"Le XXIème siècle nous a permis de découvrir le reality-show. L'année 2003 fut un grand cru et Loana a fait son apparition.
Et ce fut aussi l'année de la loi de 92.
Et voilà monsieur RV à la une de toute la presse touristique contre la loi de 92. Et durant toute cette longue année que faisaient certains bénévoles ? Ils travaillaient studieusement à essayer d'améliorer à améliorer et modifier la loi ; cette même loi qui depuis qu'elle existe a fait couler beaucoup d'encre continuera certainement à en faire couler voire à déchaîner les passions.
Mais avec tout le remue ménage qui entoure la loi ces jours ci, vous rappelez-vous pourquoi nous avion demandé une modification ? Ma mémoire n'est pas défaillante, le point noir et essentiel sujet à modification était l'article 23.
Celui qui donne la responsabilité de plein droit à l'agent de voyage.
Et qu'en est il aujourd'hui de cet article 23 et que devient l'habilitation de demain ?
Et la vente par Internet quelle est sa place dans les nouveaux textes ?
Je ne crois pas que vous ayez la réponse, il vous faudrait connaître l'intégralité du texte proposé par le ministère et les contre propositions du SNAV.
Sans les tenants et les aboutissants pensez vous avoir répondu au questionnaire de RV d'une manière juste et réfléchie ?
Si la vente sur Internet reste en l'état pourquoi se battre contre cette fameuse licence d'association du tourisme mais qu'a fait RV en vous envoyant le questionnaire ?
Il déstabilise la profession et vous détourne des vrais problèmes avec comme seul intérêt obtenir comme la presse people un maximum de lecteurs ou un reality show un maximum d'audimat.
Ah, si monsieur RV avait pu s'engager et faire bénéficier de ses conseils le groupe de travail constitué de collègues agents de voyages (mais au fait, est-il toujours agent de voyage ?) au moment où il travaillait sur la loi de 92, quelle chance aurait pu connaître notre profession !
Mais non, il était certainement occupé ailleurs, ce qui est bien légitime et nous ne lui en tiendrons pas rigueur.
Il avait choisi le silence mais il aurait mieux valu le garder plutôt que répandre des erreurs.
Alors je repose la question : dans cette réforme de la loi de 92 que souhaitions-nous ?
Premièrement, que la concurrence qu'ils exercent entre nos entreprises et le secteur associatif se fasse dans des conditions équitables sans distorsion par des aides indirectes en allègement de gestion et surtout avec des contraintes équivalentes à celles que nous connaissons.
Deuxièmement que l'article 23 soit modifié et que la responsabilité ne soit plus de plein droit.
Troisièmement, que la vente par Internet soit enfin réglementée.
Grâce à nos efforts communs toutes familles confondues, la position du SNAV a su prévaloir sur ses bases ; et si certains considèrent qu'il s'agit d'un échec, je suis sûre que notre demande de définir une concurrence normale a été entendue ; Et là était l'essentiel.
Le président Balderacchi a consulté dans les réunions internes, tous les administrateurs et les membres « réellement » actifs ont pu réagir.
Le conseil des agences de voyage Indépendante que je représente au SNAV a participé activement tout au long de cette année 2003, afin de défendre l'intérêt des agences de voyage Indépendantes et surtout l'intérêt général de notre profession.
L'essentiel pour notre profession n'est-il pas d'avoir un texte qui rééquilibre les conditions de distribution ?
C'est précisément ce qui a été obtenu et tout le reste n'est qu'agitation basée sur des contre vérités.
Il nous faut savoir que les engagements forts se font dans la durée, et nous devons être conscients qu'il est plus facile de participer à des combats une fois qu'ils sont terminés et s'investir « après » plutôt que « pendant ».
Mais certaines natures sont ainsi faites."
Adriana MINCHELLA
POSEZ VOS QUESTIONS ET ENVOYEZ-NOUS VOS REACTIONS SUR NOTRE MAIL :
contact@cediv.info
Et ce fut aussi l'année de la loi de 92.
Et voilà monsieur RV à la une de toute la presse touristique contre la loi de 92. Et durant toute cette longue année que faisaient certains bénévoles ? Ils travaillaient studieusement à essayer d'améliorer à améliorer et modifier la loi ; cette même loi qui depuis qu'elle existe a fait couler beaucoup d'encre continuera certainement à en faire couler voire à déchaîner les passions.
Mais avec tout le remue ménage qui entoure la loi ces jours ci, vous rappelez-vous pourquoi nous avion demandé une modification ? Ma mémoire n'est pas défaillante, le point noir et essentiel sujet à modification était l'article 23.
Celui qui donne la responsabilité de plein droit à l'agent de voyage.
Et qu'en est il aujourd'hui de cet article 23 et que devient l'habilitation de demain ?
Et la vente par Internet quelle est sa place dans les nouveaux textes ?
Je ne crois pas que vous ayez la réponse, il vous faudrait connaître l'intégralité du texte proposé par le ministère et les contre propositions du SNAV.
Sans les tenants et les aboutissants pensez vous avoir répondu au questionnaire de RV d'une manière juste et réfléchie ?
Si la vente sur Internet reste en l'état pourquoi se battre contre cette fameuse licence d'association du tourisme mais qu'a fait RV en vous envoyant le questionnaire ?
Il déstabilise la profession et vous détourne des vrais problèmes avec comme seul intérêt obtenir comme la presse people un maximum de lecteurs ou un reality show un maximum d'audimat.
Ah, si monsieur RV avait pu s'engager et faire bénéficier de ses conseils le groupe de travail constitué de collègues agents de voyages (mais au fait, est-il toujours agent de voyage ?) au moment où il travaillait sur la loi de 92, quelle chance aurait pu connaître notre profession !
Mais non, il était certainement occupé ailleurs, ce qui est bien légitime et nous ne lui en tiendrons pas rigueur.
Il avait choisi le silence mais il aurait mieux valu le garder plutôt que répandre des erreurs.
Alors je repose la question : dans cette réforme de la loi de 92 que souhaitions-nous ?
Premièrement, que la concurrence qu'ils exercent entre nos entreprises et le secteur associatif se fasse dans des conditions équitables sans distorsion par des aides indirectes en allègement de gestion et surtout avec des contraintes équivalentes à celles que nous connaissons.
Deuxièmement que l'article 23 soit modifié et que la responsabilité ne soit plus de plein droit.
Troisièmement, que la vente par Internet soit enfin réglementée.
Grâce à nos efforts communs toutes familles confondues, la position du SNAV a su prévaloir sur ses bases ; et si certains considèrent qu'il s'agit d'un échec, je suis sûre que notre demande de définir une concurrence normale a été entendue ; Et là était l'essentiel.
Le président Balderacchi a consulté dans les réunions internes, tous les administrateurs et les membres « réellement » actifs ont pu réagir.
Le conseil des agences de voyage Indépendante que je représente au SNAV a participé activement tout au long de cette année 2003, afin de défendre l'intérêt des agences de voyage Indépendantes et surtout l'intérêt général de notre profession.
L'essentiel pour notre profession n'est-il pas d'avoir un texte qui rééquilibre les conditions de distribution ?
C'est précisément ce qui a été obtenu et tout le reste n'est qu'agitation basée sur des contre vérités.
Il nous faut savoir que les engagements forts se font dans la durée, et nous devons être conscients qu'il est plus facile de participer à des combats une fois qu'ils sont terminés et s'investir « après » plutôt que « pendant ».
Mais certaines natures sont ainsi faites."
Adriana MINCHELLA
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