La compagnie canadienne Air Transat peine à trouver un nouveau modèle d'avion qui pourrait remplacer ses Airbus A 310 qui arrivent en fin de vie. DR
Air Transat maintient ses objectifs sur le marché français. Pour la saison 2014, la compagnie a déjà rempli 70% de ses avions et ses réservations restent stables.
Elle assure ne pas avoir été touchée par l'arrivée d'Air Canada Rouge sur Nice.
"Bien sûr, cela ne fait jamais plaisir de voir un concurrent débarquer sur une de nos routes historiques. Mais son arrivée ne s'est pas ressentie sur notre taux de remplissage ni sur notre yield " assure Lydia Morinaux, la directrice France.
Elle garde tout de même un œil sur la low-cost, qui possède les capacités nécessaires pour monter en puissance.
Air Transat a d'ailleurs demandé l'aide de l'aéroport niçois afin de lancer une campagne de communication sur la destination Canada.
Car aujourd'hui, avec 320 000 Français transportés en 2013, la compagnie s'arroge 52% du marché entre l'Hexagone et Montréal.
Entre avril et octobre 2014, elle a offert 271 000 sièges sur la destination, dont 185 200 uniquement sur la métropole québécoise.
Ses ventes en direct sur son site internet représentent 40% de son activité. 12% passent par le tour-opérateur maison (Transat n'a quasiment plus d'engagements avec d'autres TO), alors que les GDS représentent 40% du volume.
Reste ensuite 4% de groupes vols secs et 4% pour les ventes individuelles effectuées le T.O maison sur le site btob.
Elle assure ne pas avoir été touchée par l'arrivée d'Air Canada Rouge sur Nice.
"Bien sûr, cela ne fait jamais plaisir de voir un concurrent débarquer sur une de nos routes historiques. Mais son arrivée ne s'est pas ressentie sur notre taux de remplissage ni sur notre yield " assure Lydia Morinaux, la directrice France.
Elle garde tout de même un œil sur la low-cost, qui possède les capacités nécessaires pour monter en puissance.
Air Transat a d'ailleurs demandé l'aide de l'aéroport niçois afin de lancer une campagne de communication sur la destination Canada.
Car aujourd'hui, avec 320 000 Français transportés en 2013, la compagnie s'arroge 52% du marché entre l'Hexagone et Montréal.
Entre avril et octobre 2014, elle a offert 271 000 sièges sur la destination, dont 185 200 uniquement sur la métropole québécoise.
Ses ventes en direct sur son site internet représentent 40% de son activité. 12% passent par le tour-opérateur maison (Transat n'a quasiment plus d'engagements avec d'autres TO), alors que les GDS représentent 40% du volume.
Reste ensuite 4% de groupes vols secs et 4% pour les ventes individuelles effectuées le T.O maison sur le site btob.
Des relations plus étroites avec le réseau de distribution
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Air Transat relie le Canada avec Paris et sept villes de province : Bordeaux, Bâle-Mulhouse, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Toulouse.
Un réseau qui lui permet de séduire les agences de voyage en régions.
"Depuis 4 ans, nous avons beaucoup développé nos relations avec le réseau de distribution afin de limiter notre dépendance aux agences en ligne" explique Jean-François Lemay le directeur général d'Air Transat.
Cette collaboration plus étroite, notamment avec Selectour Afat, lui a permis de cibler une nouvelle clientèle : celle des PME-PMI.
"Nous souhaitons aller chercher ces clients qui sont dans une logique de "best buy" et qui peuvent être intéressées par nos offres. C'est un travail de fourmi" avoue Lydia Morinaux, la directrice France.
Malgré tout, la compagnie ne compte pas abandonner son ADN loisirs. "La part des voyageurs business sur nos lignes reste minimale, même si nos nouvelles conditions de ventes plus flexibles pourraient les intéresser" poursuit Jean-François Lemay.
Un réseau qui lui permet de séduire les agences de voyage en régions.
"Depuis 4 ans, nous avons beaucoup développé nos relations avec le réseau de distribution afin de limiter notre dépendance aux agences en ligne" explique Jean-François Lemay le directeur général d'Air Transat.
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"Nous souhaitons aller chercher ces clients qui sont dans une logique de "best buy" et qui peuvent être intéressées par nos offres. C'est un travail de fourmi" avoue Lydia Morinaux, la directrice France.
Malgré tout, la compagnie ne compte pas abandonner son ADN loisirs. "La part des voyageurs business sur nos lignes reste minimale, même si nos nouvelles conditions de ventes plus flexibles pourraient les intéresser" poursuit Jean-François Lemay.
Pas encore de salon à CDG
Toutefois, il lui reste encore du chemin à parcourir avant de séduire une plus large base d'hommes d'affaires.
Il lui manque notamment un programme de fidélité ainsi qu'un salon au terminal 3 de Charles de Gaulle.
"Aéroports de Paris a évoqué la construction d'un lounge qui pourrait ouvrir d'ici 2015. Mais je ne préfère pas m'avancer tant que les travaux ne sont pas terminés" précise Lydia Morinaux.
Reste aussi le problème des horaires, qui évoluent en fonction de la disponibilité de la flotte.
Air Transat doit en effet jongler entre ses lignes d'été transatlantiques, opérées grâce à 21 Airbus A330 et A310 et ses destinations hivernales avec des Boeing 737. "Notre modèle de double flotte nous permet d'avoir le bon type d'avion sur le bon marché" explique Jean-François Lemay.
Afin d'opérer ses lignes sur le sud (Caraïbes et Mexique) la compagnie a passé un contrat avec Transavia pour louer quatre B 737 et négocie actuellement avec Europe Airpost et SunExpress pour en trouver quatre supplémentaires.
Quant à ses A310 qui approchent les 25 ans, le groupe a entamé une réflexion stratégique sur leur remplacement.
" Airbus nous a assuré qu'ils pourraient encore voler jusqu'en 2025. Car il est aujourd'hui compliqué de trouver un modèle d'avion qui remplisse les missions de l'A310 pour un prix acceptable."
Il lui manque notamment un programme de fidélité ainsi qu'un salon au terminal 3 de Charles de Gaulle.
"Aéroports de Paris a évoqué la construction d'un lounge qui pourrait ouvrir d'ici 2015. Mais je ne préfère pas m'avancer tant que les travaux ne sont pas terminés" précise Lydia Morinaux.
Reste aussi le problème des horaires, qui évoluent en fonction de la disponibilité de la flotte.
Air Transat doit en effet jongler entre ses lignes d'été transatlantiques, opérées grâce à 21 Airbus A330 et A310 et ses destinations hivernales avec des Boeing 737. "Notre modèle de double flotte nous permet d'avoir le bon type d'avion sur le bon marché" explique Jean-François Lemay.
Afin d'opérer ses lignes sur le sud (Caraïbes et Mexique) la compagnie a passé un contrat avec Transavia pour louer quatre B 737 et négocie actuellement avec Europe Airpost et SunExpress pour en trouver quatre supplémentaires.
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" Airbus nous a assuré qu'ils pourraient encore voler jusqu'en 2025. Car il est aujourd'hui compliqué de trouver un modèle d'avion qui remplisse les missions de l'A310 pour un prix acceptable."