Ce nouveau gros porteur permettra de renforcer le programme de vols en période de pointe sur Pointe-à-Pitre (13 rotations hebdomadaires) et Fort-de-France (12 rotations semaine). Air Caraïbes va également lancer 3 vols hebdomadaires sans escale entre Paris Orly et Saint-Martin./photo dr
Pour l’inauguration de son cinquième Airbus A330, la compagnie Air Caraïbes a invité journalistes et professionnels sur le site toulousain d’Airbus.
Objectif : découvrir la chaîne de montage de son tout nouvel avion, mais aussi celle de l’impressionnant A380.
Après cette visite, tout le monde est rentré à Paris à bord du nouvel appareil fraîchement inauguré. Cet A330 – 300, bien adapté au marché antillais avec 364 places, sera mis en service le 10 décembre 2011.
Il a coûté 108 millions d’euros. Grâce à lui, la compagnie a gagné environ 1,5 tonnes de fret, l’équivalent d’une palette, soit un gain de 6 à 7% de recettes sur cette activité.
Elle en a également profité pour inaugurer sa nouvelle classe Affaires, équipée de 18 sièges. Elle sera mise en place sur ses autres Airbus d’ici trois mois, pour un investissement de 3 à 4 millions $ par avion. Entièrement repensée, la classe Madras propose 18 sièges coques s’inclinant à 160° et espacés de 1,47 mètres.
« Nous souhaitons attirer une clientèle à haute contribution qui auparavant préférait voyager sur d’autres compagnies » explique Jean-Paul Dubreuil, président du conseil de surveillance d’Air Caraïbes.
Objectif : découvrir la chaîne de montage de son tout nouvel avion, mais aussi celle de l’impressionnant A380.
Après cette visite, tout le monde est rentré à Paris à bord du nouvel appareil fraîchement inauguré. Cet A330 – 300, bien adapté au marché antillais avec 364 places, sera mis en service le 10 décembre 2011.
Il a coûté 108 millions d’euros. Grâce à lui, la compagnie a gagné environ 1,5 tonnes de fret, l’équivalent d’une palette, soit un gain de 6 à 7% de recettes sur cette activité.
Elle en a également profité pour inaugurer sa nouvelle classe Affaires, équipée de 18 sièges. Elle sera mise en place sur ses autres Airbus d’ici trois mois, pour un investissement de 3 à 4 millions $ par avion. Entièrement repensée, la classe Madras propose 18 sièges coques s’inclinant à 160° et espacés de 1,47 mètres.
« Nous souhaitons attirer une clientèle à haute contribution qui auparavant préférait voyager sur d’autres compagnies » explique Jean-Paul Dubreuil, président du conseil de surveillance d’Air Caraïbes.
Un marché ultra-concurrentiel
La nouvelle classe Affaires Madras de la compagnie, qui devrait attirer une nouvelle clientèle.
Air Caraïbes exploite cette catégorie d’Airbus depuis décembre 2003. A l’époque, son lancement avait obligé ses concurrents à moderniser leurs flottes vétustes.
Aujourd’hui, ce nouvel appareil va lui permettre de renforcer son programme pour l’hiver, mais aussi de gagner des places sur le marché.
La compagnie se place pour l’instant en seconde position sur les Antilles, avec 27% de parts de marché, derrière Air France qui rafle 48% et juste devant Corsairfly à 25%.
« Nos concurrents sont dynamiques et nous sommes au top de l’agressivité commerciale sur la desserte » s’exclame un peu amer Jean-Paul Dubreuil, président du conseil de surveillance d’Air Caraïbes.
Le prix du voyage a en effet baissé de 20% depuis cinq ans, hors surcharge carburant. « Parfois on ne vend pas les billets, on les donne» grince-t-il.
Mais la compagnie ne craint pas vraiment la concurrence avec Air France. « Les Caraïbes ne sont pas leur priorité » estime François Lepinoy, président du directoire d’Air Caraïbes.
Par contre, il juge Corsairfly nettement plus agressive. « Ils sont imprévisibles avec une offre excessive. Ils devraient adapter leurs offres et laisser certains de leurs avions trop gros au sol ».
Dans le contexte actuel, une guerre des prix serait suicidaire pour tout le monde. Et pourtant, il faut bien adapter les tarifs pour rester concurrentiel. « Entre septembre et novembre, nous vendons presque à perte » déplore François Lepinoy.
Par contre, l’alliance avec Air Antilles Express ne lui fait pas peur. « Je pense qu’ils auront du mal à coordonner leurs programmes car il faudra faire des compromis, ce qui n’est pas toujours évident dans ce type de partenariat »
Malgré cet environnement difficile, Air Caraïbes sera à l’équilibre cette année, avec un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros en hausse de 8%, à cause de la surcharge de carburant. Les remplissages pour l’hiver sont dans la moyenne, autour de 80%.
Concernant son réseau régional, historiquement déficitaire, un nouveau plan de redressement a été mis en place. Baptisé Rebondir, cette politique impliquera des modification d’itinéraires et de flottes. Il vise à redresser la barre et retrouver l’équilibre d'ici trois ans.
Aujourd’hui, ce nouvel appareil va lui permettre de renforcer son programme pour l’hiver, mais aussi de gagner des places sur le marché.
La compagnie se place pour l’instant en seconde position sur les Antilles, avec 27% de parts de marché, derrière Air France qui rafle 48% et juste devant Corsairfly à 25%.
« Nos concurrents sont dynamiques et nous sommes au top de l’agressivité commerciale sur la desserte » s’exclame un peu amer Jean-Paul Dubreuil, président du conseil de surveillance d’Air Caraïbes.
Le prix du voyage a en effet baissé de 20% depuis cinq ans, hors surcharge carburant. « Parfois on ne vend pas les billets, on les donne» grince-t-il.
Mais la compagnie ne craint pas vraiment la concurrence avec Air France. « Les Caraïbes ne sont pas leur priorité » estime François Lepinoy, président du directoire d’Air Caraïbes.
Par contre, il juge Corsairfly nettement plus agressive. « Ils sont imprévisibles avec une offre excessive. Ils devraient adapter leurs offres et laisser certains de leurs avions trop gros au sol ».
Dans le contexte actuel, une guerre des prix serait suicidaire pour tout le monde. Et pourtant, il faut bien adapter les tarifs pour rester concurrentiel. « Entre septembre et novembre, nous vendons presque à perte » déplore François Lepinoy.
Par contre, l’alliance avec Air Antilles Express ne lui fait pas peur. « Je pense qu’ils auront du mal à coordonner leurs programmes car il faudra faire des compromis, ce qui n’est pas toujours évident dans ce type de partenariat »
Malgré cet environnement difficile, Air Caraïbes sera à l’équilibre cette année, avec un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros en hausse de 8%, à cause de la surcharge de carburant. Les remplissages pour l’hiver sont dans la moyenne, autour de 80%.
Concernant son réseau régional, historiquement déficitaire, un nouveau plan de redressement a été mis en place. Baptisé Rebondir, cette politique impliquera des modification d’itinéraires et de flottes. Il vise à redresser la barre et retrouver l’équilibre d'ici trois ans.
Un point sur le programme d'hiver
Deux vols seront mis en place sur Port Au Prince (Haïti) au lieu d’un, ainsi qu’une quatrième fréquence sur Cayenne (Guyane).
Ce nouveau gros porteur permettra de renforcer le programme de vols en période de pointe sur Pointe-à-Pitre (13 rotations hebdomadaires) et Fort-de-France (12 rotations semaine).
Air Caraïbes va également lancer 3 vols hebdomadaires sans escale entre Paris Orly et Saint-Martin. Auparavant, elle était en partage de code avec Corsairfly, mais cette dernière va stopper la desserte de la destination en janvier prochain.
Ce nouveau gros porteur permettra de renforcer le programme de vols en période de pointe sur Pointe-à-Pitre (13 rotations hebdomadaires) et Fort-de-France (12 rotations semaine).
Air Caraïbes va également lancer 3 vols hebdomadaires sans escale entre Paris Orly et Saint-Martin. Auparavant, elle était en partage de code avec Corsairfly, mais cette dernière va stopper la desserte de la destination en janvier prochain.