Les pilotes d'Aigle Azur ne sont pas contre une meilleure flexibilité et une hausse de la productivité, mais elles ne doivent pas se faire au détriment de leur santé et donc de la sécurité des passagers - DR
Les pilotes de la compagnie Aigle Azur sont en colère.
Ils dénoncent la fin des accords d'entreprise, annulés en mars dernier sous prétexte qu'ils ne permettaient pas d'effectuer les vols longs courriers qu'Aigle Azur avait prévu de lancer entre Paris et Pékin en juin 2014, avant de les reporter au premier trimestre 2015.
"Ce n'est qu'une excuse pour dégrader nos conditions de travail. Il aurait suffit de signer un simple avenant aux accords d'entreprise pour autoriser ces futurs vols" assure Philippe Benban, président du bureau Aigle Azur du SNPL.
Il estime que les conditions du nouvel accord ne sont pas assez favorables aux pilotes.
En effet, ces derniers volent aujourd'hui environ 640 heures par an pour un salaire de 10 000 euros en moyenne.
La compagnie aimerait qu'ils volent 800 heures, pour un salaire similaire. Elle aurait également prévu de limiter les temps de repos.
Par exemple pour un vol de 8 heures, les pilotes pourront se reposer 12 heures au lieu des 26 heures auparavant.
Ils dénoncent la fin des accords d'entreprise, annulés en mars dernier sous prétexte qu'ils ne permettaient pas d'effectuer les vols longs courriers qu'Aigle Azur avait prévu de lancer entre Paris et Pékin en juin 2014, avant de les reporter au premier trimestre 2015.
"Ce n'est qu'une excuse pour dégrader nos conditions de travail. Il aurait suffit de signer un simple avenant aux accords d'entreprise pour autoriser ces futurs vols" assure Philippe Benban, président du bureau Aigle Azur du SNPL.
Il estime que les conditions du nouvel accord ne sont pas assez favorables aux pilotes.
En effet, ces derniers volent aujourd'hui environ 640 heures par an pour un salaire de 10 000 euros en moyenne.
La compagnie aimerait qu'ils volent 800 heures, pour un salaire similaire. Elle aurait également prévu de limiter les temps de repos.
Par exemple pour un vol de 8 heures, les pilotes pourront se reposer 12 heures au lieu des 26 heures auparavant.
Les négociations doivent se poursuivent jusqu'à l'été
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"Nous ne sommes pas contre une meilleure flexibilité et une hausse de la productivité, mais elles ne doivent pas se faire au détriment de notre santé et donc de la sécurité des passagers" poursuit Philippe Benban.
Il ne pense pas que les nouveaux actionnaires chinois soient à l'origine de ces changements.
Car ses ses collègues asiatiques ont des salaires plus élevés, 14 000 et 22 000 euros pour 800 heures de vols.
Les pilotes d'Aigle Azur ont donc voté à 75% pour lever la paix sociale, donnant à la direction 26 jours pour finir les négociations.
Sans accord trouvé au terme de cette période, le syndicat pourrait se lancer dans une grève ou des débrayages afin de défendre "des acquis sociaux et salariaux très raisonnables et inférieurs à ceux de la concurrence".
Ndlr - Malgré plusieurs emails et relances téléphoniques de la Rédaction, la Direction de la Compagnie n'a pas souhaité donner sa version des faits.
Il ne pense pas que les nouveaux actionnaires chinois soient à l'origine de ces changements.
Car ses ses collègues asiatiques ont des salaires plus élevés, 14 000 et 22 000 euros pour 800 heures de vols.
Les pilotes d'Aigle Azur ont donc voté à 75% pour lever la paix sociale, donnant à la direction 26 jours pour finir les négociations.
Sans accord trouvé au terme de cette période, le syndicat pourrait se lancer dans une grève ou des débrayages afin de défendre "des acquis sociaux et salariaux très raisonnables et inférieurs à ceux de la concurrence".
Ndlr - Malgré plusieurs emails et relances téléphoniques de la Rédaction, la Direction de la Compagnie n'a pas souhaité donner sa version des faits.