"Bonjour,
Je m'adresse à vous pour essayer de comprendre certaines démarches et de voir plus clair dans les responsabilités de chacun :
Nous avons acheté des billets aller simple avec Air Bourbon le 23/10/2004 dans l'agence Thomas Cook du 20ème, pour un départ le 9 mars 2005.
L'agence qui nous les a délivrés, m'a expliqué vendredi 3 décembre que seuls les billets émis et non volés du 1er au 31 novembre seront remboursés ou reprotégés vers une autre Cie grâce au SNAV. L'agence T.Cook m'apprend qu'en fait nous ne serons pas "reprotégés", comme convenu avec la vendeuse le 26/11 lors de la nouvelle de la faillite d'Air Bourbon !
Soit dit en passant, cette agence ne m' a jamais contactée, j'ai toujours fait la démarche de me déplacer ou de téléphoner... et de pêcher les informations sur Internet.
C'est moi qui suis également allée les voir le 24/11 pour leur dire que j'avais reçu un appel de La Réunion m'alertant sur le possible dépôt de bilan en fin de semaine de la Cie... Là, la vendeuse m'a rassurée en me disant que leur Direction Générale ou vous-même, le SNAV, les auraient averties si des difficultés financières étaient connues.
La vendeuse de l'agence nous a expliqué samedi 4 décembre qu'il fallait attendre le jugement du 8 décembre car si Air Bourbon n'a pas trouvé d'investisseurs extérieurs d'ici là, le tribunal pouvait prononcer la liquidation, ce qui implique que nous ne pourrons pas récupérer notre argent puisqu'il a été versé au BSP le 17/11 (nous avions payé le 23/10).
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi le SNAV ne demande pas le remboursement des billets émis et non volés à partir du moment où ils n'ont pas été utilisés ?
Depuis, j'ai trouvé des infos sur Internet annonçant depuis août 2004 les difficultés financières d'Air Bourbon. La DGAC m'a indiqué lundi 6 décembre que certaines agences auraient été prévenues par le SNAV. Pourquoi pas Thomas Cook ?
En ce cas, pourquoi l'agence Thomas Cook Paris nous a délivré des billets en date du 23 octobre ?
Connaissait-elle ou non ces difficultés ? Est-ce que professionnellement cette agence doit donner des informations correctes à ses clients dans le cadre de ses services, même s'il s'agit d'une vente de billets simples et non pas de voyage à forfait ?
Est-ce que l'agence ne doit pas se tenir au courant de la santé financière de la Cie vers laquelle elle dirige ses clients ?
Actuellement, nous entendons les risques pour les agences de voyage de fermer face à la concurrence des ventes sur Internet et aux risques de faillites des compagnies aériennes.
En ce cas, j'aimerais que l'on m'explique quelles sont les garanties supplémentaires que l'on peut obtenir dans une agence comparé aux offres sur Internet si, en tant que client, on ne prend pas la peine de nous informer.
Est-ce que c'est au client de s'informer de la santé financière de la compagnie aérienne qu'il choisit avec le vendeur et, pourquoi pas, de la santé financière de cette même agence ?
Je vous remercie par avance de votre réponse."
Cécile Fontaine
cecile.font@free.fr
Je m'adresse à vous pour essayer de comprendre certaines démarches et de voir plus clair dans les responsabilités de chacun :
Nous avons acheté des billets aller simple avec Air Bourbon le 23/10/2004 dans l'agence Thomas Cook du 20ème, pour un départ le 9 mars 2005.
L'agence qui nous les a délivrés, m'a expliqué vendredi 3 décembre que seuls les billets émis et non volés du 1er au 31 novembre seront remboursés ou reprotégés vers une autre Cie grâce au SNAV. L'agence T.Cook m'apprend qu'en fait nous ne serons pas "reprotégés", comme convenu avec la vendeuse le 26/11 lors de la nouvelle de la faillite d'Air Bourbon !
Soit dit en passant, cette agence ne m' a jamais contactée, j'ai toujours fait la démarche de me déplacer ou de téléphoner... et de pêcher les informations sur Internet.
C'est moi qui suis également allée les voir le 24/11 pour leur dire que j'avais reçu un appel de La Réunion m'alertant sur le possible dépôt de bilan en fin de semaine de la Cie... Là, la vendeuse m'a rassurée en me disant que leur Direction Générale ou vous-même, le SNAV, les auraient averties si des difficultés financières étaient connues.
La vendeuse de l'agence nous a expliqué samedi 4 décembre qu'il fallait attendre le jugement du 8 décembre car si Air Bourbon n'a pas trouvé d'investisseurs extérieurs d'ici là, le tribunal pouvait prononcer la liquidation, ce qui implique que nous ne pourrons pas récupérer notre argent puisqu'il a été versé au BSP le 17/11 (nous avions payé le 23/10).
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi le SNAV ne demande pas le remboursement des billets émis et non volés à partir du moment où ils n'ont pas été utilisés ?
Depuis, j'ai trouvé des infos sur Internet annonçant depuis août 2004 les difficultés financières d'Air Bourbon. La DGAC m'a indiqué lundi 6 décembre que certaines agences auraient été prévenues par le SNAV. Pourquoi pas Thomas Cook ?
En ce cas, pourquoi l'agence Thomas Cook Paris nous a délivré des billets en date du 23 octobre ?
Connaissait-elle ou non ces difficultés ? Est-ce que professionnellement cette agence doit donner des informations correctes à ses clients dans le cadre de ses services, même s'il s'agit d'une vente de billets simples et non pas de voyage à forfait ?
Est-ce que l'agence ne doit pas se tenir au courant de la santé financière de la Cie vers laquelle elle dirige ses clients ?
Actuellement, nous entendons les risques pour les agences de voyage de fermer face à la concurrence des ventes sur Internet et aux risques de faillites des compagnies aériennes.
En ce cas, j'aimerais que l'on m'explique quelles sont les garanties supplémentaires que l'on peut obtenir dans une agence comparé aux offres sur Internet si, en tant que client, on ne prend pas la peine de nous informer.
Est-ce que c'est au client de s'informer de la santé financière de la compagnie aérienne qu'il choisit avec le vendeur et, pourquoi pas, de la santé financière de cette même agence ?
Je vous remercie par avance de votre réponse."
Cécile Fontaine
cecile.font@free.fr