A 13h30 précise les quatre moteurs GP 7200 se sont mis en route pour pousser les 277 tonnes de cet avion hors normes, d’une envergure de 80 mètres... /crédit photo CH
cette époque de l’année ce n’est pas forcément cette grande boucle à laquelle on s’attendait...
Les coureurs cyclistes, ceux qu’on appelle les géants de la route ne sont pas là et c’est un géant du ciel qui a emmené en échappée belle, vendredi dernier, des salariés d’Air France pour un dernier adieu à cet avion à la carrière éphémère.
Pilotes, hôtesses et stewards, personnels de la maintenances et des équipes commerciales, ils étaient plus de 500 à embarquer pour cette dernière boucle, en compagnie du PDG d’Air France KLM Ben Smith, de la Directrice Général Anne Rigail et de la Présidente non-exécutive du groupe Air France-KLM et du Conseil d’administration d’Air France Anne Marie Couderc.
A 13h30 précise les quatre moteurs GP 7200 se sont mis en route pour pousser les 277 tonnes de cet avion hors normes, d’une envergure de 80 mètres.
Décollage de CDG et cap vers le sud de la France. Au-dessus de cette bonne ville de Marseille les salariés d’Air France ont eu une belle surprise.
Le dernier né de la famille Airbus et aux couleurs d’Air France, l’A.350 fraîchement baptisé ‘’Marseille’’ avait décollé de Toulouse sa ville natale et, durant quelques minutes, a volé en formation à côté du géant et comme pour un passage de relais.
Les coureurs cyclistes, ceux qu’on appelle les géants de la route ne sont pas là et c’est un géant du ciel qui a emmené en échappée belle, vendredi dernier, des salariés d’Air France pour un dernier adieu à cet avion à la carrière éphémère.
Pilotes, hôtesses et stewards, personnels de la maintenances et des équipes commerciales, ils étaient plus de 500 à embarquer pour cette dernière boucle, en compagnie du PDG d’Air France KLM Ben Smith, de la Directrice Général Anne Rigail et de la Présidente non-exécutive du groupe Air France-KLM et du Conseil d’administration d’Air France Anne Marie Couderc.
A 13h30 précise les quatre moteurs GP 7200 se sont mis en route pour pousser les 277 tonnes de cet avion hors normes, d’une envergure de 80 mètres.
Décollage de CDG et cap vers le sud de la France. Au-dessus de cette bonne ville de Marseille les salariés d’Air France ont eu une belle surprise.
Le dernier né de la famille Airbus et aux couleurs d’Air France, l’A.350 fraîchement baptisé ‘’Marseille’’ avait décollé de Toulouse sa ville natale et, durant quelques minutes, a volé en formation à côté du géant et comme pour un passage de relais.
Il était le vaisseau amiral d’Air France
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Chacun des appareils a ensuite continué son vol vers son destin : la retraite pour l’A.380, la reconquête et la reprise pour l’A.350.
Arrivé il y a 10 ans, l’A.380 était le vaisseau amiral d’Air France.
Mais dès 2016 la compagnie a modifié sa commande initiale de 12 appareils pour se limiter à 10.
A son arrivée à la présidence du groupe, Ben Smith a hésité à garder l’A.380 dont il fallait refaire les cabines au nouveau standard pour un coût de 45 millions d’euros par machine.
Le choix avait finalement été celui de garder 5 appareils et commencer les modifications cabines à l’automne 2020.
Comme Corsair et ses Boeing 747, la crise sanitaire aura précipité les choses et obligé Air France a finalement se séparer d’un avion trop gros pour les temps qui viennent.
L’A.380 ne semble plus être adapté au transport aérien actuel et à venir. C’est vrai pour Air France mais aussi pour Emirates qui opère actuellement une flotte de 115 A.380.
S’il y’a encore quelque mois cette flotte impressionnante de très gros porteurs était synonyme de toute puissance, elle devient aujourd’hui un terrible handicap.
La compagnie du Golf doit encore accueillir un appareil supplémentaire en construction actuellement à Toulouse… Il y’a quelques jours, au cours d’une interview au journal ‘’the national.ae’’ Tim Clark, le PDG d’Emirates se laissait aller à dire : ‘’Nous savons que pour l’A.380, c’est fini !’’.
Arrivé il y a 10 ans, l’A.380 était le vaisseau amiral d’Air France.
Mais dès 2016 la compagnie a modifié sa commande initiale de 12 appareils pour se limiter à 10.
A son arrivée à la présidence du groupe, Ben Smith a hésité à garder l’A.380 dont il fallait refaire les cabines au nouveau standard pour un coût de 45 millions d’euros par machine.
Le choix avait finalement été celui de garder 5 appareils et commencer les modifications cabines à l’automne 2020.
Comme Corsair et ses Boeing 747, la crise sanitaire aura précipité les choses et obligé Air France a finalement se séparer d’un avion trop gros pour les temps qui viennent.
L’A.380 ne semble plus être adapté au transport aérien actuel et à venir. C’est vrai pour Air France mais aussi pour Emirates qui opère actuellement une flotte de 115 A.380.
S’il y’a encore quelque mois cette flotte impressionnante de très gros porteurs était synonyme de toute puissance, elle devient aujourd’hui un terrible handicap.
La compagnie du Golf doit encore accueillir un appareil supplémentaire en construction actuellement à Toulouse… Il y’a quelques jours, au cours d’une interview au journal ‘’the national.ae’’ Tim Clark, le PDG d’Emirates se laissait aller à dire : ‘’Nous savons que pour l’A.380, c’est fini !’’.