S’il se félicite de la volonté de l’Union européenne de renforcer la responsabilité des compagnies aériennes, Richard Vainopoulos déplore dans un communiqué de presse le manque d’efficacité du dispositif adopté.
« Parce qu’il ne prévoit aucune modalité précise ni aucune disposition contraignante pour les compagnies aériennes, le texte du Parlement a toutes les chances de rester lettre morte ».
Le texte oblige seulement les compagnies à disposer d’une « couverture suffisante » pour rembourser ou rapatrier leurs passagers en cas de faillite.
Une imprécision que dénonce le Président de TourCom : « A quelle hauteur une couverture est-elle considérée comme suffisante ? S’il s’agit d’une assurance, comment la faire jouer dans une situation d’urgence, où il faut organiser en quelques heures le retour de milliers de passagers bloqués à l’étranger ? S’il s’agit d’un système de garantie, qui le finance et qui le gère ? ».
« Parce qu’il ne prévoit aucune modalité précise ni aucune disposition contraignante pour les compagnies aériennes, le texte du Parlement a toutes les chances de rester lettre morte ».
Le texte oblige seulement les compagnies à disposer d’une « couverture suffisante » pour rembourser ou rapatrier leurs passagers en cas de faillite.
Une imprécision que dénonce le Président de TourCom : « A quelle hauteur une couverture est-elle considérée comme suffisante ? S’il s’agit d’une assurance, comment la faire jouer dans une situation d’urgence, où il faut organiser en quelques heures le retour de milliers de passagers bloqués à l’étranger ? S’il s’agit d’un système de garantie, qui le finance et qui le gère ? ».
Défense du consommateur ou du lobby aérien ?
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Et de conclure : « Autant dire que si le texte est adopté en l’état par le Conseil des ministres européens, il faudra reconnaître le nouveau coup de maître des lobbyistes du secteur aérien ! Les agences de voyages n’ont pas la chance d’être aussi bien défendues… ».
Pour Richard Vainopoulos, il est temps que l’Union européenne fasse preuve de courage vis-à-vis des transporteurs aériens en allant au-delà des mesures floues et des déclarations d’intention et en imposant purement et simplement la création d’une caisse de garantie. Selon lui, cette caisse devrait être financée par une taxe minime, d’un montant inférieur à un euro, prélevée sur chaque billet d’avion.
« Il est grand temps de faire le ménage parmi le maquis de taxes et de conserver celles qui apportent un avantage concret pour le consommateur. En l’occurrence, cette taxe lui permettra d’être protégé en échange de quelques centimes d’euros », explique-t-il.
S’agissant de l’opposition des grandes compagnies aériennes face à un projet qui ne concernerait que les canards boiteux, Richard Vainopoulos rappelle que « les difficultés rencontrées récemment par Alitalia ou Iberia ou, il y a quelques années, par Air France, montrent qu’aucune compagnie n’est à l’abri du dépôt de bilan.
Selon la solution qu’elle retiendra finalement, l’Union européenne va nous montrer dans quelle voie elle s’engage : la défense des consommateurs, dont elle clame qu’elle fait sa priorité, ou celle du lobby aérien »."
Pour Richard Vainopoulos, il est temps que l’Union européenne fasse preuve de courage vis-à-vis des transporteurs aériens en allant au-delà des mesures floues et des déclarations d’intention et en imposant purement et simplement la création d’une caisse de garantie. Selon lui, cette caisse devrait être financée par une taxe minime, d’un montant inférieur à un euro, prélevée sur chaque billet d’avion.
« Il est grand temps de faire le ménage parmi le maquis de taxes et de conserver celles qui apportent un avantage concret pour le consommateur. En l’occurrence, cette taxe lui permettra d’être protégé en échange de quelques centimes d’euros », explique-t-il.
S’agissant de l’opposition des grandes compagnies aériennes face à un projet qui ne concernerait que les canards boiteux, Richard Vainopoulos rappelle que « les difficultés rencontrées récemment par Alitalia ou Iberia ou, il y a quelques années, par Air France, montrent qu’aucune compagnie n’est à l’abri du dépôt de bilan.
Selon la solution qu’elle retiendra finalement, l’Union européenne va nous montrer dans quelle voie elle s’engage : la défense des consommateurs, dont elle clame qu’elle fait sa priorité, ou celle du lobby aérien »."