Jean-Marc Espalioux, président du Groupe Accor, est longuement revenu sur le contexte défavorable de ce début d’année 2003. Outre l’épidémie de Srars, la guerre en Irak et les mouvements sociaux en France, le président a pointé du doigt l’effet de la dévaluation des monnaies dans les pays de la zone Amérique latine.
En effet, avec un chiffre d’affaires en baisse de 23 millions d’euros, par rapport à 2002, l’activité “services“ du groupe a subi de plein fouet les effets du change et de la baisse du nombre des produits financiers, notamment dans des pays comme le Venezuela, le Brésil ou l’Argentine, qui concentrent une partie importante de l’activité du groupe sur ce créneau.
Concernant l’hôtellerie milieu et haut de gamme, malgré un recul de 1.8 %, par rapport à 2002, Accor a consolidé son positionnement géographique grâce à de beaux contrats de management pour l’enseigne Sofitel. Ainsi, les Sofitels de Bali, Sidney ou Budapest, sont autant de cartes de visite permettant la mise en valeur du concept de “haut de gamme à la Française“.
Des objectifs recentrés sur l’Europe
En termes de perspectives globales, on attend peu ou pas d’évolution d’ici à la fin de l’année. Les éventuels investissements seront prudents mais judicieux. Mais après la prise de parts chez l’Allemand Dorint et l’achat du Sofitel le Caire, l’année 2003 ne devrait pas voir d’autres acquisitions.
La conjoncture internationale étant encore trop incertaine, les efforts du groupe devraient se recentrer sur l’Europe afin d’y accroître ses parts de marché, notamment en Italie, en Grande-Bretagne et en Espagne. Ces deux derniers étant des “pays cibles“ en termes de d’investissements et développement.
Autre atout mis en avant par Accor : son site accor.com qui, comme le souligne Jean-Marc Espalioux, "a généré en termes de réservations l’équivalent de 160 hôtels complets pour l’année 2003 “. Majoritairement fréquenté par des clients étrangers, le site permet d’approcher une clientèle inaccessible pour des commerciaux sur le terrain.
Enfin, toujours en Europe, d’autres pôles comme le service “bien-être et performance“ viendront consolider la stratégie du groupe en matière de développement de services aux entreprises. Malgré des objectifs, finalement, peu ambitieux pour cette année, le groupe reste donc profitable et estime avoir toutes les cartes en main pour profiter de la reprise attendue… quant elle se présentera.
Shiraz BAZIN MOUSSI à Paris - 10 septembre 2003
shirazbazin@aol.com
En effet, avec un chiffre d’affaires en baisse de 23 millions d’euros, par rapport à 2002, l’activité “services“ du groupe a subi de plein fouet les effets du change et de la baisse du nombre des produits financiers, notamment dans des pays comme le Venezuela, le Brésil ou l’Argentine, qui concentrent une partie importante de l’activité du groupe sur ce créneau.
Concernant l’hôtellerie milieu et haut de gamme, malgré un recul de 1.8 %, par rapport à 2002, Accor a consolidé son positionnement géographique grâce à de beaux contrats de management pour l’enseigne Sofitel. Ainsi, les Sofitels de Bali, Sidney ou Budapest, sont autant de cartes de visite permettant la mise en valeur du concept de “haut de gamme à la Française“.
Des objectifs recentrés sur l’Europe
En termes de perspectives globales, on attend peu ou pas d’évolution d’ici à la fin de l’année. Les éventuels investissements seront prudents mais judicieux. Mais après la prise de parts chez l’Allemand Dorint et l’achat du Sofitel le Caire, l’année 2003 ne devrait pas voir d’autres acquisitions.
La conjoncture internationale étant encore trop incertaine, les efforts du groupe devraient se recentrer sur l’Europe afin d’y accroître ses parts de marché, notamment en Italie, en Grande-Bretagne et en Espagne. Ces deux derniers étant des “pays cibles“ en termes de d’investissements et développement.
Autre atout mis en avant par Accor : son site accor.com qui, comme le souligne Jean-Marc Espalioux, "a généré en termes de réservations l’équivalent de 160 hôtels complets pour l’année 2003 “. Majoritairement fréquenté par des clients étrangers, le site permet d’approcher une clientèle inaccessible pour des commerciaux sur le terrain.
Enfin, toujours en Europe, d’autres pôles comme le service “bien-être et performance“ viendront consolider la stratégie du groupe en matière de développement de services aux entreprises. Malgré des objectifs, finalement, peu ambitieux pour cette année, le groupe reste donc profitable et estime avoir toutes les cartes en main pour profiter de la reprise attendue… quant elle se présentera.
Shiraz BAZIN MOUSSI à Paris - 10 septembre 2003
shirazbazin@aol.com