Le feuilleton Air France connaîtra-t-il sa fin aujourd’hui ?
C’est en tout cas ce qu’espère Benjamin Smith, le nouveau P-DG de la compagnie tricolore, qui, après deux journées de négociations salariales avec les syndicats, leur a demandé une réponse claire sur sa proposition salariale avant la mi-journée.
« Que ce soit oui ou non, tous les syndicats doivent donner leurs réponses sur les offres de la direction avant vendredi 19 en fin de matinée », nous glisse une source syndicale.
Mercredi 17 octobre 2018, les négociations, en présence de représentants de tous les syndicats de la compagnie tricolore avaient repris.
C’est en tout cas ce qu’espère Benjamin Smith, le nouveau P-DG de la compagnie tricolore, qui, après deux journées de négociations salariales avec les syndicats, leur a demandé une réponse claire sur sa proposition salariale avant la mi-journée.
« Que ce soit oui ou non, tous les syndicats doivent donner leurs réponses sur les offres de la direction avant vendredi 19 en fin de matinée », nous glisse une source syndicale.
Mercredi 17 octobre 2018, les négociations, en présence de représentants de tous les syndicats de la compagnie tricolore avaient repris.
« Pas très loin d’un accord » ?
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Conformément à ce qu’il avait exprimé à l’oral aux syndicats une dizaine de jours auparavant, Benjamin Smith, la Canadien arrivé à la tête d’Air France-KLM il y a un mois, a d’emblée renouvelé son offre.
Cette dernière repose sur une augmentation de tous les salaires de 4% (2% en 2018, 2% en 2019).
Un texte officiel de la direction avait été distribué autour de la table à tous les représentants syndicaux présents, qu’ils fassent partie de l’intersyndicale ou non.
D’après plusieurs sources présentes à la table des négociations, la possibilité de trouver un accord ne serait pas très loin. « Tout le monde a participé aux négociations et nous avons eu plusieurs précisions sur des craintes ou des questions que nous avions », nous explique un responsable syndical de personnel au sol.
« Cela nous a dans l’ensemble rassuré, même si les dogmes politiques de chacun font que les avis restent toujours aussi partagés », confie-t-il.
Jeudi 18 octobre 2018, en fin de journée, la direction avait renouvelé son offre aux syndicats, cette fois en y ajoutant de nouveaux avantages comme une augmentation des indemnités kilométriques, une hausse de certaines primes, et une valeur minimale d’augmentation pour les salaires les plus bas. Une proposition que l’intersyndicale ne validerait toujours pas complètement.
Cette dernière repose sur une augmentation de tous les salaires de 4% (2% en 2018, 2% en 2019).
Un texte officiel de la direction avait été distribué autour de la table à tous les représentants syndicaux présents, qu’ils fassent partie de l’intersyndicale ou non.
D’après plusieurs sources présentes à la table des négociations, la possibilité de trouver un accord ne serait pas très loin. « Tout le monde a participé aux négociations et nous avons eu plusieurs précisions sur des craintes ou des questions que nous avions », nous explique un responsable syndical de personnel au sol.
« Cela nous a dans l’ensemble rassuré, même si les dogmes politiques de chacun font que les avis restent toujours aussi partagés », confie-t-il.
Jeudi 18 octobre 2018, en fin de journée, la direction avait renouvelé son offre aux syndicats, cette fois en y ajoutant de nouveaux avantages comme une augmentation des indemnités kilométriques, une hausse de certaines primes, et une valeur minimale d’augmentation pour les salaires les plus bas. Une proposition que l’intersyndicale ne validerait toujours pas complètement.
Un nouveau management apprécié
« L’intersyndicale s’arc-boute, c’est bien dommage », nous glisse une autre source présente autour de la table.
Que cette dernière offre soit refusée ou non, après un conflit qui dure depuis le début d’année, qui a déjà coûté 350 millions d’euros à l’entreprise et provoqué la démission de son ancien P-DG, le nouveau visage de la direction que porte par Ben Smith semble dans tous les cas apprécié par les représentants syndicaux.
« On sent vraiment qu’il veut changer la communication. Il dialogue de manière plus franche, plus directe et plus réaliste. J’apprécie son côté cash », glisse un syndicaliste. « Il veut aller de l’avant, changer le fonctionnement de la boîte, on a moins l’impression d’être en face de monarques, comme avant », lâche un autre.
Aura-t-il néanmoins réussi à convaincre l’ensemble des syndicats de la compagnie tricolore ? Après une nuit que l'on imagine chargée en débats, ce sera à ces derniers de décider s'ils poursuivent le conflit, ou s'ils enterrent enfin la hache de guerre.
Que cette dernière offre soit refusée ou non, après un conflit qui dure depuis le début d’année, qui a déjà coûté 350 millions d’euros à l’entreprise et provoqué la démission de son ancien P-DG, le nouveau visage de la direction que porte par Ben Smith semble dans tous les cas apprécié par les représentants syndicaux.
« On sent vraiment qu’il veut changer la communication. Il dialogue de manière plus franche, plus directe et plus réaliste. J’apprécie son côté cash », glisse un syndicaliste. « Il veut aller de l’avant, changer le fonctionnement de la boîte, on a moins l’impression d’être en face de monarques, comme avant », lâche un autre.
Aura-t-il néanmoins réussi à convaincre l’ensemble des syndicats de la compagnie tricolore ? Après une nuit que l'on imagine chargée en débats, ce sera à ces derniers de décider s'ils poursuivent le conflit, ou s'ils enterrent enfin la hache de guerre.