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Devenu une véritable institution le baromètre « Voyages d’affaires » d’American Express présente une des rares études analytiques du voyages d’affaires.
Les résultats 2007 sont convenablement positifs : en France, avec un volume d’affaires de 26,6 milliards d’euros, le marché du voyage d’affaires a augmenté de 3,3 % soit plus de 2 fois la croissance de 1,5 % attendue et annoncée l’année dernière dans cette même étude.
Les prévisions 2008 annoncent un volume d’affaires de 27,1 milliards d’euros soit une progression de 2,8 par rapport à 2007.
Les agences de voyages peuvent encore prétendre à un bel avenir : 95 % des entreprises sondées réclament leur intervention sur toute la chaîne de valeur et déclarent travailler activement avec elles.
Le voyage d’affaires : un coût nécessaire
C’est dans le cadre du Salon Espace Voyages Professionnels (EVP) organisé au Palais des Congrès de Paris que Régis Chambert, directeur général d’American Express, a présenté cette étude. Il l’a placée sous le signe de la mondialisation.
Les résultats font ressortir que, comme l’an dernier, la croissance du marché est tirée par les grandes entreprises (+ 5,8 %), notamment à l’international. Les moyennes entreprises ont connu une croissance moins importante (+2,5 %).
Les petites entreprises restent stables (+ 0,3 %). Toutes déclarent que les voyages servent à maintenir leurs relations avec des clients existants ou développer de nouveaux marchés. La grande majorité d’entre elles les considèrent comme un coût nécessaire (83 %). Une minorité les perçoit comme une contribution forte à leur développement (17 %).
Les notes de frais en tête des contrôles
Pour les entreprises le coût a toujours été important sans la construction d’une politique voyages. Toutes ont le souci de maîtriser et d’optimiser leurs budgets. Elles ne sont cependant que 54 % à appliquer une politique formelle pour leurs voyages d’affaires.
Toutefois 77 % des entreprises déclarent avoir des processus de contrôle et de suivi des dépenses (69 % en 2006). La méthode préférée pour contrôler les dépenses est « l’analyse des dépenses a posteriori de type comptable » (54 %), suivie par « les analyses et suivis en continu de type tableau de bord » (33 %).
La présence de la Direction financière est de plus en plus courante pour effectuer ces contrôles au détriment des contrôleurs de gestion.
Cette année, 68 % des entreprises ont déclaré que le coût pour l’entreprise était le facteur le plus important (50 % l’an passé). La couverture de cette politique englobe aussi bien la prise en compte des émissions CO2 (16 %) que la sécurité des collaborateurs (46 %) ou le contrôle des notes de frais (91 %). Il reste tout de même 28 % d’entreprises qui reconnaissent ne pas avoir de politique de voyages en place.
Le rôle clé de l’agence de voyages
Les agences travaillent activement avec 95 % des entreprises sondées. Au-delà de la distribution des billets elles sont de plus en plus sollicités pour effectuer des prestations à valeur ajoutée.
Les entreprises ont été nombreuses à solliciter les agences pour des études sur l’amélioration de la stratégie d’achat, pour optimiser leur politique voyage ou pour trouver des solutions de réservations en ligne.
Enfin, le pourcentage des entreprises satisfaites de leur agence de voyage augmente doucement mais sûrement : 79 % en 2007 (74 % en 2006) pour la qualité d’accueil ; 62% (57 % en 2006) pour le prix et les conditions ; 67 % (62 % en 2006) pour le respect des procédures. 73 % des entreprises sont satisfaites de la fiabilité en ligne ( 67 % en 2006).
D’une façon générale les agences sont pour choisies pour le rapport qualité prix, la couverture nationale, l’offre on et off line et la capacité à consolider les données. Le passage à la transaction fee semble porter ses fruits sur le marché français. Ce modèle économique est utilisé par plus de 80 % des entreprises.
Le travail fourni par les agences depuis plusieurs années semble porter ses fruits. Le changement dans le modèle économique a dû clarifier leurs engagements vis-à-vis des entreprises.
Les résultats 2007 sont convenablement positifs : en France, avec un volume d’affaires de 26,6 milliards d’euros, le marché du voyage d’affaires a augmenté de 3,3 % soit plus de 2 fois la croissance de 1,5 % attendue et annoncée l’année dernière dans cette même étude.
Les prévisions 2008 annoncent un volume d’affaires de 27,1 milliards d’euros soit une progression de 2,8 par rapport à 2007.
Les agences de voyages peuvent encore prétendre à un bel avenir : 95 % des entreprises sondées réclament leur intervention sur toute la chaîne de valeur et déclarent travailler activement avec elles.
Le voyage d’affaires : un coût nécessaire
C’est dans le cadre du Salon Espace Voyages Professionnels (EVP) organisé au Palais des Congrès de Paris que Régis Chambert, directeur général d’American Express, a présenté cette étude. Il l’a placée sous le signe de la mondialisation.
Les résultats font ressortir que, comme l’an dernier, la croissance du marché est tirée par les grandes entreprises (+ 5,8 %), notamment à l’international. Les moyennes entreprises ont connu une croissance moins importante (+2,5 %).
Les petites entreprises restent stables (+ 0,3 %). Toutes déclarent que les voyages servent à maintenir leurs relations avec des clients existants ou développer de nouveaux marchés. La grande majorité d’entre elles les considèrent comme un coût nécessaire (83 %). Une minorité les perçoit comme une contribution forte à leur développement (17 %).
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Pour les entreprises le coût a toujours été important sans la construction d’une politique voyages. Toutes ont le souci de maîtriser et d’optimiser leurs budgets. Elles ne sont cependant que 54 % à appliquer une politique formelle pour leurs voyages d’affaires.
Toutefois 77 % des entreprises déclarent avoir des processus de contrôle et de suivi des dépenses (69 % en 2006). La méthode préférée pour contrôler les dépenses est « l’analyse des dépenses a posteriori de type comptable » (54 %), suivie par « les analyses et suivis en continu de type tableau de bord » (33 %).
La présence de la Direction financière est de plus en plus courante pour effectuer ces contrôles au détriment des contrôleurs de gestion.
Cette année, 68 % des entreprises ont déclaré que le coût pour l’entreprise était le facteur le plus important (50 % l’an passé). La couverture de cette politique englobe aussi bien la prise en compte des émissions CO2 (16 %) que la sécurité des collaborateurs (46 %) ou le contrôle des notes de frais (91 %). Il reste tout de même 28 % d’entreprises qui reconnaissent ne pas avoir de politique de voyages en place.
Le rôle clé de l’agence de voyages
Les agences travaillent activement avec 95 % des entreprises sondées. Au-delà de la distribution des billets elles sont de plus en plus sollicités pour effectuer des prestations à valeur ajoutée.
Les entreprises ont été nombreuses à solliciter les agences pour des études sur l’amélioration de la stratégie d’achat, pour optimiser leur politique voyage ou pour trouver des solutions de réservations en ligne.
Enfin, le pourcentage des entreprises satisfaites de leur agence de voyage augmente doucement mais sûrement : 79 % en 2007 (74 % en 2006) pour la qualité d’accueil ; 62% (57 % en 2006) pour le prix et les conditions ; 67 % (62 % en 2006) pour le respect des procédures. 73 % des entreprises sont satisfaites de la fiabilité en ligne ( 67 % en 2006).
D’une façon générale les agences sont pour choisies pour le rapport qualité prix, la couverture nationale, l’offre on et off line et la capacité à consolider les données. Le passage à la transaction fee semble porter ses fruits sur le marché français. Ce modèle économique est utilisé par plus de 80 % des entreprises.
Le travail fourni par les agences depuis plusieurs années semble porter ses fruits. Le changement dans le modèle économique a dû clarifier leurs engagements vis-à-vis des entreprises.