Marie Allantaz a animé un atelier « NDC : Mythe ou réalité : Air France et Navan font le bilan » mardi 5 novembre 2024. @capture d'écran aftm
Alors que le déploiement de la NDC n’a jamais été aussi concret, la question est désormais de savoir ce que cette technologie apporte réellement aux compagnies, mais aussi et surtout aux clients et aux partenaires du business travel.
C'est dans ce contexte que la TMC Navan a conduit l’étude « NDC Savings Index », permettant de mesurer les économies générées grâce à NDC, sur une période de trois mois auprès de plusieurs compagnies aériennes.
Lire aussi : Navan : Quel est l'impact de l'adoption de la NDC ?
« L'introduction de la NDC a transformé le secteur aérien dans une industrie qui fonctionne à deux vitesses, avec d’un côté les early adopters, qui y sont allés assez vite sur la NDC, et ceux qui essayent de rattraper le retard. Parce qu’effectivement, le sujet n'est plus de savoir s'il faut y aller ou pas, mais à quel stade se situe les intégrations et la capacité de distribuer ce contenu », recontextualise Olivier Nairey.
Quels avantages offrent la NDC ? « Ils sont multiples » répond le directeur général de Navan France, avant de les lister : « Le premier est de générer des savings. L'accès à des tarifs exclusifs permet d'offrir une visibilité et une offre beaucoup plus large à l'utilisateur final. Il est aussi important de mentionner que quelques compagnies aériennes commencent à se retirer des canaux GDS et Edifact. »
Eviter le leakage est le deuxième point. « La capacité à avoir l'ensemble des tarifs disponibles sur une seule et même plateforme améliore la traçabilité des voyageurs et aussi la consolidation des dépenses. Enfin, NDC améliore l'expérience utilisateur », détaille-t-il.
Air France KLM, a été l’une des premières compagnies à se pencher sur la mise en place de NDC, pour « utiliser une technologie plus moderne, qui nous permet de mieux vendre et de mieux marketer notre contenu, notre produit et notre service auprès de nos clients », expose Guilhem Mallet, directeur des ventes entreprise d'Air France.
Si aujourd'hui, la transition est achevée sur le marché du loisir, ce n’est pas le cas sur le voyage d'affaires, mais progresse. « Le taux d’adoption est de près de 10 % sur le segment corporate, alors qu'on était encore à 4 % au début de l'année », note Guilhem Mallet, qui œuvre à convaincre tout l’écosystème que la NDC est la technologie du futur. Un défi.
C'est dans ce contexte que la TMC Navan a conduit l’étude « NDC Savings Index », permettant de mesurer les économies générées grâce à NDC, sur une période de trois mois auprès de plusieurs compagnies aériennes.
Lire aussi : Navan : Quel est l'impact de l'adoption de la NDC ?
« L'introduction de la NDC a transformé le secteur aérien dans une industrie qui fonctionne à deux vitesses, avec d’un côté les early adopters, qui y sont allés assez vite sur la NDC, et ceux qui essayent de rattraper le retard. Parce qu’effectivement, le sujet n'est plus de savoir s'il faut y aller ou pas, mais à quel stade se situe les intégrations et la capacité de distribuer ce contenu », recontextualise Olivier Nairey.
Quels avantages offrent la NDC ? « Ils sont multiples » répond le directeur général de Navan France, avant de les lister : « Le premier est de générer des savings. L'accès à des tarifs exclusifs permet d'offrir une visibilité et une offre beaucoup plus large à l'utilisateur final. Il est aussi important de mentionner que quelques compagnies aériennes commencent à se retirer des canaux GDS et Edifact. »
Eviter le leakage est le deuxième point. « La capacité à avoir l'ensemble des tarifs disponibles sur une seule et même plateforme améliore la traçabilité des voyageurs et aussi la consolidation des dépenses. Enfin, NDC améliore l'expérience utilisateur », détaille-t-il.
Air France KLM, a été l’une des premières compagnies à se pencher sur la mise en place de NDC, pour « utiliser une technologie plus moderne, qui nous permet de mieux vendre et de mieux marketer notre contenu, notre produit et notre service auprès de nos clients », expose Guilhem Mallet, directeur des ventes entreprise d'Air France.
Si aujourd'hui, la transition est achevée sur le marché du loisir, ce n’est pas le cas sur le voyage d'affaires, mais progresse. « Le taux d’adoption est de près de 10 % sur le segment corporate, alors qu'on était encore à 4 % au début de l'année », note Guilhem Mallet, qui œuvre à convaincre tout l’écosystème que la NDC est la technologie du futur. Un défi.
Avec NDC, de réelles économies ?
Dans le cadre de son etude « Navan Saving Index », la TMC a analysé sur une période de trois mois l’activité NDC de 12 compagnies aériennes sur sa plateforme. Pour chaque réservation, Navan a comparé le prix NDC avec le prix Edifact.
« En moyenne, la NDC a permis de réaliser entre 3,3 % et 16,6 % d’économies en fonction des compagnies aériennes. Sur Air France, l’économie est en moyenne de 7,6 %. C’est assez conséquent », affirme Olivier Nairey.
Comment expliquer ces économies ? D’abord, car « NDC évite les surcharges GDS. Ensuite, le pricing continu est vecteur de savings sur la partie réservation. Et le troisième, c'est l'accès à des offres exclusives. »
Repoussée à plusieurs reprises, Air France appliquera une surcharge de transition sur les billets GDS à partir du 1er janvier 2025 de 3€, avant la mise en place d’une surcharge de 24€ au 1er juillet 2024.
« On est vraiment sur une surcharge de transition pour accompagner la migration de l'écosystème vers une transition complète sur NDC. Les taux de pénétration sont élevés, entre 40 et 50 % sur les derniers mois. L'écosystème est prêt », selon Guilhem Mallet, directeur des ventes entreprise d'Air France
Second avantage : « la tarification continue permet à nos clients d'avoir de multiples pricing et un positionnement beaucoup plus fin et beaucoup plus compétitif », affirme le directeur des ventes entreprise d'Air France, qui voit « des écarts de 10 à 15 euros en moyenne sur les vols courts et moyens courriers au départ de la France. Sur le réseau long courrier, les bénéfices sont un peu plus importants, 70 à 100 euros en cabine premium, voire 250 à 200 euros en cabine business sur le long courrier. »
La tarification continue s'applique aux tarifs négociés a rappelé le directeur des ventes corporate d'Air France.
« En moyenne, la NDC a permis de réaliser entre 3,3 % et 16,6 % d’économies en fonction des compagnies aériennes. Sur Air France, l’économie est en moyenne de 7,6 %. C’est assez conséquent », affirme Olivier Nairey.
Comment expliquer ces économies ? D’abord, car « NDC évite les surcharges GDS. Ensuite, le pricing continu est vecteur de savings sur la partie réservation. Et le troisième, c'est l'accès à des offres exclusives. »
Repoussée à plusieurs reprises, Air France appliquera une surcharge de transition sur les billets GDS à partir du 1er janvier 2025 de 3€, avant la mise en place d’une surcharge de 24€ au 1er juillet 2024.
« On est vraiment sur une surcharge de transition pour accompagner la migration de l'écosystème vers une transition complète sur NDC. Les taux de pénétration sont élevés, entre 40 et 50 % sur les derniers mois. L'écosystème est prêt », selon Guilhem Mallet, directeur des ventes entreprise d'Air France
Second avantage : « la tarification continue permet à nos clients d'avoir de multiples pricing et un positionnement beaucoup plus fin et beaucoup plus compétitif », affirme le directeur des ventes entreprise d'Air France, qui voit « des écarts de 10 à 15 euros en moyenne sur les vols courts et moyens courriers au départ de la France. Sur le réseau long courrier, les bénéfices sont un peu plus importants, 70 à 100 euros en cabine premium, voire 250 à 200 euros en cabine business sur le long courrier. »
La tarification continue s'applique aux tarifs négociés a rappelé le directeur des ventes corporate d'Air France.
+13% de taux de satisfaction en trois mois
Toujours selon les résultats de l’étude Navan, le taux de satisfaction des utilisateurs a augmenté de 13 % au fur et à mesure où le taux d’adoption de NDC augmentait.
Plusieurs raisons l’expliquent. « La première est une offre complète avec l’accès à l'ensemble des options et c’est tout à fait transparent pour l'utilisateur final. Le deuxième, c'est une expérience constante. La troisième est la tarification complète, ce qui apporte beaucoup de satisfaction aux fonctions administratives des entreprises », explique le DG France de Navan.
Et le taux de satisfaction devrait continuer à progresser. « De plus en plus d'innovations, de produits et de services vont être disponibles via NDC et ne le seront pas forcément via Edifact. Le fait, par exemple, de réserver un siège est beaucoup plus simple sous NDC. La tarification n'est pas la même non plus », a rappelé Guilhem Mallet, directeur des ventes entreprise d'Air France.
Les invités de ce webinaire ont été interpelés sur la qualité du SAV NDC. Plusieurs options sont dans la roadmap d’Air France, qui s’est engagée à les livrer d’ici la fin de l'année. Le split PNR, lui, vient juste d’être délivré.
« L'immense majorité des aides de servicing sont déjà disponibles sous NDC. Et si jamais nos partenaires rencontrent un problème, le self-support, la ligne dédiée NDC ou le chat NDC sont à disposition pour répondre aux clients. Nous avons clairement mis le curseur en faveur de NDC pour être sûr que notre servicing, notre délai de réponse et la qualité du service qu'on offre sur la partie sell support sur NDC soient irréprochables », répond Guilhem Mallet.
Plusieurs raisons l’expliquent. « La première est une offre complète avec l’accès à l'ensemble des options et c’est tout à fait transparent pour l'utilisateur final. Le deuxième, c'est une expérience constante. La troisième est la tarification complète, ce qui apporte beaucoup de satisfaction aux fonctions administratives des entreprises », explique le DG France de Navan.
Et le taux de satisfaction devrait continuer à progresser. « De plus en plus d'innovations, de produits et de services vont être disponibles via NDC et ne le seront pas forcément via Edifact. Le fait, par exemple, de réserver un siège est beaucoup plus simple sous NDC. La tarification n'est pas la même non plus », a rappelé Guilhem Mallet, directeur des ventes entreprise d'Air France.
Les invités de ce webinaire ont été interpelés sur la qualité du SAV NDC. Plusieurs options sont dans la roadmap d’Air France, qui s’est engagée à les livrer d’ici la fin de l'année. Le split PNR, lui, vient juste d’être délivré.
« L'immense majorité des aides de servicing sont déjà disponibles sous NDC. Et si jamais nos partenaires rencontrent un problème, le self-support, la ligne dédiée NDC ou le chat NDC sont à disposition pour répondre aux clients. Nous avons clairement mis le curseur en faveur de NDC pour être sûr que notre servicing, notre délai de réponse et la qualité du service qu'on offre sur la partie sell support sur NDC soient irréprochables », répond Guilhem Mallet.