Alain de Mendonça : "Nous n'avons pas vocation, et nous ne le ferons pas, à jongler avec des tarifs différents entre le Web et les agences. Au contraire et ainsi, nous gagnerons à être plus connus." - Photo DR
On le sent incontestablement soulagé, cet homme discret et peu bavard : "Maintenant, je vais encore travailler plus. C'est mon épouse qui est désespérée" !
Incontestable bosseur, le patron de Karavel s'est déjà attelé à la tâche. "Vous savez, cela fait des mois que nous travaillons sur ce dossier. Nous avons maintenant une bonne vision de ce que nous pouvons et que nous allons faire".
Premier point, sur lequel il insiste beaucoup, c'est de rencontrer les équipes et de les rassurer.
"La plupart des collaborateurs de Fram ont "morflé" depuis un certain temps déjà. Les divergences entre les actionnaires, le management hasardeux, les fournisseurs, les clients, ils n'en peuvent plus. Je veux leur redonner l'envie de se mobiliser".
Dès la mise en place d'un PSE (inéluctable et annoncé) qui devrait se dérouler dans deux semaines, Alain de Mendonça entend partir à la rencontre des salariés, "du moins, de ceux qui voudrons bien nous rencontrer. Mais ces gens ont besoin de parler, de s'exprimer et j'ai bien l'intention de les écouter".
Mais pour lui, pas question de ressasser le passé. "L'histoire est maintenant derrière nous, nous allons travailler ensemble pour améliorer le futur".
Incontestable bosseur, le patron de Karavel s'est déjà attelé à la tâche. "Vous savez, cela fait des mois que nous travaillons sur ce dossier. Nous avons maintenant une bonne vision de ce que nous pouvons et que nous allons faire".
Premier point, sur lequel il insiste beaucoup, c'est de rencontrer les équipes et de les rassurer.
"La plupart des collaborateurs de Fram ont "morflé" depuis un certain temps déjà. Les divergences entre les actionnaires, le management hasardeux, les fournisseurs, les clients, ils n'en peuvent plus. Je veux leur redonner l'envie de se mobiliser".
Dès la mise en place d'un PSE (inéluctable et annoncé) qui devrait se dérouler dans deux semaines, Alain de Mendonça entend partir à la rencontre des salariés, "du moins, de ceux qui voudrons bien nous rencontrer. Mais ces gens ont besoin de parler, de s'exprimer et j'ai bien l'intention de les écouter".
Mais pour lui, pas question de ressasser le passé. "L'histoire est maintenant derrière nous, nous allons travailler ensemble pour améliorer le futur".
Engagement écrit avec la distribution "physique"
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Second point sur lequel il tenait à s'exprimer, les relations avec la distribution.
"Nous, qui avons une mauvaise image auprès de la plupart des distributeurs, il est temps de montrer ce que nous voulons faire et comment nous allons le faire.
J'ai déjà commencé à rencontrer un certain nombre de professionnels de la distribution, des réseaux et je vais continuer. Ils craignent notamment que nous qui sommes des "BtoC", nous proposions des tarifs différents entre le Web et les agences physiques, que nous nous emparions de leur fichier client ou que sais-je encore ! "
"Nous n'avons pas vocation, et nous ne le ferons pas, à jongler avec des tarifs différents entre le Web et les agences. Au contraire et ainsi, nous gagnerons à être plus connus".
Du coup, afin de montrer sa volonté de ne pas être considéré comme "l'ennemi" de la distribution, Alain de Mendonça fait une priorité de rencontrer tous ses acteurs.
"Avec une proposition très simple, annonce-t-il. Que les distributeurs écrivent, noir sur blanc, toutes les craintes qu'ils peuvent avoir vis-à-vis de nous. Je m'engage, et je signerai, à respecter leurs désirs. Fram n'a aucune vocation à devenir un Promovacances bis !"
"Nous, qui avons une mauvaise image auprès de la plupart des distributeurs, il est temps de montrer ce que nous voulons faire et comment nous allons le faire.
J'ai déjà commencé à rencontrer un certain nombre de professionnels de la distribution, des réseaux et je vais continuer. Ils craignent notamment que nous qui sommes des "BtoC", nous proposions des tarifs différents entre le Web et les agences physiques, que nous nous emparions de leur fichier client ou que sais-je encore ! "
"Nous n'avons pas vocation, et nous ne le ferons pas, à jongler avec des tarifs différents entre le Web et les agences. Au contraire et ainsi, nous gagnerons à être plus connus".
Du coup, afin de montrer sa volonté de ne pas être considéré comme "l'ennemi" de la distribution, Alain de Mendonça fait une priorité de rencontrer tous ses acteurs.
"Avec une proposition très simple, annonce-t-il. Que les distributeurs écrivent, noir sur blanc, toutes les craintes qu'ils peuvent avoir vis-à-vis de nous. Je m'engage, et je signerai, à respecter leurs désirs. Fram n'a aucune vocation à devenir un Promovacances bis !"
Un Directeur Général professionnel du tourisme...
Quant aux fournisseurs, même s'ils ne seront pas totalement "payés", la patron de Promovacances entend bien les rencontrer aussi et "tout mettre à plat". "Nous laissons quand même quelque 20 millions dans la société. Il y aura quand même de quoi arriver à un arrangement et repartir sur des bases saines".
Mais alors, à quelle échéance la machine va-t-elle se remettre en marche ?
"Il va falloir un peu de temps, reconnait Alain de Mendonça. Et nous allons y aller par paliers de 3 mois. En revanche, dès demain, une équipe de Promovacances sera à Toulouse afin de démarrer immédiatement".
En attendant de recruter un Directeur Général, venant "de l'industrie du tourisme", lequel sera basé à Toulouse, c'est Frédéric Granel, un de ses collaborateurs qui a travaillé sur le dossier Fram, qui assurera la fonction.
i["Maisi], confie Alain de Mendonça, je n'ai pas l'intention de prendre la direction opérationnelle de Fram. Je suis déjà plongé à fond sur Karavel et je ne pourrai quand même pas tout assumer. Je resterai Président".
Quant au nom du futur "patron" de Fram, "il est trop tôt pour le dire. Nous sommes en phase de recrutement, mais ce sera un professionnel".
Avis aux amateurs…
Mais alors, à quelle échéance la machine va-t-elle se remettre en marche ?
"Il va falloir un peu de temps, reconnait Alain de Mendonça. Et nous allons y aller par paliers de 3 mois. En revanche, dès demain, une équipe de Promovacances sera à Toulouse afin de démarrer immédiatement".
En attendant de recruter un Directeur Général, venant "de l'industrie du tourisme", lequel sera basé à Toulouse, c'est Frédéric Granel, un de ses collaborateurs qui a travaillé sur le dossier Fram, qui assurera la fonction.
i["Maisi], confie Alain de Mendonça, je n'ai pas l'intention de prendre la direction opérationnelle de Fram. Je suis déjà plongé à fond sur Karavel et je ne pourrai quand même pas tout assumer. Je resterai Président".
Quant au nom du futur "patron" de Fram, "il est trop tôt pour le dire. Nous sommes en phase de recrutement, mais ce sera un professionnel".
Avis aux amateurs…