernière seconde avancée par l' association de deux fonds d’investissements asiatiques (Evergreen et THL Transportation) rajoute une couche à la confusion ambiante.
Dans un premier temps, le nom de Singapore Airlines a été mêlé à ce dernier rebondissement, mais la compagnie singapourienne a démenti immédiatement avoir le moindre lien avec les deux fonds d‘investissements en question.
Si le conseil d'administration se prononce en faveur d'un repreneur le 18 décembre, il faudra ensuite entrer dans la phase de négociation menant au rachat des 49,9 % des parts détenues par le gouvernement italien. Alitalia n'est pas sortie de la galère...