''Nous aurions ainsi préféré que notre ministre et son administration nous donne un avant-goût de cet esprit de responsabilité en prenant les bonnes décisions et dans le bon ordre...''
Dimanche soir, je rentre chez moi, les batteries un peu à plat, après 48H de bureau non stop en compagnie de notre équipe « de crise » à prévenir des clients qu’ils ne pourront pas partir comme prévu.
A en retracer d’autres coincés quelque part entre Canton à Marrakech, à essayer de trouver des solutions de rapatriement malgré l’incertitude, les retournements de situation, à suivre minute par minute les ouvertures et les fermetures des aéroports…
Enfin, quelques minutes de répit !
J’ouvre le journal et lit, consterné, une déclaration de Dominique Bussereau, « notre » ministre des Transports demandant finement: « Que les tour-opérateurs prennent leurs responsabilités et qu'ils s'occupent de leurs clients, de leur accueil, de leur hébergement tant qu'ils ne peuvent pas rentrer et de leur rapatriement.»
A en retracer d’autres coincés quelque part entre Canton à Marrakech, à essayer de trouver des solutions de rapatriement malgré l’incertitude, les retournements de situation, à suivre minute par minute les ouvertures et les fermetures des aéroports…
Enfin, quelques minutes de répit !
J’ouvre le journal et lit, consterné, une déclaration de Dominique Bussereau, « notre » ministre des Transports demandant finement: « Que les tour-opérateurs prennent leurs responsabilités et qu'ils s'occupent de leurs clients, de leur accueil, de leur hébergement tant qu'ils ne peuvent pas rentrer et de leur rapatriement.»
''Nous ne demandons rien aux politiques...''
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Océane Voyages : est-ce la fin de la « force majeure » pour la profession ?
Ces responsabilités, nous les prenons !
Par exemple, en acceptant des surcoûts importants alors que la loi nous exonère en cas de force majeure, en mobilisant tous nos moyens, en faisant en permanence la liaison avec nos filiales et nos partenaires locaux, en s’assurant que la situation de nos clients est « acceptable ».
D’ailleurs, nous ne demandons rien aux politiques même si nous subissons, une nouvelle fois, leurs décisions.
Nous aurions ainsi préféré que notre ministre et son administration nous donne un avant-goût de cet esprit de responsabilité en prenant les bonnes décisions et dans le bon ordre.
Par exemple, en ordonnant dès le début de l’éruption des prélèvements en altitude, et non pas cinq jours après sous la pression des compagnies aériennes, en faisant des tests aériens afin de vérifier la dangerosité réelle de ce fameux « nuage », en prévoyant avec les professionnels un plan B avant de bloquer tout l’espace aérien et des millions de passagers pour un risque supposé !
On peut même rêver et imaginer que nos politiques aient agi dans le passé avec mesure et responsabilité… Cela nous aurait évité la farce de la grippe porcine, le gouffre abyssal du déficit public, un débat sur le financement des retraites, etc.
Mais, pas sûr que notre bon ministre de tutelle remporte la palme en la matière. Il faut compter en effet avec la concurrence de certains syndicalistes du rail qui profitent avec gourmandise de cette crise pour montrer à leurs maigres troupes leur capacité de nuire et donc leur efficacité !
Gérard Guerrier
Directeur Général, Allibert-Trekking
Par exemple, en acceptant des surcoûts importants alors que la loi nous exonère en cas de force majeure, en mobilisant tous nos moyens, en faisant en permanence la liaison avec nos filiales et nos partenaires locaux, en s’assurant que la situation de nos clients est « acceptable ».
D’ailleurs, nous ne demandons rien aux politiques même si nous subissons, une nouvelle fois, leurs décisions.
Nous aurions ainsi préféré que notre ministre et son administration nous donne un avant-goût de cet esprit de responsabilité en prenant les bonnes décisions et dans le bon ordre.
Par exemple, en ordonnant dès le début de l’éruption des prélèvements en altitude, et non pas cinq jours après sous la pression des compagnies aériennes, en faisant des tests aériens afin de vérifier la dangerosité réelle de ce fameux « nuage », en prévoyant avec les professionnels un plan B avant de bloquer tout l’espace aérien et des millions de passagers pour un risque supposé !
On peut même rêver et imaginer que nos politiques aient agi dans le passé avec mesure et responsabilité… Cela nous aurait évité la farce de la grippe porcine, le gouffre abyssal du déficit public, un débat sur le financement des retraites, etc.
Mais, pas sûr que notre bon ministre de tutelle remporte la palme en la matière. Il faut compter en effet avec la concurrence de certains syndicalistes du rail qui profitent avec gourmandise de cette crise pour montrer à leurs maigres troupes leur capacité de nuire et donc leur efficacité !
Gérard Guerrier
Directeur Général, Allibert-Trekking