La privatisation d’Air Austral est repoussée.
"Les négociations exclusives dans lesquelles était entrée la compagnie depuis plusieurs mois n’ont pas abouti", explique Marie-Joseph Malé, le PDG d’Air Austral.
La Sematra, société d’économie mixte comprenant le conseil régional, le conseil général, la chambre de commerce et d’industrie, détient donc toujours 98% du capital de la compagnie.
"Mais cela ne veut pas dire que nous fermons la porte à l'entrée d'investisseurs privés", poursuit le PDG.
Cette situation avait pourtant été épinglée en novembre 2014 par la Chambre des comptes de la Réunion.
Dans son rapport, elle expliquait que "la Sematra, qui n’exerce pas directement son objet social et dont le capital est très majoritairement détenu par les collectivités locales, apparaît comme une société écran qui contourne l’interdiction légale de participation des collectivités locales au capital des sociétés commerciales."
Un peu plus loin, il est question "d’irrégularité du montage juridique."
Marie-Joseph Malé assure pourtant que la situation actuelle "n’est pas illégale", mais que la Sematra va "revoir son périmètre d’activité pour respecter la loi".
Plusieurs pistes seraient en réflexion. Dans son rapport, la Chambre des comptes propose notamment une absorption d’Air Austral par la Sematra, ou la dissolution de la Sematra.
"Les négociations exclusives dans lesquelles était entrée la compagnie depuis plusieurs mois n’ont pas abouti", explique Marie-Joseph Malé, le PDG d’Air Austral.
La Sematra, société d’économie mixte comprenant le conseil régional, le conseil général, la chambre de commerce et d’industrie, détient donc toujours 98% du capital de la compagnie.
"Mais cela ne veut pas dire que nous fermons la porte à l'entrée d'investisseurs privés", poursuit le PDG.
Cette situation avait pourtant été épinglée en novembre 2014 par la Chambre des comptes de la Réunion.
Dans son rapport, elle expliquait que "la Sematra, qui n’exerce pas directement son objet social et dont le capital est très majoritairement détenu par les collectivités locales, apparaît comme une société écran qui contourne l’interdiction légale de participation des collectivités locales au capital des sociétés commerciales."
Un peu plus loin, il est question "d’irrégularité du montage juridique."
Marie-Joseph Malé assure pourtant que la situation actuelle "n’est pas illégale", mais que la Sematra va "revoir son périmètre d’activité pour respecter la loi".
Plusieurs pistes seraient en réflexion. Dans son rapport, la Chambre des comptes propose notamment une absorption d’Air Austral par la Sematra, ou la dissolution de la Sematra.
Réflexion sur une nouvelle compagnie lowcost régionale.
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Mais la compagnie n’attend pas une clarification de sa situation capitalistique pour poursuivre sa croissance.
Grâce à une nouvelle augmentation de capital de 54 millions d’euros, elle poursuit son développement avec l’ouverture de vols vers la Chine, l’achat de nouveaux appareils ainsi qu’un projet de nouvelle compagnie low cost régionale.
En effet, suite à un appel d’offre de la région Réunion (son actionnaire), Air Austral réfléchit en ce moment au lancement d’un transporteur à bas coûts d'ici 2018, qui serait basé à l’aéroport de Pierrefonds, dans le sud de l’île.
"Il s’agit d’une réelle volonté politique, bien antérieure au développement de French Blue", assure Stéphanie Bégert, la responsable communication.
Ce nouveau transporteur pourrait desservir les îles de l’Océan Indien, mais n’irait pas jusqu’en Afrique. Son activité devra être complémentaire à Eva Air pour éviter toute cannibalisation de l’offre.
La filiale d’Air Austral, positionnée à Mayotte, profite au maximum de la mise en place d’un nouveau vol direct vers Paris depuis juin dernier. Entre 20 et 30 passagers effectuent une correspondance à l’aéroport de Dzaoudzi, assurant ainsi la moitié du remplissage de son ATR.
De quoi envisager l'avenir avec sérénité.
Grâce à une nouvelle augmentation de capital de 54 millions d’euros, elle poursuit son développement avec l’ouverture de vols vers la Chine, l’achat de nouveaux appareils ainsi qu’un projet de nouvelle compagnie low cost régionale.
En effet, suite à un appel d’offre de la région Réunion (son actionnaire), Air Austral réfléchit en ce moment au lancement d’un transporteur à bas coûts d'ici 2018, qui serait basé à l’aéroport de Pierrefonds, dans le sud de l’île.
"Il s’agit d’une réelle volonté politique, bien antérieure au développement de French Blue", assure Stéphanie Bégert, la responsable communication.
Ce nouveau transporteur pourrait desservir les îles de l’Océan Indien, mais n’irait pas jusqu’en Afrique. Son activité devra être complémentaire à Eva Air pour éviter toute cannibalisation de l’offre.
La filiale d’Air Austral, positionnée à Mayotte, profite au maximum de la mise en place d’un nouveau vol direct vers Paris depuis juin dernier. Entre 20 et 30 passagers effectuent une correspondance à l’aéroport de Dzaoudzi, assurant ainsi la moitié du remplissage de son ATR.
De quoi envisager l'avenir avec sérénité.
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