La raison officiellement invoquée est le « contexte chargé » qui ne permet pas au personnel de poursuivre son activité professionnelle « sans risque sur le niveau de concentration et de vigilance des équipages et des personnels sol».
Nous ne pouvons que regretter une telle décision qui fait bien peu cas des preuves multiples de professionnalisme, de régularité et de sécurité démontrées par l’ensemble du personnel tout au long de ces 6 mois de redressement judiciaire.
Les salariés en général et les Pilotes de Lignes en particulier, continuaient à croire en leur outil de travail. Le mors aux dents ils ont continué d’accomplir leurs tâches pendant 6 mois avec le même professionnalisme et la même détermination, espérant qu’au moins une partie de leur compagnie puisse être sauvée.
La qualité du travail effectué a été largement reconnue
Sans pression ni menaces de la part des responsables de la Compagnie, les personnels navigants qui souhaitaient ne pas partir en vol, faisaient valoir leur « droit de retrait », disposition légale autorisant les équipages ne s’estimant pas en condition de voler, à ne pas partir en vol.
Les salariés, les syndicats, le CHSCT, le Service de Sécurité des Vols et l’Encadrement ont tous eu des comportements professionnels exemplaires. La qualité du travail effectué a été largement reconnue lors des différents audits de la DGAC dont le dernier a été réalisé par le redoutable « Organisme du Contrôle en Vol », il y a 15 jours à peine !
Les salariés ne sont pas responsables de cette mise à mort. Ils auraient pu (et peuvent encore) continuer leur mission avec la même constance, le même professionnalisme et les mêmes conditions de sécurité. La véritable raison qui pousse la DGAC à « débrancher la prise » est d’ordre économique, voire d’ordre hiérarchique.
Mr Duménil, « business man émérite » a trouvé à qui parler...
Mr Duménil, « business man émérite », est venu montrer aux intervenants habituels des dossiers de l’aérien, qu’il allait reprendre la Compagnie en investissant à peine 1 million d’euros et qu’il fixerait au Conseil Supérieur de l’Aviation Marchande le montant qu’il investirait ! Mais il semble avoir trouvé à qui parler.
Notre autorité de tutelle, après lui avoir expliqué que c’est le CSAM qui fixe les montants nécessaires à l’obtention d’une Licence d’Exploitation et non l’inverse, vient de lui donner une leçon en le sanctionnant dans sa tentative de « prise d’otage low cost » d’une compagnie française et des institutions administratives qui s’y rapportent.
Mais ces considérations économiques et ministérielles ne changent rien à la détresse de salariés qui vont payer l’adition qui refusent de servir d’alibi à cette euthanasie ! Nous étions prêts à continuer. Nous voulions vivre. Le SNPL Air Littoral et L’UNAC Air Littoral entameront dès ce lundi les démarches nécessaires à la mise en place d’une commission d’enquête afin de déterminer les raisons exactes de cet arrêt brutal, surprenant et inadmissible."
(Ndlr) les sous-titres sont de la rédaction
Nous ne pouvons que regretter une telle décision qui fait bien peu cas des preuves multiples de professionnalisme, de régularité et de sécurité démontrées par l’ensemble du personnel tout au long de ces 6 mois de redressement judiciaire.
Les salariés en général et les Pilotes de Lignes en particulier, continuaient à croire en leur outil de travail. Le mors aux dents ils ont continué d’accomplir leurs tâches pendant 6 mois avec le même professionnalisme et la même détermination, espérant qu’au moins une partie de leur compagnie puisse être sauvée.
La qualité du travail effectué a été largement reconnue
Sans pression ni menaces de la part des responsables de la Compagnie, les personnels navigants qui souhaitaient ne pas partir en vol, faisaient valoir leur « droit de retrait », disposition légale autorisant les équipages ne s’estimant pas en condition de voler, à ne pas partir en vol.
Les salariés, les syndicats, le CHSCT, le Service de Sécurité des Vols et l’Encadrement ont tous eu des comportements professionnels exemplaires. La qualité du travail effectué a été largement reconnue lors des différents audits de la DGAC dont le dernier a été réalisé par le redoutable « Organisme du Contrôle en Vol », il y a 15 jours à peine !
Les salariés ne sont pas responsables de cette mise à mort. Ils auraient pu (et peuvent encore) continuer leur mission avec la même constance, le même professionnalisme et les mêmes conditions de sécurité. La véritable raison qui pousse la DGAC à « débrancher la prise » est d’ordre économique, voire d’ordre hiérarchique.
Mr Duménil, « business man émérite » a trouvé à qui parler...
Mr Duménil, « business man émérite », est venu montrer aux intervenants habituels des dossiers de l’aérien, qu’il allait reprendre la Compagnie en investissant à peine 1 million d’euros et qu’il fixerait au Conseil Supérieur de l’Aviation Marchande le montant qu’il investirait ! Mais il semble avoir trouvé à qui parler.
Notre autorité de tutelle, après lui avoir expliqué que c’est le CSAM qui fixe les montants nécessaires à l’obtention d’une Licence d’Exploitation et non l’inverse, vient de lui donner une leçon en le sanctionnant dans sa tentative de « prise d’otage low cost » d’une compagnie française et des institutions administratives qui s’y rapportent.
Mais ces considérations économiques et ministérielles ne changent rien à la détresse de salariés qui vont payer l’adition qui refusent de servir d’alibi à cette euthanasie ! Nous étions prêts à continuer. Nous voulions vivre. Le SNPL Air Littoral et L’UNAC Air Littoral entameront dès ce lundi les démarches nécessaires à la mise en place d’une commission d’enquête afin de déterminer les raisons exactes de cet arrêt brutal, surprenant et inadmissible."
(Ndlr) les sous-titres sont de la rédaction