Le document, d’une vingtaine de pages, commandé par la commission des affaires économiques, de l’environnement et du territoire de l’Assemblée Nationale, établit en introduction que "toutes grandes destinations confondues, la clientèle professionnelle constitue 20% du trafic total, la clientèle originaire des DOM-TOM en représente environ 35% et la clientèle de tourisme de l’ordre de 45%.
Cette typologie explique que 80 à 90% des passagers choisissent sur ces destinations les tarifs les plus bas, ce qui se traduit pour le transporteur par une recette unitaire moyenne faible".
Malgré les différents aménagements apportés à l’outre-mer (loi programme, passeport mobilité, dotation de continuité territoriale qui doit aboutir à "une réduction de 30% du prix du billet pour 200 000 passagers par an), "les coûts de transport restent trop lourds à supporter et la qualité du service demeure insuffisante" constate le député.
Prix de billet très fluctuants suivant la période de l’année...
Ainsi "depuis 1999, les prix des billets ont augmenté de manière significative pour les mêmes raisons : dérégulation du marché après la disparition d’Air Lib, augmentation des coûts fixes, diminution sensible du trafic aérien après les événements du 11 septembre".
Le trafic entre la Polynésie et la métropole s’est élevé en 2002 à 155 900 passagers, en diminution de 3,4% par rapport à 2001. La hausse du billet, non calculée pour le territoire d’outre-mer, a été évaluée entre 1998 et 2003 à 28% pour les Antilles.
Autre inconvénient décrié par le rappor t: le désordre tarifaire, qui se caractérise "par des prix de billet très fluctuants suivant la période de l’année", pouvant aller du simple au double.
Or, il est "devenu difficilement acceptable pour les populations originaires d’outre-mer de payer trois fois plus cher un billet pour un vol en été qu’un touriste européen se rendant aux Antilles entre janvier et juin".
... mais qualité de service jugée "insuffisante" !
Enfin, la qualité de service est jugée "insuffisante" par Joël Beaugendre. La desserte des DOM étant moins rentable en raison de la place moins importante de la haute contribution (première classe) dans la recette moyenne. Résultat : "les normes de confort sont très en deçà des standards internationaux et sur des avions anciens", conclut le député.
Le rapport préconise l’institution de tarifs réduits (hors réduction obligatoire pour les enfants de 2 à 12 ans) pour les jeunes entre 12 et 18 ans, qui représentent un pourcentage non négligeable du trafic.
Deuxième proposition du député : l’instauration d’un prix maximum en haute saison "en étroite concertation avec les compagnies aériennes de façon à limiter les éventuels effets pervers d’un tel dispositif : renchérissement excessif des tarifs en basse saison, manque de places en haute saison".
Un billet social pour "événement familial" (enterrement, naissance, mariage) devrait également être crée. Tout cela, sous le contrôle, d’un "observatoire ayant une mission de veille sur les tarifs", qui serait sous l’égide de la DGAC.
Cette typologie explique que 80 à 90% des passagers choisissent sur ces destinations les tarifs les plus bas, ce qui se traduit pour le transporteur par une recette unitaire moyenne faible".
Malgré les différents aménagements apportés à l’outre-mer (loi programme, passeport mobilité, dotation de continuité territoriale qui doit aboutir à "une réduction de 30% du prix du billet pour 200 000 passagers par an), "les coûts de transport restent trop lourds à supporter et la qualité du service demeure insuffisante" constate le député.
Prix de billet très fluctuants suivant la période de l’année...
Ainsi "depuis 1999, les prix des billets ont augmenté de manière significative pour les mêmes raisons : dérégulation du marché après la disparition d’Air Lib, augmentation des coûts fixes, diminution sensible du trafic aérien après les événements du 11 septembre".
Le trafic entre la Polynésie et la métropole s’est élevé en 2002 à 155 900 passagers, en diminution de 3,4% par rapport à 2001. La hausse du billet, non calculée pour le territoire d’outre-mer, a été évaluée entre 1998 et 2003 à 28% pour les Antilles.
Autre inconvénient décrié par le rappor t: le désordre tarifaire, qui se caractérise "par des prix de billet très fluctuants suivant la période de l’année", pouvant aller du simple au double.
Or, il est "devenu difficilement acceptable pour les populations originaires d’outre-mer de payer trois fois plus cher un billet pour un vol en été qu’un touriste européen se rendant aux Antilles entre janvier et juin".
... mais qualité de service jugée "insuffisante" !
Enfin, la qualité de service est jugée "insuffisante" par Joël Beaugendre. La desserte des DOM étant moins rentable en raison de la place moins importante de la haute contribution (première classe) dans la recette moyenne. Résultat : "les normes de confort sont très en deçà des standards internationaux et sur des avions anciens", conclut le député.
Le rapport préconise l’institution de tarifs réduits (hors réduction obligatoire pour les enfants de 2 à 12 ans) pour les jeunes entre 12 et 18 ans, qui représentent un pourcentage non négligeable du trafic.
Deuxième proposition du député : l’instauration d’un prix maximum en haute saison "en étroite concertation avec les compagnies aériennes de façon à limiter les éventuels effets pervers d’un tel dispositif : renchérissement excessif des tarifs en basse saison, manque de places en haute saison".
Un billet social pour "événement familial" (enterrement, naissance, mariage) devrait également être crée. Tout cela, sous le contrôle, d’un "observatoire ayant une mission de veille sur les tarifs", qui serait sous l’égide de la DGAC.